Doryopteris palmata était auparavant considéré comme une variété de Doryopteris pedata, on le trouve d’ailleurs encore parfois sous le nom de Doryopteris pedata var. palmata.

Néanmoins Doryopteris palmata diffère de cette dernière espèce par la présence de bourgeons à la base, et des stipes ronds et pubescents, alors que chez Doryopteris pedata les stipes sont sillonnés et glabres. La répartition géographique des deux espèces est également différente.

Le rhizome est érigé à court et rampant. Les frondes stériles d’un beau vert foncé sont prostrées, d’aspect un peu succulent avec de petites soies transparentes sur le dessus . Les frondes fertiles sont portées par de longs stipes brun-rouge de 20 cm de long. Leur limbe porte à la base de petits bourgeons qui se développent en petites plantules. A mesure que celles-ci se développent, les stipes s’inclinent vers le sol afin de leur permettre de s’enraciner, leur donnant ainsi un chance de former une nouvelle plante.

C’est une fougère insolite qui réclame une humidité constante. Si le sol devient trop sec, elle le fait rapidement savoir par ses frondes recroquevillées. Après un bon arrosage et une brumisation, elles se remettent heureusement. Mais il faut quand même être attentif aux arrosages et surveiller l’hygrométrie qui ne devrait pas tomber sous les 60 à 70 %. Elle craint l’air froid et demande une température constante de 20 °.