Archive pour janvier 2018

Vincetoxicum japonicum

Samedi 27 janvier 2018

Vincetoxicum japonicum

Vincetoxicum japonicum que l’on trouve également sous le synonyme de Cynanchum japonicum est une petite plante vivace appartenant à la famille Apocynaceae qui inclut à présent l’ancienne famille Asclepiadaceae.

Son aire de distribution recouvre la Corée et le Japon. On ne trouve malheureusement que peu d’informations à son sujet et pour compliquer encore les choses, il existe plusieurs formes et variétés de la plante au Japon. Néanmoins il semblerait son habitat soit maritime puisqu’on la trouve dans les prairies côtières.

La tige non ramifiée porte des feuilles glabres, épaisses et brillantes. Les fleurs sont disposées en grappes, les corolles comportant 5 pétales sont d’un blanc jaunâtre. La floraison intervient en fin de printemps, début d’été.

Bien que n’étant pas une plante de sous bois, Vincetoxicum japonicum semble accepter la mi-ombre et y fleurir. Son très petit développement, 30 cm au plus, la destine à la culture en bordure de massif ou en rocaille. Vincetoxicum japonicum appartient à cette catégorie de plantes qui ne seront jamais des stars au jardin et qui peuvent même passer relativement inaperçues, mais dont l’originalité et la présence discrète nous font prendre conscience de l’infinie diversité du vivant, et qui rien que pour cela méritent d’être cultivées.

Pollia japonica

Samedi 20 janvier 2018

Pollia japonica

Pollia japonica est une plante herbacée vivace appartenant à la famille Commelinaceae dont l’aire de distribution s’étend de l’ est de la Chine au Japon, en passant par Taïwan et la Corée.

Cette habitante des milieux forestiers possède une souche rhizomateuse lui permettant de s’étendre rapidement et son feuillage caduc lui confère une grande rusticité, jusqu’en zone 6. Il n’est pas sans rappeler celui des zingibéracées avec lesquelles elle partage le même comportement dynamique.

La floraison blanche, sans être exubérante, n’en possède pas moins un certain charme qui s’allie avec la présence discrète des fougères. Le bonus est que cette floraison assez longue laisse la place à l’automne à de jolies baies bleutées. C’est une plante sans problème à laquelle on peut juste reprocher d’être trop expansive. Je l’ai associée à une fougère vigoureuse qui possède elle aussi un feuillage brillant Polystichum polyblepharum.

Carex scaposa

Samedi 13 janvier 2018

Carex scaposa

Si dans leur ensemble les Carex font d’excellentes plantes compagnes pour les fougères  par le contraste apporté par leur feuillage linéaire venant s’opposer au délicat filigrane des frondes de fougères, et par leur aptitude à supporter les emplacements ombragés, celui-ci nommé Carex scaposa apporte en plus une étonnante floraison colorée.

Carex scaposa que l’on serait tenté de ranger parmi les graminées n’en fait pas partie puisqu’il s’agit d’une Cypéracée. Son aire de distribution s’étend du sud de la Chine au Vietnam avec pour habitat les forêts, les pentes boisées, les vallées, les rives des cours d’eau, autant d’indices qui indiquent que c’est une plante recherchant fraîcheur et ombrage. Les feuilles remarquablement larges pour un Carex justifieraient à elles seules sa culture, mais avec l’apparition à l’automne des inflorescences roses, le coup de foudre est assuré ! Pour jouer sur les contrastes de feuillages on l’associera de préférence avec des fougères  aux frondes coriaces et luisantes, caractéristiques des habitats peu lumineux et de petit développement, comme certaines espèces de Polystichum asiatiques, Polystichum neolobatum, Polystichum rigens, Polystichum tsus-simense et Polystichum xiphophyllum, cette dernière espèce étant à mon avis la plus belle et la plus persistante.

Impatiens omeiana

Samedi 6 janvier 2018

Impatiens omeiana

En dépit de son apparence exotique, cette petite plante vivace appartenant à la famille Balsaminaceae, se montre tout à fait rustique en climat tempéré. Elle tient sa rusticité de sa provenance du Mont Omei, en Chine, dont elle est endémique et où elle vit en altitude.

Si le feuillage caduc disparait en hiver, en revanche la souche rhizomateuse résiste jusqu’en zone 7 et la plante se propage par des stolons.  A voir ses tiges et son feuillage gorgés d’eau, on devine qu’un sol frais à humide s’impose, ainsi qu’un emplacement à l’ombre. En période de forte chaleur, il ne faut pas oublier de l’arroser régulièrement sous peine de la voir rapidement  ‘tourner de l’oeil’. C’est un petit bijou à réserver aux jardins soignés mais qui mérite quelques efforts pour sa floraison délicate qui s’accorde si bien avec la simplicité des fougères. En raison de sa petite taille, une vingtaine de centimètres, on retiendra une fougère de taille comparable. L’association avec  Struthiopteris nipponicum (anciennement Blechnum nipponicum) est véritablement somptueuse mais Struthiopteris spicant (anciennement Blechnum spicant) sera plus facile à trouver.