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Le rhizome est érigé à légèrement rampant. Il conserve à la base les restes des anciens stipes. Ceux ci de teinte acajou font le tiers de la longueur de la fronde. Ils sont articulés, le point de jonction étant situé près du rachis. Le limbe étroit a un port gracieusement relâché contrairement à la grande majorité des Woodsia qui sont dressés. Il est unipenné et porte de 15 à 25 paires de pennes articulées d’un vert moyen mat. C’est cette ressemblance avec les pennes des Polystichum qui a valu à cette espèce son nom de polystichoides. Les pennes sont pétiolées, et ce détail permet de le différencier de Woodsia intermedia. Chez ce dernier, seules les pennes inférieures sont pétiolées, en remontant vers l’apex les pennes deviennent largement attachées au rachis (adnées).

Les soies claires et transparentes se montrent éparses sur les stipes et les deux faces des pennes, mais sont davantage présentes sur la face supérieure des axes. Les sores sont disposées sur le bord externe des pennes qu’ils viennent ourler, enchâssés dans des indusies soyeuses en forme de coupe.

Ce Woodsia peut-être essayé en compagnie d’autres plantes alpines, en rocaille ensoleillée, dans des conditions généralement hostiles pour les fougères.