Archive pour juillet 2010

Blechnum tabulare

Samedi 31 juillet 2010

Blechnum tabulare

Ce superbe Blechnum est originaire d’Afrique du Sud, de la montagne de la table, d’où il tient son nom d’espèce, tabulare.

Pendant longtemps  une certaine confusion a régné dans la littérature horticole quant à l’identification des différentes espèces de Blechnum de l’hémisphère sud. En particulier Blechnum tabulare a souvent été confondu avec Blechnum chilense.

La texture très rigide du feuillage, les pennes linéaires des frondes érigées et regroupées en rosette, le développement d’un tronc épais chez les plantes âgées, font que ce blechnum n’est pas sans évoquer une espèce de cycas.

C’est assurément une plante très originale qui mérite une plantation isolée pour être mise en valeur. Pour un Blechnum, je trouve qu’elle résiste plutôt bien à la sécheresse et à l’ensoleillement, mais il faudra bien sûr la protéger des gelées pendant l’hiver.


Dryopteris koidzumiana

Samedi 24 juillet 2010

Dryopteris koidzumiana

Dryopteris koidzumiana est une espèce proche de  Dyopteris erythrosora. On le trouve parfois sous le synonyme de Dryopteris erythrosora var.koidzumiana. C’est une plante moins vigoureuse qui ne produit que quelques  frondes par saison.

A leur émergence au printemps, les frondes arborent une fantastique teinte rouge corail, avant de passer progressivement à un vert moyen.

La photo a été prise en avril, en compagnie de Blechnum novae-zelandiae et de Corydalis flexuosa ‘China Blue’.

Doryopteris nobilis

Samedi 17 juillet 2010

Doryopteris nobilis

Doryopteris nobilis est une espèce tropicale native de Colombie, de la Bolivie, du Brésil et du Nord de l’ Argentine.

Chez cette espèce le dimorphisme foliaire est nettement prononcé.

Les frondes stériles, portées par un stipe plus court, possèdent un limbe de forme variable, de forme lancéolée à sagittée, chez les jeunes plantes, à palmatifide  avec base pédalée chez les plantes matures.

Les frondes fertiles, portées par un stipe deux fois plus long, sont plus profondément découpées, de forme palmatiséquée avec base pédalée.

Frondes fertiles et stériles portent deux bourgeons à la base du limbe.

C’est une fougère qui demande beaucoup de lumière, de chaleur et d’humidité comme toute plante tropicale qui se respecte. Il faut la surveiller de très près pour éviter tout risque de dessèchement, mais elle est si belle et originale qu’elle mérite bien ces quelques efforts .

Nephrolepis cordifolia

Samedi 10 juillet 2010

Nephrolepis cordifolia

Bien qu’il soit généralement proposé comme plante d’intérieur, Nephrolepis cordifolia peut être traité comme une plante semi- rustique. Ce traitement semble assez bien lui réussir puisque c’est le deuxième hiver qu’il traverse.

Nephrolepis cordifolia peut être confondu avec une espèce proche, Nephrolepis exaltata, que l’on trouve plus souvent en jardinerie mais qui  est plus sensible au froid.

La façon la plus simple de différencier les deux espèces est d’observer le port des frondes. Alors que les frondes de Nephrolepis exaltata sont retombantes et arquées, celles de Nephrolepis cordifolia, à l’exception de quelques cultivars, sont raides et verticales.

Après l’avoir cultivé de façon ‘classique’ dans un pot, j’ai décidé au printemps dernier de rempoter mon Nephrolepis cordifolia dans une corbeille suspendue, garnie de fibre de coco.

Ce choix de contenant tient à deux raisons. Tout d’abord dans la nature, cette fougère se développe parfois de façon épiphyte sur le tronc des palmiers, à la recherche de lumière et d’air. Ensuite la fibre de coco permet le développement de ses racines stolonifères qui peuvent rapidement se propager, ce que ne permet pas un contenant hermétique. Moins d’un mois après le rempotage , les stolons ont commencé à coloniser les bords de la suspension.

Adiantum raddianum ‘Pacific Maid’

Samedi 3 juillet 2010

Adiantum raddianum 'Pacific Maid'

En raison du manque de place à l’intérieur de la maison que je réserve aux espèces tropicales vraiment frileuses et qui ne supportent pas des températures inférieures à 15°, j e cultive cet Adiantum raddianum en extérieur depuis deux ans, en l’abritant uniquement quand les températures chutent en dessous de O°.

Il a l’air de plutôt bien supporter ce traitement. Certes, en fin d’hiver, le feuillage est abimé et devient caduc, mais les nouvelles frondes font rapidement leur apparition au printemps.

Le cultivar ‘Pacific Maid’ se distingue du type par un feuillage plus dense et des pennes et pinnules se chevauchant.

Comme l’espèce type, il demande un substrat léger et drainant, des arrosages suivis, mais ne supporte pas l’humidité stagnante au niveau des racines  qui les fait pourrir.