Archive pour mars 2014

Pyrrosia davidii ‘Ryuo jishi’

Samedi 29 mars 2014

yrrosia davidii 'Ryuo jishi'

Bien que cette plante m’ait été vendue sous le nom de Pyrrosia davidii ce nom n’est plus valide au vu des recherches menées par Hovenkamp et publiées sous le titre de A monograph of the fern genus Pyrrosia, Pyrrosia davidii devant être désormais considéré comme étant un synonyme accepté de Pyrrosia porosa var. porosa.  En raison de sa très large aire de distribution qui englobe l’ Himalaya, l’ Inde, la Chine, l’ Asie du Sud Est, le Japon, Taïwan et les Philippines, Pyrrosia porosa var. porosa s’ avère être une espèce extrêmement variable dont certaines formes ont pu être considérées par le passé comme étant des espèces à part entière mais des recherches plus approfondies n’ont pas permis de mettre en évidence des différences significatives entre elles.

Ce cultivar japonais nommé ‘Ryuo jishi’ n’est bien sûr pas du tout représentatif de l’ espèce avec des frondes dont le rachis est divisé et l’ apex multifurqué, mais ce qui le rend par dessus tout très étrange est la présence d’ excroissances semblables à des aiguillons qui sont formées par l’ extrémité des nervures secondaires. Cette forme de Pyrrosia porosa originaire du Japon me semble nettement plus résistante au froid et à l’ humidité hivernale que l’ autre forme que je possède, qui elle  est originaire des Philippines, donc véritablement tropicale.

Asplenium X kenzoi

Samedi 22 mars 2014

Asplenium X kenzoi

Asplenium X kenzoi est un hybride naturel apparu au Japon, issu du croisement probable entre Asplenium prolongatum et Asplenium antiquum. De son parent Asplenium prolongatum, Asplenium X kenzoi a hérité de la particularité de posséder un rachis nettement allongé pourvu d’un bourgeon terminal  permettant à la plante de se propager. De son autre parent Asplenium antiquum, il a conservé le port typique et le feuillage coriace vert clair.

Ne possédant cette plante que depuis peu de temps, je n’ai pas encore beaucoup de recul pour apprécier son comportement, mais elle me semble plus facile  à cultiver que Asplenium prolongatum qui demande une forte humidité ambiante. De par sa vigueur elle semble se rapprocher davantage d’ Asplenium antiquum et elle a tiré le meilleur de sa double parenté, ce qui n’est pas surprenant car bien souvent le résultat de l’ hybridation  chez les fougères est une plante plus vigoureuse que les parents dont elle est issue. Vue de loin elle a un aspect un peu irréel et on la croirait faite de plastique !

Pyrrosia polydactyla ‘Hiryu jishi’

Samedi 15 mars 2014

Pyrrosia polydactyla 'Hiryu jishi'

Pyrrosia polydactyla est une espèce endémique à l’ Ile de Taïwan que l’on rencontre dans des habitats variés puisque cette fougère peut adopter un comportement épilithe, épiphyte ou même terrestre. Il existe un certain risque de confusion entre Pyrrosia polydactyla et Pyrrosia hastata, la première se distinguant de la seconde par son limbe plus finement découpé et des divisions plus fines. Cependant comme le fait remarquer Hovenkamp dans A Monograph of the Fern genus Pyrrosia il ne s’agit pas là d’un caractère définitivement fixé car selon les conditions de culture le limbe de Pyrrosia polydactyla peut être diversement découpé même si la forme représentative de l’espèce reste celle d’un limbe à nervation pédalée comportant 6 à 8 divisions. Les deux seuls caractères caractères constants qui permettent de distinguer Pyrrosia polydactyla de Pyrrosia hastata sont le diamètre des poils qui est de 0.5 mm chez P. hastata contre 1mm chez P. polydactyla et la nervation réticulée plus fortement anastomosée chez P. hastata tandis que celle de P. polydactyla comporte davantage de nervilles incluses.

Pyrrosia polydactyla ‘Hiryu jishi’ est un cultivar japonais dont les bords du limbe sont irrégulièrement crénelés à lobés et dont la division médiane du limbe pédalé est particulièrement développée et allongée.

Polypodium triseriale

Samedi 1 mars 2014

Polypodium triseriale

Polypodium triseriale est une fougère appartenant à la famille Polypodiaceae. Cette espèce, également connue sous le synonyme de Serpocaulon triseriale, est commune et largement distribuée à travers l’ Amérique tropicale, mais également très variable.

Elle doit son nom d’espèce triseriale à ses rangées de sores qui vont de 1 à 3. Ceux ci sont ronds et dépourvus d’ indusie comme il est de règle chez les polypodiacées et forment une large empreinte sur le dessus de la fonde. Les frondes pennées portent des pennes de forme linéaire à lancéolée, la penne terminale étant largement développée et parfois divisée à son tour. Le rhizome  modérément allongé est recouvert d’ écailles à bordure claire.

Les besoins culturaux de Polypodium triseriale sont semblables à ceux de Polypodium fallax, c’est à dire qu’il ne faut  surtout pas enterrer le rhizome, choisir un substrat bien drainant qu’on laissera sécher légèrement entre les arrosages et privilégier une exposition très lumineuse.