Le rhizome est court et rampant. Le stipe, vert clair et sillonné, mesure jusqu’à un quart de la longueur de la fronde. Le Dryopteris sieboldi diffère totalement des autres espèces du genre avec son limbe triangulaire pourvu de seulement 2 à 5 paires de pinnules énormes, lancéolés, occasionnellement bipennés à la base, à la texture épaisse et de teinte vert pâle bleuté. La penne terminale mesure de 15 à 30cm.

Les frondes fertiles sont plus étroites et plus dressées. Les sores sont soigneusement réparties et protégées par une induisie réniforme. La plante ne développe que peu de frondes par saison et semble pousser plus vite en climat chaud.

La mienne, plantée à l’automne avec seulement trois frondes, a fourni dès sa première année une bonne dizaine de pousses, ce qui semblerait être un exploit pour une espèce au développement lent. Je crois avoir trouvé un emplacement qui lui convient particulièrement bien, au sud, donc très chaud en été mais abrité des rayons directs du soleil.

Cette fougère atypique sera magnifiquement mise en valeur par des compagnes à l’aspect étrange ou exotique.