Archive pour février 2009

Pteris cretica ‘Wimsettii’

Samedi 28 février 2009

On ne pense pas assez souvent à utiliser les fougères pour animer les rebords de fenêtres exposés au nord. Pourtant il existe de nombreuses variétés au feuillage persistant qui pourraient très bien remplir cette fonction, surtout en hiver, période de l’année où les beaux feuillages ne sont pas légion.

Pendant des années, j’ai vainement cherché une plante qui pourrait se satisfaire de ce rebord de fenêtre qui ne voit jamais le soleil et il me semble que les fougères soient des plantes idéales dans une telle situation.

Le Pteris cretica ‘Wimsettii’ est un excellent candidat. Ce cultivar très décoratif possède des frondes qui sont à la fois frangées et élegamment terminées par une crête à leur extrémité. Autre atout, le feuillage tient parfaitement sans être brûlé par le gel jusqu’à -6°. Il se satisfait d’arrosages espacés et craint l’excés d’humidité. C’est une plante facile qui ne nécessite pratiquement pas de soins, tout au plus couper une fronde quans elle se fane, mais à vrai dire elles tiennent très longtemps.

Dryopteris bissetiana

Samedi 21 février 2009

Ce Dryopteris, grâce à sa petite taille et à son port étalé, fait une excellente plante de bordure.

Ses frondes de forme triangulaire et son feuillage épais, et comme bosselé sur le dessus, lui donnent une élégance particulière qui fait penser à certaines pièces d’orfèvrerie.

Il est ici accompagné par un semis de Begonia evansiana et par un Pteris cretica ‘Albo-lineata’ que l’on peut apercevoir sur la gauche.

Blechnum penna-marina

Samedi 14 février 2009

Cette petite fougère s’adapte remarquablement bien à différentes conditions de culture.

Son feuillage coriace vert foncé résiste aux intempéries hivernales.

Grâce à ses rhizomes stolonifères elle peut s’étaler et servir de couvre sol.

Elle se développe  même dans les emplacements ensoleillés et se montre bien rustique.

Polystichum setiferum ‘Plumosum Bevis’

Samedi 7 février 2009

Pendant longtemps cette fougère a été nommée Polystichum aculeatum ‘Pulcherrimum Bevis’ car on pensait qu’elle appartenait à l’espèce aculeatum. Mais les études ont montré qu’il s’agissait bien d’un Polystichum setiferum.

Parmi les nombreux cultivars de Polystichum setiferum, on en a répertorié plus de 300 à une époque, celui ci sort du lot par son exceptionnelle beauté, et on comprend aisément qu’il ait pu faire l’objet de tant d’engouement parmi les collectionneurs à une époque où il était encore difficilement disponible.

C’est bien souvent un infime détail qui permet de différencier entre eux les cultivars de Polystichum setiferum. Mais ‘Plumosum Bevis’ se distingue nettement par la façon dont se termine en tresse l’extrémité des frondes, caractéristique qui permet de l’identifier à coup sûr.