Archive pour juin 2011

Woodwardia fimbriata

Samedi 25 juin 2011

Woodwardia fimbriata

Le genre Woodwardia regroupe quelques unes des fougères au plus grand développement qui puissent se cultiver dans les jardins,  à l’exception bien sûr des fougères arborescentes.

Cette espèce, native du Nord Ouest de l’Amérique et qui peut atteindre dans son habitat d’origine 2 mètres, est à juste titre surnommée ‘Giant chain fern’.

Comme toutes les blechnacées elle est réfractaire au calcaire et demande pour atteindre tout son potentiel un sol frais à humide.

Elle constitue une excellente alternative à d’autres espèces du genre, telles que Woodwardia unigemmata, Woodwardia radicans ou encore Woodwardia orientalis, qui bien que plus spectaculaires de par la vive coloration de leurs nouvelles frondes, s’avèrent malheureusement de faible rusticité.

Woodwardia fimbriata, moyennant un paillage pour l’hiver, pourra être cultivé en pleine terre sans problème  jusqu’en zone 8.

Polystichum parvipinnulum

Samedi 18 juin 2011

Polystichum parvipinnulum

Il n’existe malheureusement que peu d’informations concernant Polystichum parvipinnulum, une fougère native de Taïwan, cette espèce peu courante ne figurant pas dans les ouvrages à l’intention du grand public.

En revanche, elle figure dans le volume 1 de Ferns of Taiwan et c’est bien là l’une des seules sources d’information fiables concernant cette plante, mais hélas  cet ouvrage n’est pas traduit en anglais.

Ce que je peux en dire après deux ans de culture dans mon jardin, c’est que cette fougère fait preuve d’une rusticité assez inattendue pour une espèce originaire de Taïwan. Certes elle a bénéficié de la protection d’une couche de feuilles mortes en hiver, mais son feuillage  s’est montré assez résistant  face aux intempéries hivernales. Au printemps de nouvelles frondes sont apparues rapidement. Les frondes, bipennées et de forme lancéolée, sont portées par des stipes plutôt longs et largement revêtus d’écailles beiges à ocres. Le feuillage d’une teinte vert clair à son apparition vire à un vert plus soutenu et très brillant à maturité. Comme la plante est encore jeune, elle n’a pas produit de fronde fertile. Sa culture est facile et elle semble bien supporter la mi ombre.

Gymnocarpium dryopteris ‘Plumosum’

Samedi 11 juin 2011

Gymnocarpium dryopteris 'Plumosum'

Gymnocarpium dryopteris , plus connue sous le nom de fougère du chêne, possède une aire de distribution assez large dans les régions tempérées et froides de l’hémisphère  Nord ,incluant l’ Europe, l’ Amérique et l ‘Asie.

C’est une espèce des sols acides qui se développe bien dans l’humus des sous bois, bien qu’elle puisse également s’implanter dans les murs pour peu qu’elle dispose d’une mince couche d’humus.

Grâce à des rhizomes traçants elle peut coloniser de vastes étendues et constitue donc un excellent couvre sol en situation ombragée, là où nombre d’autres plantes refuseront de s’implanter. Mais comme son enracinement reste superficiel, il est facile de la contrôler.

Les frondes présentent  la particularité d’ avoir le limbe disposé horizontalement par rapport au stipe. L’aspect général de cette fougère est très gracile mais elle n’en n’est pas moins résistante. La variété  ‘Plumosum’ se distingue de l’espèce type par ses pinnules profondément lobées dont les bords ont tendance à se recourber vers le bas. Elle est ici associée à Acorus gramineus ‘Ogon’ avec qui elle partage des besoins similaires et dont le développement en hauteur est comparable.

Dryopteris australis

Samedi 4 juin 2011

Dryopteris australis

Dryopteris australis est un hybride stérile entre Dryopteris celsa et Dryopteris ludoviciana. Très souvent chez les fougères,  les hybrides sont des plantes vigoureuses et en cela Dryopteris australis ne déroge pas à la règle.

De part sa haute stature qui peut atteindre 1m50 dans de bonnes conditions et de son port vertical bien ordonné, cette fougère s’intègre très bien dans des massifs de plantes vivaces hautes. Elle accepte un emplacement mi ensoleillé et se montre assez  résistante en sol sec, en tout cas bien mieux que ses géniteurs.

Elle tient ici compagnie à des hémérocalles et à un Hedychium  ‘Tara’ qu’elle accompagne avec beaucoup d’élégance.

Les fougères n’ont pas leur pareil pour à la fois mettre en valeur et tempérer l’excentricité des plantes à l’apparence exotique.