Archive pour mai 2008

Dryopteris filix-mas ‘ Crispa Cristata ‘

Samedi 31 mai 2008

Un nom bien rébarbatif au premier abord…

Mais il nous renseigne sur les particularités de cette variété de fougère mâle.

Crispa signifie que les pinnules sont frisées ou ondulées.

Cristata indique que l’extrémité des pennes est crestée.

Au cours de la saison le feuillage évolue vers des teintes vert bleuté.

Polystichum setiferum ‘Plumoso-multilobum’

Samedi 24 mai 2008

Polystichum setiferum \' Plumoso-divisilobum\'

Chez ce cultivar de Polystichum setiferum la division extrême des frondes, quadripennées, donne une apparence plumeuse.
Les pennes et les pinnules ont tendance à se chevaucher, ce qui fait que par endroits, les frondes atteignent une épaisseur de 2 cm.
Très bulbifère quand il est cultivé dans de bonnes conditions.

Fougères et décoration

Samedi 24 mai 2008

La saga des fougères continue …

Une tasse à thé et sa soucoupe

Un dessous de plat en céramique de Vallauris par Roger Capron

Un plat en porcelaine de Limoges

Dryopteris erythrosora

Samedi 17 mai 2008

Au printemps, les jeunes frondes arborent de magnifiques teintes rose à cuivre qui persistent assez longtemps avant de virer à un vert chaleureux.

Il est à noter que de nouvelles frondes sont régulièrement produites pendant toute la saison végétative, ce qui prolonge le spectacle printanier.

Dryopteris affinis ‘ Crispa Gracilis ‘

Samedi 10 mai 2008

Ce tout petit cultivar de Dryopteris affinis atteint une vingtaine de centimètres de haut. Il est souvent proposé à la vente sous le nom de Dryopteris affinis ‘ Crispa Congesta ‘.

Ce petit bijou trouvera naturellement sa place en bordure de massif ou dans la rocaille avec son faux air de conifère miniature.

Le choix d’un contenant pour les fougères épiphytes

Dimanche 4 mai 2008

Le choix d’un contenant est avant tout une affaire de goût personnel.

Mais dans le cas des fougères épiphytes il doit tenir compte des conditions de vie particulières que rencontrent les plantes dans leur habitat naturel.

Le pire choix qui puisse être fait est celui d’un pot en plastique, surtout s’il s’accompagne d’un terreau de mauvaise qualité, pas assez drainant. En cas d’excès d’arrosage, les racines seront asphyxiées, conduisant à la mort rapide de la plante.

Pour comprendre pourquoi il faut d’abord se souvenir de ce qu’est une plante épiphyte.

Les épiphytes, comme certaines orchidées, broméliacées, tillandsia et certaines fougères , sont des plantes qui tirent leur subsistance d’un hôte, généralement un arbre, sans le parasiter. Elles se nourrissent des nutriments que les pluies tropicales apportent par ruissellement du sommet de l’arbre. Elles ne poussent donc pas dans la terre, mais dans une accumulation de débris de feuilles, d’écorce, de mousse et de lichen.

Ainsi le Polypodium aureum est fréquemment associé à un palmier, Butia comata.

Parmi les autres fougères épiphytes on peut citer les Platycerium, Asplenium, la plupart des variétés de Nephrolepis et les Polypodium.

Les pots en plastique présentent l’inconvénient majeur de ne pas laisser passer l’air au niveau des racines. Pour cette même raison, les pots émaillés et les caches pots sont à éviter.Un pot en terre cuite brute est préférable. Afin de permettre un meilleur apport d’oxygène aux racines, on peut percer les parois du pot sur tout son pourtour.

Les paniers ajourés en métal, garnis de mousse ou de fibre de coco conviennent particulièrement bien aux fougères qui possèdent de longs rhizomes rampants, comme les Davallia, Phlebodium, Microsorum. Disposant d’une plus large surface d’ancrage, les rhizomes vont se développer sur tout le pourtour du contenant, jusqu’à le dissimuler complètement, formant une sphère de feuillage très esthétique . Avec le temps, le métal peut finir par se corroder, mais c’est sans gravité. Par contre il ne faut pas utiliser de panier en cuivre qui est toxique pour les plantes.

Autre choix possible, les paniers ajourés en bois spécialement conçus pour les plantes épiphytes permettent une circulation optimale de l’air autour des racines ( voir photo ci-dessous). Le séquoïa résiste particulièrement bien à la pourriture.

Les contenants ajourés doivent préalablement être garnis de mousse ou de sphaigne de façon à retenir le substrat. Celui ci, très drainant, sera composé de terreau, de sphaigne, de tourbe, d’écorce et de perlite.

Athyrium filix-femina ‘Victoriae’

Samedi 3 mai 2008

Bien que quantité de plantes soient commercialisées sous le nom d’ Athyrium filix-femina ‘Victoriae’, bien peu d’entre elles sont authentiques.

En effet la division reste le seul moyen pour reproduire à l’identique la plante originale, d’où la rareté et le prix des clones originaux. Le semis de spores permet d’obtenir des plantes plus ou moins intéressantes, mais qui ne réunissent pas toutes les caractéristiques de la plante originale.

Ces semis qui ne sont pas tous dénommés sont rassemblés dans le groupe Cruciatum auquel appartient la plante ci-dessus.