Archive pour la catégorie ‘Culture’

Reconnaître la maturité des spores

Samedi 3 février 2018

maturité des spores

Le semis de spores est une expérience amusante à tenter et qui ne coûte pas grand chose, à part de la patience, bien sûr. Ce passe temps peut se révéler rapidement addictif car dès lors qu’on a réussi avec une espèce donnée, on a envie d’essayer avec d’autres.

A vrai dire, la principale difficulté est de réussir à se procurer des spores fraîches et pour cela le mieux est encore de les prélever soi-même. Oui mais voilà, comment reconnaître le bon moment pour le prélèvement ? Trop tôt, les spores ne sont pas mûres et trop tard, elles se sont déjà envolées.

Comme une bonne image vaut mieux que mille explications, regardons la photo ci-dessus.

On peut constater que les indusies, minces pellicules circulaires recouvrant les sores, sont toujours présentes. Si elles avaient disparu, ou si elles étaient à moitié détachées, alors il serait trop tard, les spores auraient été dispersées depuis longtemps.

Maintenant comment savoir s’il n’est pas trop tôt ? Sous les indusies les sporanges sont bien visibles et renflés et par conséquent prêts à libérer les spores. Le moment est venu de faire le prélèvement.

Pour pouvoir mieux observer les sporanges, une petite loupe grossissant de 10 fois peut s’avérer utile. Il ne reste plus qu’à semer, de préférence le plus rapidement possible.


Cinquante nuances de… vert

Samedi 4 février 2017

Frondes colorées

Pour les jardiniers qui hésitent encore à créer un massif composé presque uniquement de fougères de crainte que toute cette verdure ne soit ennuyeuse, voilà qui pourrait bien les faire changer d’avis.

Non le vert n’est pas monotone car comme pour toutes les autres couleurs il existe de multiples nuances que l’on peut ranger en 2 grandes catégories, les teintes froides et les teintes chaudes. Les verts chauds sont à dominante jaune, tandis que les verts froids sont à dominante bleue. En mélangeant les verts chauds aux verts froids on obtient une scène  vibrante, bien loin d’être monochrome.

Quelques fougères qui sont d’un vert chaud , on remarquera qu’elle arborent souvent un feuillage teinté de rose ou de cuivre au printemps :

- Dryopteris erythrosora

- Dryopteris lepidopoda

- Dryopteris remota

- Dryopteris namegatae

- Dryopteris crispifolia

- Dryopteris championii

- Dryopteris crassirhizoma

- Adiantum venustum

- Athyrium otophorum

- Blechnum novae-zelandiae

- Coniogramme japonica

- Asplenium antiquum

- Asplenium bulbiferum

- Asplenium scolopendrium

- Polypodium cambricum

- Polystichum makinoi

Quelques fougères qui sont d’un vert froid  avec soit un feuillage coriace, glabre et luisant, donc des plantes d’ombre, soit des feuillages d’une teinte plutôt argentée, souvent recouverts de poils et qui sont donc des plantes de plein soleil :

- Blechnum spicant

- Cyrtomium falcatum

- Dryopteris scottii

- Dryopteris marginalis

- Dryopteris sieboldii

- Polypodium formosanum

- Polypodium scouleri

- Polystichum proliferum

-Polystichum tsus-simense

- Lastreopsis hispida

- Pellaea rotundifolia

- Pyrrosia hastata

- Pyrrosia polydactyla

- Pyrrosia sheareri

- Cheilanthes lanosa

- Cheilanthes tomentosa

- Cheilanthes chusana

- Astrolepis sinuata

- Ceterach officinarum

Bien sûr ce classement n’est pas absolu, les teintes des feuillages évoluant au cours de la saison. Il a pour seul objectif de faire apprécier les multiples nuances que peuvent arborer les fougères, et ce pour notre plus grand plaisir.

Apparition de fourches sur Pyrrosia albicans

Samedi 21 janvier 2017

Pyrrosia albicans

Après un séjour estival au jardin, j’ai eu la surprise de voir que toutes les jeunes frondes produites par Pyrrosia albicans durant cette période commençaient à se diviser. J’ignore la cause de l’apparition de ce phénomène et s’il s’avèrera durable dans le temps, mais ce qui semble particulièrement étrange est qu’il touche l’ensemble des frondes, et non pas une ou deux frondes isolées comme c’est plus souvent le cas.

Culture de Davallia en épiphyte

Samedi 20 février 2016

Davallia mariesii et Davallia tyermanii

Les fougères, de par la diversité de leurs ports, qu’il soit en touffe, rampant ou encore arborescent, se prêtent à de multiples utilisations au jardin.

Les espèces épiphytes ou celles à long rhizome rampant gagnent à être disposées en hauteur pour mettre en valeur leur port retombant.

Ces deux espèces de Davallia, à gauche Davallia mariesii, et à droite Davallia tyermanii, sont ici cultivées dans des contenants en fibre de coco. Davallia mariesii est une espèce utilisée depuis très longtemps au Japon pour former des suspensions décoratives. Ses longs rhizomes sont guidés sur un support dont ils épousent la forme en le recouvrant intégralement, généralement en forme de balle, mais aussi dans d’autres formes fantaisie.

De faible maintenance, la plante peut ainsi être maintenue plusieurs années puisqu’elle tire les éléments nutritifs des parties les plus anciennes de rhizome qui se décomposent graduellement. Très résistante à la sécheresse, il faut juste penser à la décrocher de temps à autre pour la mettre à tremper et réhydrater l’ensemble.

Ombrière à fougères

Samedi 16 janvier 2016

Ombrière à fougères

Le jardin étant malheureusement trop petit pour accueillir des arbres, l’absence d’ombre a du être compensée à certains endroits par la construction de structures susceptibles d’atténuer la force du rayonnement solaire, bien que celui-ci reste profitable pendant la période hivernale.

Cette pergola est recouverte de lattes de bois qui sont assez espacées pour procurer l’ombre recherchée, mais pas trop pour laisser passer la pluie. Elle prend appui à gauche sur un petit bâtiment et elle est doublée à droite par un if, de sorte que l’endroit bénéficie d’une légère protection contre les vents froids.

Son utilité est double. En plus d’apporter de l’ombre aux fougères de pleine terre, elle permet de suspendre les fougères épiphytes qui de par leur nature sont plus demandeuses en lumière. Figurent ici, de gauche à droite, Pyrrosia linearifolia, Davallia pentaphylla, Pyrrosia lingua, Asplenium flaccidum, Phymatosorus grossus, Pyrrosia lingua ‘Misho’ et Platycerium bifurcatum.

La collecte des spores

Samedi 5 décembre 2015

la collecte des spores

Le semis de spores reste un moyen de propagation incontournable pour les fougères chez lesquelles la multiplication végétative ne peut être envisagée de par l’absence de matériel suffisant ( absence de bulbilles, rhizome ne pouvant être divisé…). Il permet également d’obtenir une descendance mieux adaptée aux conditions environnementales que la plante mère dont elle est issue.

La principale difficulté pour récolter des spores viables est de savoir reconnaître le stade de maturité des sporanges. A l’exception de certaines fougères pour lesquelles les sporanges restent verts à maturité comme les espèces d’ Onoclea, Osmunda, Todea et Leptopteris et qui doivent être semées rapidement à ce stade, en règle générale des  sporanges verts sont immatures. La maturité se traduit par un changement dans la couleur des sporanges  qui selon les espèces évolue vers le jaune, l’orangé, le brun, voire le noir. Les sporanges mûrs sont luisants et semblent bien renflés. A ce stade les indusies commencent à se soulever et c’est le moment idéal pour recueillir les spores. Une loupe de grossissement x 10 permet de voir si les sporanges sont prêts à s’ouvrir. Si c’est le cas prélever une partie de fronde bien saine, si possible par temps sec. Si la fronde est humide il faut prendre soin de bien la sécher afin d’éviter les moisissures qui pourraient venir contaminer les spores. Positionner bien à plat la fronde ou la portion de fronde entre deux feuilles de papier blanc et lisse (éviter les feuilles d’essuie-tout sur lesquelles les spores resteraient collées) et laisser dans une pièce à l’atmosphère chaude et sèche. Sous l’effet de la sécheresse les sporanges vont s’ouvrir et laisser s’échapper les spores au bout de quelques jours, voire de quelques heures s’ils sont bien mûrs. A ce moment on peut voir en soulevant la fronde l’empreinte exacte formée par les spores qui apparaissent comme une fine poussière. Parmi cette poussière on peut clairement distinguer des particules plus grossières qui sont les débris d’indusies. On les séparera  des spores en repliant la feuille de papier et en tapotant légèrement. Les indusies plus lourdes que les spores vont alors s’agglomérer dans un coin où l’on pourra facilement les écarter, tandis que les spores beaucoup plus fines et légères ont tendance à adhérer au papier. Les spores recueillies pourront alors être semées immédiatement, le plus tôt étant le mieux, et le surplus stocké au sec dans des enveloppes en papier. Les spores de certaines fougères peuvent rester viables pendant plusieurs années.

Ci dessus les spores de Dryopteris scottii qui sont très sombres. On peut reconnaître l’empreinte de la penne.

Le paillage de feuilles

Samedi 14 novembre 2015

Le paillage de feuilles

Novembre est le mois de l’année où les fougères reçoivent leur apport annuel de matière organique sous forme de feuilles.

Quand on habite en ville et que le jardin est trop petit pour accueillir des arbres, cette ressource est difficile à trouver. Heureusement il reste les arbres de la voie publique qui peuvent pallier à ce manque, et quand on a la chance d’avoir près de chez soi une allée plantée de tilleuls, on profite de cette manne.

Pour le paillage, toutes les feuilles ne se valent pas. Si les feuilles de chêne ou de platane sont de décomposition très lente, en revanche celles de tilleul sont idéales pour pailler les massifs car elles fournissent une couverture légère et aérée, facile à étaler et se décomposant rapidement.

Comme le jardin abrite également des plantes vivaces frileuses, une couverture isolante multicouches est composée de la façon suivante : déchets de taille, journaux et cartons, compost à demi-mûr, le tout recouvert par une épaisse couche de feuilles.

Pour le ramassage des feuilles, un diable rend la tâche moins pénible pour effectuer les allers-retours entre le lieu de collecte et le jardin, les sacs de feuilles bien remplis pouvant être lourds. Le port de gants épais est vivement recommandé pour éviter les mauvaises surprises.

Collecter des feuilles sur la voie publique est une expérience instructive sur le niveau de conscience écologique des citadins, et honnêtement, après plusieurs années de pratique, je dois dire qu’il n’est pas très élevé. On s’expose à des regards étonnés et à des remarques amusées du style ” Eh bien vous n’avez pas fini si vous ramassez toutes les feuilles ! “, quand ce ne sont pas des regards dédaigneux, voire carrément soupçonneux. De temps en temps, un passant un peu plus curieux que les autres me demande ce que je vais faire avec toutes ces feuilles, et là je me fais un devoir de lui vanter les vertus fertilisantes insoupçonnées des feuilles mortes qui décidément ne sont pas de vulgaires déchets tout juste bons à porter à la déchetterie, et sur l’importance de la couverture du sol. Généralement je m’arrête à cette étape de la réponse, de peur de perdre mon auditeur en route  avec l’explication de la vie organique dans le sol.

Tout ceci demande des efforts, efforts largement récompensés par la modification en surface  de la terre du jardin qui est devenue une matière riche en humus, grasse, tiède et aérée  dans laquelle les fougères plongent avec délice leurs fines racines. D’ailleurs, les merles qui ne se trompent pas viennent  y chercher les nombreux vers nécessaires au nourrissage de leurs petits. Voilà de quoi satisfaire tout le monde !

Variégation sur Asplenium scolopendrium

Samedi 26 septembre 2015

Asplenium scolopendrium

Des phénomènes de variégation sont connus dans les semis d’ Asplenium scolopendrium mais bien souvent ils ne sont pas stables. Seules certaines obtentions s’étant montrées constantes ont reçu un nom de cultivar. Les plus connues sont A. scolopendrium ‘Crispum Golden queen’ et A. scolopendrium ‘Crispum variegatum Bolton’.

j’ai déjà eu l’occasion de présenter ICI A. scolopendrium ‘Crispum Golden Queen’ qui s’est montré assez décevant après plusieurs années de culture, puisqu’à présent il s’apparente davantage à un banal ‘Crispum’.

Cette année A. scolopendrium ‘Sagittatum’ a curieusement produit des frondes presque entièrement jaunes en début de saison, puis d’autres qui étaient striées de vert. Bien que spectaculaire, le phénomène s’explique par une simple chlorose. Suite à des travaux de dallage dans le jardin, les résidus de taille de pierre avaient été balayés le long de la bordure où se trouve cet Asplenium. Je pense que l’expérience pourrait être reproduite avec un apport (modéré !) de carbonate de calcium, sous forme de craie ou de blanc de Meudon, sans risque pour Asplenium scolopendrium qui recherche les sols non acides, plutôt calcaires.

Gérer la sécheresse et la canicule au jardin de fougères

Samedi 18 juillet 2015

massif de fougères

Un sujet brulant d’actualité en ce début d’été qui fait la joie des vacanciers mais beaucoup moins celle des jardiniers. Alors comment aider au mieux les plantes à passer ce cap difficile ?

Faire les bons choix dès le départ, à la plantation, facilitera l’entretien ultérieur. Un emplacement ombragé s’impose évidemment pour deux raisons. La première est qu’à l’ombre les feuillages ne brulent pas. Si toutefois des brûlures sur le feuillage se produisent, les dommages sont avant tout de nature esthétique, et si les conditions sont favorables la plante produira de nouvelles frondes au cours de la saison. La seconde raison qui fera choisir un emplacement ombragé est que le sol y séchera moins vite.L’ombre portée d’un bâtiment comme ici est idéale car elle protège les fougères du rayonnement solaire tout en leur laissant une bonne luminosité.

Plantées dans les conditions adéquates, les fougères sont déjà plus aptes à affronter la sécheresse. Quand celle-ci s’installe durablement l’arrosage s’impose. Contrairement à nombre d’autres plantes chez lesquelles les signes de dessèchement sont faciles à reconnaitre, que ce soit parce que les feuilles se replient ou que les tiges s’affaissent, chez les fougères les signes de déshydratation  sont très discrets. Tout au plus peut-on noter une perte d’éclat du feuillage. Il est alors grand temps d’arroser car ce stade précède le stade final du dessèchement. Or les frondes fanées qui ne se réhydratent pas après l’arrosage sont définitivement perdues. Il faut alors les couper et si les conditions reviennent à la normale la plante en produira de nouvelles. Cette faculté de récupération a toutefois ses limites et si cette situation venait à se reproduire plusieurs fois, il est fort probable que la plante ne s’en remette pas.

Il faut alors arroser mais l’eau est précieuse et avant même de décider quand et comment arroser, la première question à se poser est de savoir comment retenir l’eau dans le sol, ou ce qui revient au même, comment limiter son évaporation. Nombre de jardiniers se plaignent de leur terre ‘dure comme de la pierre’ alors même qu’ils disent arroser tous les jours. Comment est-ce possible ? La seule explication à ce problème est que leur sol est nu. Un sol nu est une hérésie. Dans la nature, sauf conditions exceptionnelles, le sol n’est jamais nu. Quand il est paillé ou mulché, le sol conserve beaucoup plus longtemps son humidité, et la décomposition de la matière organique qui le recouvre produit de l’humus qui permettra à la terre de mieux retenir l’eau. On entretient ainsi un cercle vertueux.

A quelle fréquence faut-il arroser ? Il est difficile de répondre à cette question tant la réponse dépend de la nature du sol et du climat. Les fougères du massif montré en photo ne bénéficient que d’un arrosage hebdomadaire, ce qui reste de l’ordre du raisonnable. Malgré les fortes chaleurs, elles continuent d’émettre quelques nouvelles frondes. Contrairement à une idée reçue, les fougères ne demandent pas un sol maintenu constamment humide, mais restant frais, sans s’assécher complètement. J’ai eu l’occasion de visiter un jardin au sol argileux où l’arrosage automatisé était quotidien. Les fougères ne semblaient pas particulièrement apprécier ce régime et le sol détrempé. On a trop souvent tendance à oublier que les fougères ont besoin d’un sol drainé.

Comment arroser ? Pour les raisons abordées ci-dessus, je ne suis pas favorable à un système d’arrosage goutte-à-goutte qui maintient le sol dans un état d’humidité constant. Je soupçonne même qu’il incite les plantes à une certaine paresse en ne les obligeant plus à développer davantage de racines pour aller chercher l’eau en profondeur dans le sol. Pourquoi le feraient-elles d’ailleurs puisque l’eau se trouve en surface ? Les fougères semblent apprécier l’arrosage par aspersion très bénéfique pour le feuillage, mais il ne doit pas être brutal, une pression trop forte pouvant casser les frondes.

De manière générale les fougères ne demandent pas plus d’eau que d’autres types de plantes. Comme elles ne fleurissent pas, elles n’ont pas à déployer une énergie considérable pour assurer leur reproduction, ce qui constitue un atout en période de sécheresse. Les plantations récentes demandent une plus grande attention mais avec le temps la résistance s’accroit.

La relève est assurée

Samedi 23 mai 2015

Semis de spores

Quand j’ai commencé à m’intéresser aux fougères, j’étais loin de me douter que les quelques exemplaires des débuts se transformeraient en une collection de plus de 300 sujets.

Collectionner du vivant n’est pas une tâche facile, et parfois il m’arrive d’envier les philatélistes qui peuvent toujours momentanément mettre de côté leur collection sans pour autant la mettre en péril. Avec des plantes cela n’est pas possible car elles sont entièrement dépendantes des soins que nous leur prodiguons. Mais quelle récompense, quand au bout de plusieurs mois de soins, on voit enfin la vie émerger !

Certaines des plantes que j’ai eu l’opportunité d’acquérir il y a quelques années sont aujourd’hui malheureusement introuvables ailleurs que dans les collections. Cela ne signifie pas pour autant qu’elles soient particulièrement difficiles à cultiver, bien au contraire, mais qu’elles ne sont tout simplement pas diffusées. De ce constat a naturellement surgi la nécessité de sécuriser la collection en multipliant les plantes dont je n’avais qu’un seul et unique exemplaire.

Concernant les fougères, la propagation végétative reste de loin le moyen de multiplication le plus simple et le plus rapide. Bien qu’y ayant souvent recours par commodité, je reste persuadée que le semis de spores, même s’il est long et aléatoire, permet d’obtenir des plantes plus vigoureuses et mieux adaptées à leur nouvel environnement que  la plante mère. Le problème avec le semis de spores est qu’il n’y a pas de demi-mesure. Soit c’est un fiasco total, soit  on se retrouve avec des dizaines de plantes dont on ne sait pas quoi faire.

La photo du dessus montre une petite partie des semis de spores réalisés il y a 3 ans. Ce sont majoritairement des espèces tropicales épiphytes que je cultive en intérieur, sans aucune difficulté, depuis plusieurs années. Parmi celles-ci figurent

Serpocaulon levigatum (syn Polypodium levigatum)

Microgramma squamulosa

Goniophlebium subauriculatum

Provenant de division et bien établies

Goniophlebium subauriculatum ‘Knightiae’

Arachniodes davalliaeformis

Coniogramme intermedia

Asplenium oblongifolium

Autres

Asplenium oblongifolium x bulbiferum

Doodia sp. je pense qu’il s’agit, sans pouvoir l’affirmer de Doodia caudata

Pyrrosia polydactyla

J’ai également procédé ce printemps à la division dautres fougères pour lesquels il faut attendre encore un peu qu’elles  soient complètement établies

Blechnum magellanicum

Blechnum discolor

Blechnum mochaenum

Lastreopsis glabella

Lastreopsis hispida

Campyloneurum angustifolium

Bref, si vous êtes intéressés par ces plantes ou par d’autres encore, n’hésitez pas à m’écrire à fernatic@free.fr, elles ont besoin d’un nouveau foyer d’urgence.