Archive pour février 2010

Dicksonia squarrosa

Samedi 27 février 2010

dicksonia squarrosa

Voilà une fougère qui m’a été vendue comme étant Dicksonia fibrosa et qui s’est avérée être Dicksonia squarrosa.

L’épiphète  squarrosa fait référence à l’aspect rugueux des stipes. C’est une espèce très commune en Nouvelle Zélande.

A la différence d’autres espèces de Dicksonia comme D. antartica et D. fibrosa, celle-ci  produit des stolons souterrains, donnant naissance à de nouvelles couronnes à distance de la plante mère. Des bourgeons peuvent aussi se développer à même le stipe, en formant des couronnes latérales.

Avec sont stipe mince et élancé, ses frondes élégamment arquées, c’est peut être la plus belle des fougères arborescentes.

Néanmoins sa rusticité est moins bonne que celle des autres espèces de Dicksonia et elle est plus sensible au manque d’humidité.

Comme sa culture en zone 8 reste assez aléatoire ( c’est une plante de zone 9 à 10) ,je la cultive dans un grand container  de façon à pouvoir l’abriter à partir de -3°. En période de canicule elle apprécie quelques aspersions d’eau sur le stipe et les frondes aux heures les plus chaudes de la journée. Elle ne doit jamais manquer d’humidité, même en hiver.

Cyrtomium caryotideum

Samedi 20 février 2010

cyrtomium caryotideum

Le Cyrtomium caryotideum, de l’étymon grec caryo, doit son nom d’espèce  à la ressemblance supposée de son feuillage avec celui du noyer.

Les pennes, peu nombreuses et larges, sont brièvement pétiolées et auriculées de chaque côté de la base, et par conséquent sont dites biauriculées.Comme de plus ces pennes sont effilées et profondément dentées, cela donne une ressemblance étrange avec les feuilles d’une espèce de palmier, Caryota mitis.

Sans que cela soit pour autant une fougère difficile à cultiver, j’ai remarqué que ce Cyrtomium ne doit pas manquer d’eau pendant sa croissance, sinon il produit des frondes déformées.

C’est une espèce qui gagne à être associée avec d’autres fougères au feuillage plus découpé, comme ici, avec en arrière plan un Polystichum setiferum.

Dryopteris dickinsii ‘Incisum’

Samedi 13 février 2010

Dryopteris dickinsii 'Incisum'

Le Dryopteris dickinsii ‘Incisum’ est une forme de Dryopteris dickinsii  présentant des pennes profondément incisées.

Il est parfois considéré comme étant une espèce à part entière, et référencé sous le nom de Dryopteris kiyotensis . Attention toutefois à ne pas  confondre son nom avec celui du Dryopteris tokyoensis !

Cette fougère native des forêts humides du Japon, de la Chine et de Taïwan  s’adapte facilement au jardin, sous une ombre légère et dans un sol raisonnablement pourvu en humus.

Son feuillage d’un vert clair rafraichissant  fournira un agréable contraste avec des feuillages plus sombres, comme par exemple celui des hellébores.

Penne terminale

Dimanche 7 février 2010

Pour répondre à la question posée par Rokia, lorsqu’on parle de penne terminale, il s’agit de la penne située à l’apex de la fronde, on peut aussi dire la penne apicale.

L’adjectif terminal s’applique donc à la position de la penne sur le rachis.

Les pennes situées dans la partie intermédiaire du limbe  sont dites latérales, tandis que celles qui sont insérées à la base sont dites basales .

L’adjectif  terminal ne s’applique donc pas au degré de division de la penne dans le sens où il désignerait une ultime division.

Polystichum xiphophyllum

Samedi 6 février 2010

polystichum xiphophyllum

C’est une plante  que je recommande vivement pour quiconque est à la recherche d’une fougère au feuillage persistant, restant beau en hiver.

En effet celui-ci, épais et vernissé, résiste remarquablement aux épisodes hivernaux de pluie, de gel et de neige, bien mieux  que d’autres fougères à feuillage persistant qui  terminent l’hiver avec un feuillage abimé.

Cette espèce native de Chine, de Taïwan et d’Inde est rustique jusqu’en zone 7.

Son seul défaut est un développement plutôt lent, mais il est largement compensé par ses qualités ornementales et sa facilité de culture.