Archive pour octobre 2014

Microlepia strigosa ‘MacFaddeniae’

Samedi 25 octobre 2014

Microlepia strigosa 'MacFaddeniae'

Microlepia est un genre appartenant à la famille Dennstaedtiaceae, famille essentiellement tropicale qui regroupe des fougères le plus souvent terricoles, à rhizome traçant et dont les stipes présentent la particularité d’être revêtus non pas d’écailles, mais de poils. Le genre comporte une cinquantaine d’espèces, pour la plupart originaires d’ Asie et du Pacifique. Parmi celles-ci, Microlepia strigosa est probablement celle qui est la plus largement distribuée, puisque son aire de distribution qui recouvre l’ Himalaya, le Sri Lanka, l’ Asie du Sud-Est, le Japon et la Polynésie s’étend jusqu’à l’ Afrique et l’ Amérique tropicale.

Microlepia strigosa possède des frondes de forme ovale, bipennées-pennatifides. Les sores marginaux sont protégés par une indusie en forme de coupe. Comme on peut s’y attendre avec une distribution aussi large, l’espèce est très variable ce qui explique les nombreuses variations connues en culture. Parmi celles-ci, Microlepia strigosa ‘MacFaddeniae’ se distingue particulièrement par son port prostré, ses frondes étroites et ses pinnules qui arborent une curieuse disposition en éventail. Comme l’espèce type la rusticité reste limitée et les besoins en arrosage conséquents.

Puya mirabilis

Samedi 18 octobre 2014

Puya mirabilis

Puya est un genre de broméliacées terrestres, originaires du sud du continent américain. Beaucoup d’espèces proviennent de régions situées à plus de 2000 mètres d’altitude où elles doivent affronter des conditions très rudes en termes de froid et de sécheresse. Ce genre comporte la plus grande broméliacée connue, Puya raimondii qui atteint 3 mètres de haut hors floraison et 10 mètres avec la hampe florale. La floraison survient vers l’âge vénérable de 150 ans, autant dire qu’il s’agit là d’un véritable évènement !

Originaire de Bolivie et d’ Argentine, de taille plus modeste, mais fleurissant dès son plus jeune âge, Puya mirabilis produit une hampe florale de plus d’un mètre de haut. Les fleurs dont la forme rappelle celle des fleurs de lys  ne sont malheureusement pas de ce bleu métallique, presque irréel, qui a fait la réputation du genre, mais d’un jaune verdâtre assez discret. Le feuillage relativement inerme pour un Puya, avec des épines espacées, souples et courtes, en fait une plante beaucoup plus fréquentable que la plupart de ses congénères, dont les feuilles largement bordées d’épines font office de fil barbelé, moyen de protection efficace s’il en est contre les prédateurs qui seraient tentés de goûter au feuillage.

Sous nos climats le degré de rusticité reste difficile à évaluer. On l’estime comme étant de l’ordre de – 5°, à condition que la plante soit protégée de l’humidité hivernale et cultivée à un emplacement chaud et ensoleillé.

Pyrrosia linearifolia ‘Onikabuto’

Samedi 11 octobre 2014

Pyrrosia linearifolia 'Onikabuto'

Si l’espèce type de Pyrrosia linearifolia possède comme son nom l’indique des frondes linéaires, le cultivar d’origine japonaise ‘Onikabuto’ s’en démarque singulièrement par la forme hastée de sa fronde, pourvue de 2 lobes à la base du limbe.

Pyrrosia linearifolia est rustique jusqu’en zone 8 à condition de pouvoir lui fournir une protection contre l’excès d’humidité hivernale qui est davantage à craindre que les températures basses. Cette sensibilité à l’humidité est partagée avec Pyrrosia porosa, groupe auquel Pyrrosia linearifolia appartient.

Pyrrosia davidii ‘Hitotsuba Jhishi’

Samedi 4 octobre 2014

Pyrrosia davidii 'Hitotsuba Jhishi'

Pyrrosia porosa est une espèce largement répandue dont l’aire de distribution recouvre la Chine, Taïwan, l’ Himalaya, l’ Inde, l’ Asie du Sud-est, le Japon et les Philippines. Cette vaste répartition explique sans doute une grande variabilité dans l’espèce. Cependant les recherches menées par Hovenkamp, auteur d’une monographie consacrée au genre Pyrrosia, n’ont pas montré de différences suffisantes entre les diverses formes décrites pour les élever au rang d’espèces à part entière. Parmi ces formes, Pyrrosia davidii se démarque par sa plus petite taille et son indumentum dimorphique alors que celui-ci est généralement monomorphique chez Pyrrosia porosa. Le binôme Pyrrosia davidii reste un synonyme accepté de Pyrrosia porosa et on le retrouve encore parfois dans la littérature.

Le cultivar d’obtention japonaise ‘Hitotsuba Jhishi’ présente une première division au niveau du rachis et un apex multifurqué, type de variation connue chez certains cultivars d’ Asplenium scolopendrium sous le nom de ramo cristatum.