Archive pour la catégorie ‘Iridaceae’

Dietes bicolor

Samedi 23 janvier 2016

Dietes bicolor

Dietes bicolor est une plante vivace rhizomateuse  appartenant à la famille Iridaceae. Bien qu’étant originaire d’ Afrique du Sud elle présente une certaine rusticité, allant  jusqu’à -10° selon certaines sources, ce qui rendrait possible sa culture en zone 8b.

Si le feuillage linéaire est persistant jusqu’à quelques degrés sous O°, il faut bien reconnaître qu’il est assez quelconque, et c’est bien sûr pour sa somptueuse floraison que l’on cultivera cette iridacée. Les fleurs éphémères qui ne durent que deux jours compensent leur courte durée de vie par une association de teintes originales, jaune, orange et brun foncé, qui s’avère particulièrement lumineuse au milieu des feuillages d’un vert soutenu de la plupart des fougères. La floraison se renouvelle tout au long de l’été tant que le sol reste frais. La plante accepte de fleurir à la mi-ombre mais à un emplacement chaud et protégé pour pouvoir passer l’hiver sans trop de dégâts.

Un avant-goût de vacances

Samedi 25 juillet 2015

Un avant-goût de vacances

Moment magique capturé dans la douce lumière du matin, cette scène qui associe Neomarica caerulea, Woodwardia orientalis et Cyathea tomentosissima donne des envies d’ évasion vers des horizons inconnus. L’ échappée des vacances est propice à la découverte de nouveaux paysages et à la visite de beaux jardins. Autant de sources d’inspiration pour son propre jardin que l’on regarde avec un oeil neuf après cette période de séparation plus ou moins longue.

Bonnes vacances à tous et à toutes.

Neomarica caerulea

Samedi 4 juillet 2015

Neomarica caerulea

Neomarica est un genre appartenant à la famille des Iridaceae comportant une vingtaine d’espèces originaires de l’ Amérique tropicale. Ces vivaces rhizomateuses au feuillage persistant portent des fleurs qui ne durent que l’espace d’une journée, mais se renouvelant sur une longue période.

Neomarica caerulea est une espèce originaire du sud du Brésil. Les sépales des fleurs sont mauves et rayés de brun à la base tandis que les pétales, plus petits, sont violets et également striés de blanc et de brun. Neomarica caerulea doit son surnom d’iris marcheur à son mode de propagation particulier. En effet après que la fleur ait été fécondée, une plantule se développe à son niveau, croît pour ensuite fleurir à son tour, tant et si bien qu’en fin de saison la tige finit par ployer jusqu’au sol, permettant ainsi aux plantules de s’enraciner. Il est alors facile de détacher ces  ‘keikis’ qui bien souvent se détachent d’eux mêmes, pour les mettre  dans un verre d’eau où ils ne tarderont pas à émettre des racines.

Bien qu’étant une plante tropicale  rustique seulement en zone 10 et 11, il est possible de cultiver Neomarica caerulea en zone 8, à condition de le protéger du gel. Je maintiens cette plante depuis 3 ans en pot, et elle refleurit tous les ans, sans soins particuliers. Elle peut ainsi être utilisée comme plante d’accent et déplacée au gré de ses envies. Comme les fougères elle apprécie les emplacements un peu ombragés et des arrosages suivis.

Iris confusa

Samedi 27 juin 2015

Iris confusa

Iris confusa est une iridacée originaire de l’Ouest de la Chine. C’est un iris rhizomateux qui se propage au moyen de ses longs stolons rampants. Il présente la particularité de porter des feuilles regroupées en éventail, disposées au sommet de longues tiges, ce qui lui a valu son surnom d’ iris bambou. Le feuillage, épais et persistant, est brillant sur le dessus et glauque sur l’envers. L’inflorescence apparait au milieu des feuilles et les fleurs sont portées par de courts pédicelles. La teinte varie du blanc au bleu, avec une tache orangée. Les fleurs sont éphémères mais la floraison s’étale sur une longue période d’avril à mai.

Iris confusa se montre raisonnablement rustique en zone 8, tant que le froid reste modéré. Les fortes gelées et la neige peuvent abimer le feuillage, et par là compromettre la floraison printanière, puisque l’inflorescence se développe au coeur même du feuillage. Ce fut le cas en 2012 mais la souche s’est montrée bien rustique. Bien qu’appréciant la mi-ombre et les sols frais, Iris confusa accepte une exposition ensoleillée et résiste assez bien à la sécheresse. Bien plus que pour sa floraison, je le cultive d’abord pour son superbe feuillage insolite.

Orthrosanthus laxus

Samedi 6 avril 2013

Orthrosanthus laxus

Contrairement à ce que ses origines pourraient laisser penser puisque cette petite iridacée est originaire du sud ouest de l’ Australie, elle se montre assez rustique sous nos latitudes, ayant vaillamment supporté l’ épisode de gel prolongé de février 2012.

D’ une touffe de feuilles disposées en éventail, hautes d’ une quinzaine de centimètres et d’ une teinte vert de gris assez peu attrayante il faut faut bien le reconnaitre, émergent au début de l’ été des hampes florales portant des fleurs d’ un bleu porcelaine très pâle qui fanent rapidement en cours de journée, d’ où le surnom anglo-saxon de la plante, Morning Iris.

C’ est une plante qui aime les sols bien drainés et les emplacements ensoleillés mais qui apprécie quelques arrosages pour bien fleurir. Ses fleurs ont teinte peu courante au jardin. Elle est ici associée à des fougères qui aiment ce même type d’ exposition avec Pellaea rotundifolia à l’ arrière plan et Cheilanthes tomentosa à sa droite.

Sisyrinchium ‘Biscutella’

Samedi 9 mars 2013

Sisyrinchium 'Biscutella'

Sisyrichium ‘Biscutella’ est une petite plante vivace originaire d’ Amérique du Nord appartenant à la famille  Iridaceae. Avec  son feuillage linéaire  étroit et persistant qui  résiste parfaitement à la sécheresse, c’ est une excellente candidate pour une rocaille ensoleillée. Si les fleurs ne durent qu’ une journée, elles se renouvellent constamment pendant une grande partie de l’ été. Elles présentent une association de teintes assez originale, mêlant le chamois, le rose et le mauve.

Elle est ici associée à des fougères de petite taille qui sont , elles aussi familières des habitats pierreux , telles que Asplenium trichomanes, Asplenium ruta-muraria, Asplenium ceterach, Blechnum penna-marina, Cheilanthes argentea, Cheilanthes lanosa, Cheilanthes sinuosa et Cheilanthes tomentosa, pour ne citer que quelques uns des  choix possibles.

Iris foetidissima

Samedi 22 décembre 2012

Iris foetidissima

Quand le jardin est de petite taille, on est amené à opérer une sélection draconienne  parmi les plantes vivaces en écartant celles dont la floraison, bien que peut-être somptueuse, est malheureusement trop courte. C’ est alors qu’on se tourne vers des plantes  qui sont susceptibles  d’ être intéressantes au delà de cette période car elles possèdent un feuillage ornemental ou une fructification remarquable.

Avec son beau feuillage persistant et ses baies rouge écarlate qui assurent le spectacle une partie de l’ hiver, Iris foetidissima satisfait pleinement à ce cahier des charges. Le seul reproche qu’on peut lui faire est sa floraison d’un gris mauve un peu terne, quant à sa prétendue odeur fétide, renforcée par le surperlatif  foetidissima,  elle est tout à fait surfaite  car il faut vraiment aller mettre son nez sur la fleur pour la percevoir.

Iris foetidissima est l’ une des rares espèces du genre qui soit bien adaptée à l’ ombre car c’ est un habitant des haies et des bois, ce qui en fait une plante compagne toute désignée pour les fougères.