La relève est assurée

Semis de spores

Quand j’ai commencé à m’intéresser aux fougères, j’étais loin de me douter que les quelques exemplaires des débuts se transformeraient en une collection de plus de 300 sujets.

Collectionner du vivant n’est pas une tâche facile, et parfois il m’arrive d’envier les philatélistes qui peuvent toujours momentanément mettre de côté leur collection sans pour autant la mettre en péril. Avec des plantes cela n’est pas possible car elles sont entièrement dépendantes des soins que nous leur prodiguons. Mais quelle récompense, quand au bout de plusieurs mois de soins, on voit enfin la vie émerger !

Certaines des plantes que j’ai eu l’opportunité d’acquérir il y a quelques années sont aujourd’hui malheureusement introuvables ailleurs que dans les collections. Cela ne signifie pas pour autant qu’elles soient particulièrement difficiles à cultiver, bien au contraire, mais qu’elles ne sont tout simplement pas diffusées. De ce constat a naturellement surgi la nécessité de sécuriser la collection en multipliant les plantes dont je n’avais qu’un seul et unique exemplaire.

Concernant les fougères, la propagation végétative reste de loin le moyen de multiplication le plus simple et le plus rapide. Bien qu’y ayant souvent recours par commodité, je reste persuadée que le semis de spores, même s’il est long et aléatoire, permet d’obtenir des plantes plus vigoureuses et mieux adaptées à leur nouvel environnement que  la plante mère. Le problème avec le semis de spores est qu’il n’y a pas de demi-mesure. Soit c’est un fiasco total, soit  on se retrouve avec des dizaines de plantes dont on ne sait pas quoi faire.

La photo du dessus montre une petite partie des semis de spores réalisés il y a 3 ans. Ce sont majoritairement des espèces tropicales épiphytes que je cultive en intérieur, sans aucune difficulté, depuis plusieurs années. Parmi celles-ci figurent

Serpocaulon levigatum (syn Polypodium levigatum)

Microgramma squamulosa

Goniophlebium subauriculatum

Provenant de division et bien établies

Goniophlebium subauriculatum ‘Knightiae’

Arachniodes davalliaeformis

Coniogramme intermedia

Asplenium oblongifolium

Autres

Asplenium oblongifolium x bulbiferum

Doodia sp. je pense qu’il s’agit, sans pouvoir l’affirmer de Doodia caudata

Pyrrosia polydactyla

J’ai également procédé ce printemps à la division dautres fougères pour lesquels il faut attendre encore un peu qu’elles  soient complètement établies

Blechnum magellanicum

Blechnum discolor

Blechnum mochaenum

Lastreopsis glabella

Lastreopsis hispida

Campyloneurum angustifolium

Bref, si vous êtes intéressés par ces plantes ou par d’autres encore, n’hésitez pas à m’écrire à fernatic@free.fr, elles ont besoin d’un nouveau foyer d’urgence.

Laisser un commentaire