Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours été attirée par les fougères...

Cette fascination remonte à une enfance passée à la campagne, près d’un bois. Il y avait en particulier une allée où j’adorais me promener en été. Comme le couvert des arbres était moins dense à cet endroit, elle était bordée de part et d’autre de fougères qui semblaient immenses à la petite fille que j’étais alors. Le sol, entièrement recouvert de mousse, était du vert le plus ravissant que l’on puisse imaginer. Quel délice de marcher sur ce tapis végétal qui assourdissait les pas et de se sentir protégée par ces hauts remparts de frondes qui retombaient élégamment jusqu’au milieu de l’allée.

Ici les frontières du temps étaient abolies et je pouvais rêver d’une nature vierge et sauvage, encore inconnue de l’homme dont j’aurais pour la première fois foulé le sol.

Voici ce que pour moi représentent les fougères, la nature originelle et c’est pour cela qu’elles me fascinent.

Ce site vous invite à découvrir l’univers étrange et merveilleusement varié des fougères. Il n’a pas pour vocation à devenir une encyclopédie botanique austère et ennuyeuse, réservé aux seuls spécialistes. Créé par une jardinière, il s’adresse aux jardiniers et plus généralement aux amoureux de la nature. En conséquence je ne parlerai que des plantes que je cultive dans mon jardin, qui soit dit au passage est un tout petit jardin citadin.

Mon vœu le plus cher serait qu’il devienne un lieu d’échanges pour les passionnés de fougères. Je n’ose cependant espérer une telle audience, mais s’il pouvait inciter quelques jardiniers à introduire des fougères dans leur jardin, je m’estimerais déjà largement récompensée de mes efforts.

Quand je me suis mise à rechercher sur le Net des renseignements sur les fougères, j’ai du me rendre à l’évidence, il existe très peu de contenu en français sur le sujet. Ceci ne contribue évidemment pas à faire sortir ces plantes de l’ombre (sans jeu de mot !).
Les fougères font l’objet de préjugés qui les ont trop longtemps tenues à l’écart de nos jardins alors que dans d’autres pays elles y sont très populaires. Je pense en particulier à la Grande Bretagne, aux Etats Unis et à l’Allemagne.

Parmi les idées reçues les plus courantes :