Archive pour mai 2016

Pyrrosia samarensis

Samedi 28 mai 2016

Pyrrosia samarensis

Pyrrosia samarensis est une fougère épiphyte originaire des Philippines. Le rhizome long et rampant est recouvert d’écailles peltées, à la base entière et à l’acumen hyaline. Les frondes dimorphiques sont longuement stipitées. Les frondes fertiles  possèdent un stipe d’égale longueur avec le limbe. Celui-ci atteint sa largeur maximale dans la partie basale qui est stérile et dont la forme varie de cunéée à atténuée. La partie apicale qui est fertile est rétrécie jusqu’à former une pointe étroite. Les frondes stériles présentent un stipe presque aussi long que le limbe qui atteint sa largeur maximale à  mi distance de sa longueur, la base étant sensiblement similaire à celle des frondes fertiles. Les nervures secondaires sont distinctes, les nervures tertiaires formant des aréoles régulières avec nervilles incluses, plus ou moins ramifiées, fréquemment anastomosées. Les hydathodes sont absents. L’indument dimorphique forme une couche blanchâtre, persistante, dense et mate. La couche supérieure brune et éparse est composée de poils aciculaires à structure stellée, distincts de la couche inférieure  composée de poils laineux stellés. Les sores présents uniquement dans la partie apicale des frondes fertiles sont regroupés en coenosore, c’est-à-dire qu’ils forment une ligne quasi ininterrompue. Ils sont situés  à mi-distance entre la nervure et la marge et murissent de l’apex vers le limbe.

En raison de ses origines tropicales, on cultivera bien sûr Pyrrosia samarensis en intérieur, bien qu’un séjour en extérieur pendant l’été soit bénéfique. Comme la plupart des espèces de Pyrrosia que je cultive, celle-ci se montre d’une résistance à toute épreuve, ne semblant être affectée ni par une atmosphère un peu sèche, ni par des arrosages espacés, et n’étant attaquée par aucun parasite. A condition de lui fournir une bonne luminosité pendant l’hiver et un substrat léger et aéré, sa croissance semble continue pendant toute l’année.

Pyrrosia subfurfuracea

Samedi 21 mai 2016

Pyrrosia subfurfuracea

Pyrrosia subfurfuracea présente une pilosité tout à fait surprenante comme si les jeunes frondes étaient recouvertes d’une couche de neige poudreuse. Cet effet est du à un indumentum dimorphique comportant une couche supérieure composée de poils aciculaires aux rayons disposés en étoile, mélangée à une couche inférieure de poils laineux stellés.

Aechmea recurvata x Aechmea calyculata

Samedi 14 mai 2016

Aechmea recurvata x Aechmea calyculata

L’hybridation entre Aechmea recurvata et Aechmea calyculata a donné naissance à de nombreux cultivars que l’on peut difficilement identifier avec certitude, faute d’une documentation suffisante. Le plus connu d’entre eux est probablement ‘Covata’ et c’est celui qui se rapproche le plus du mien avec l’extrémité des feuilles violacée, teinte s’accentuant avec l’exposition au soleil.

La floraison qui survient entre la fin de l’hiver et le début du printemps se compose de minuscules fleurs blanches mais ce sont surtout les bractées d’un rouge vif qui font tout son intérêt.

La rusticité est bonne pour une broméliacée puisque la plante peut supporter quelques degrés en dessous du 0° fatidique, à condition bien sûr d’être placée dans un endroit abrité. Elle tient compagnie aux fougères épiphytes supportant les expositions ensoleillées, comme les Davallia et les Nephrolepis.

Microsorum punctatum

Samedi 7 mai 2016

Microsorum punctatum

Pour une raison que je ne m’explique pas les cultivars de Microsorum punctatum, en particulierGrandiceps’, sont bien plus répandus que l’espèce type. Ainsi l’unique représentant de Microsorum punctatum dans les serres du jardin botanique de Tours est un ‘Grandiceps’. Et pourtant le type avec ses frondes particulièrement épaisses et coriaces, portées à la verticale, ne manque pas d’attrait. Si on y ajoute à ces qualités une plus grande vigueur et une exceptionnelle résistance au dessèchement, on se demande bien pourquoi il n’est pas davantage répandu en culture.