Archive pour février 2011

Campyloneurum angustifolium

Samedi 26 février 2011

Campyloneurum angustifolium

Cette espèce largement répandue à travers l’Amérique tropicale et subtropicale se développe souvent en épiphyte sur le tronc des arbres.

Sa culture en intérieur ne pose aucun problème, et c’est même l’une des fougères les plus robustes qui soient, puisuqu’elle accepte de sécher légèrement entre les arrosages et ne demande pas une hygrométrie élevée. Par contre il lui faut beaucoup de lumière.
C’est une espèce assez variable dont plusieurs formes non nommées sont connues en horticulture. Certaines formes possèdent des frondes très étroites, moins de 4 millimètres de large, tandis que d’autres possèdent des frondes nettement plus larges avec une marge légèrement ondulée. Ma plante ressemble beaucoup à ce second type qui provient du Costa Rica.

Doodia aspera

Samedi 19 février 2011

Doodia aspera

Doodia aspera doit son nom d’espèce, aspera, au caractère rugueux au toucher de ses frondes.

Cette fougère native d’Australie a été introduite en Nouvelle Zélande sans parvenir à réellement s’y établir. Le dimorphisme foliaire, souvent très prononcé chez les Blechnacées, n’est pas ici flagrant puisque frondes fertiles et frondes stériles sont d’apparence  similaire.

Son principal attrait tient à l’extraordinaire palette de teintes prise par les jeunes frondes au cours de leur croissance. D’ une teinte vermeille à leur émergence, elles évoluent progressivement vers une teinte abricot, avant de virer à un vert tendre,  pour finir à maturité en un vert foncé. Et tout cela sur une même plante !

C’est à un emplacement légèrement ensoleillé que les frondes se coloreront le plus.  D’ailleurs cette  blechnacée  réclame des conditions un peu plus sèches que les autres membres de sa famille qui sont plutôt demandeuses en humidité. Elle ne s’avère rustique qu’en zones 9 et 10.

Pyrrosia eleagnifolia

Samedi 12 février 2011

Pyrrosia serpens

Bien que Pyrrosia eleagnifolia ait longtemps été confondu avec Pyrrosia serpens, il est à présent clairement établi qu’il s’agit là de deux espèces distinctes.

Pyrrosia eleagnifolia est une espèce endémique de Nouvelle Zélande tandis que Pyrrosia serpens n’est connu que dans les Iles du Pacifique.

Malgré sa petite taille et ses  rhizomes filiformes, cette fougère épiphyte s’avère très facile à cultiver en intérieur, où elle résiste remarquablement bien à une faible hygrométrie et à des arrosages  épisodiques. Cela n’a rien de surprenant  car dans son habitat naturel elle semble avoir une prédilection pour les emplacements ensoleillés. La forme des frondes est très variable. Les frondes stériles sont de forme arrondie et les frondes fertiles sont plus grandes et allongées. Elles ont une texture plutôt épaisse et presque succulente, ce qui témoigne de la résistance de la plante à la sécheresse.

Les points importants à respecter pour sa culture sont un substrat léger et drainant que l’on laissera sécher légèrement entre les arrosages et une lumière abondante. Les rhizomes ne doivent surtout pas être enterrés, mais libres de ramper à la surface du substrat.

Aglaomorpha coronans

Samedi 5 février 2011

Aglaomorpha coronans

Aglaomorpha coronans est une fougère épiphyte dont l’aire de distribution recouvre le Bangladesh, l’Inde, la Chine, Taïwan, l’Asie du Sud-Est, la Malaisie et les Iles Ryuku.

C’est l’espèce du genre Aglaomorpha la plus fréquemment cultivée, non sans raison car c’est une plante d’intérieur très résistante. Elle possède des frondes pennatifides érigées, coriaces et d’un beau vert foncé. Avec le temps, la base des frondes devient brune et prend une texture parcheminée. Elle sert à collecter les déchets organiques.

Cette fougère supporte bien mieux que d’autres une faible hygrométrie intérieure et des arrosages irréguliers. Il est d’ailleurs vivement conseillé de laisser le substrat sécher légèrement entre deux arrosages car elle redoute l’humidité excessive au niveau des racines. Comme il s’agit d’une espèce épiphyte, elle demande un substrat léger et une forte luminosité.