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Fronde fertile de Pyrrosia samarensis

Samedi 3 décembre 2016

Pyrrosia samarensis

Après avoir produit plusieurs frondes avec une partie apicale de plus en plus développée, Pyrrosia samarensis a développé pour la première fois des frondes fertiles. Chez cette espèce, les sores sont en effet présents uniquement dans la partie apicale et regroupés en coenosore, c’est-à-dire formant une ligne quasiment ininterrompue. Situés à mi-distance entre la nervure et la marge, ils murissent de l’apex vers le limbe.

Pyrrosia samarensis

Samedi 28 mai 2016

Pyrrosia samarensis

Pyrrosia samarensis est une fougère épiphyte originaire des Philippines. Le rhizome long et rampant est recouvert d’écailles peltées, à la base entière et à l’acumen hyaline. Les frondes dimorphiques sont longuement stipitées. Les frondes fertiles  possèdent un stipe d’égale longueur avec le limbe. Celui-ci atteint sa largeur maximale dans la partie basale qui est stérile et dont la forme varie de cunéée à atténuée. La partie apicale qui est fertile est rétrécie jusqu’à former une pointe étroite. Les frondes stériles présentent un stipe presque aussi long que le limbe qui atteint sa largeur maximale à  mi distance de sa longueur, la base étant sensiblement similaire à celle des frondes fertiles. Les nervures secondaires sont distinctes, les nervures tertiaires formant des aréoles régulières avec nervilles incluses, plus ou moins ramifiées, fréquemment anastomosées. Les hydathodes sont absents. L’indument dimorphique forme une couche blanchâtre, persistante, dense et mate. La couche supérieure brune et éparse est composée de poils aciculaires à structure stellée, distincts de la couche inférieure  composée de poils laineux stellés. Les sores présents uniquement dans la partie apicale des frondes fertiles sont regroupés en coenosore, c’est-à-dire qu’ils forment une ligne quasi ininterrompue. Ils sont situés  à mi-distance entre la nervure et la marge et murissent de l’apex vers le limbe.

En raison de ses origines tropicales, on cultivera bien sûr Pyrrosia samarensis en intérieur, bien qu’un séjour en extérieur pendant l’été soit bénéfique. Comme la plupart des espèces de Pyrrosia que je cultive, celle-ci se montre d’une résistance à toute épreuve, ne semblant être affectée ni par une atmosphère un peu sèche, ni par des arrosages espacés, et n’étant attaquée par aucun parasite. A condition de lui fournir une bonne luminosité pendant l’hiver et un substrat léger et aéré, sa croissance semble continue pendant toute l’année.