Archive pour juin 2009

Polystichum setiferum ‘congestum’

Samedi 27 juin 2009

Le Polystichum setiferum ‘congestum’ est l’un des plus petits cultivars du Polystichum setiferum, il convient donc parfaitement en bordure.

L’adjectif ‘congestum’ s’applique aux pennes et aux pinnules dont l’écartement réduit provoque la superposition.

Sur cette photo on reconnait bien la façon particulière qu’ont les crosses de Polystichum à se dérouler. Lorsque elles sont arrivées à un certain stade de développement les jeunes frondes basculent curieusement vers l’arrière, avant de reprendre une croissance verticale.

Asplenium bulbiferum

Samedi 20 juin 2009

L’ Asplenium bulbiferum qui est généralement proposé comme plante d’intérieur peut très bien être traité comme une espèce semi-rustique en zone 8 , où il peut résister jusqu’à -5° à condition d’être protégé.

Celui-ci a passé l’hiver dehors et n’a été rentré que lorsque les températures étaient inférieures à ce seuil.

La multiplication très facile se fait en mettant à raciner les bulbilles produites par la plante adulte sur le dessus des frondes. J’ai été agréablement surprise par la relative rusticité de ces boutures, qui bien qu’ayant à plusieurs reprises  été exposées à -2° cet hiver, sont reparties sans problème au printemps.

C’est une plante très gracieuse d’un joli vert vif, avec des frondes trois à quatre fois divisées, retombant sous le poids des bulbilles qui font penser à des breloques suspendues.

Dryopteris tokyoensis

Samedi 13 juin 2009

Si beaucoup de Dryopteris se ressemblent et sont parfois difficiles à distinguer les uns des autres, celui-ci est facilement reconnaissable avec des frondes unipennées qui sont nettement auriculées à la base.

Son port étroit et ses frondes élancées le rendent parfait pour les petits espaces.

Comme le feuillage est caduc, on aura intérêt à l’entourer de plantes persistantes.

Il montre une péférence pour les sols acides.

Coniogramme intermedia

Samedi 6 juin 2009

Voilà une fougère qui au premier abord ne ressemble pas… à une fougère.

Ses pennes longilignes lui ont valu son surnom de fougère bambou.

Les frondes sont d’un vert tendre tout à fait délicieux qui explique peut être la fascination qu’elles exercent sur les limaces et les escargots, surtout quand elles émergent au printemps. Le feuillage adulte est toutefois épargné par les gastéropodes.