Archive pour novembre 2009

Dryopteris munchii

Samedi 28 novembre 2009

dryopteris munchii

Cette fougère est originaire de la région du Chiapas au Mexique.
Sa rusticité inattendue sous notre climat s’explique par le fait que cette plante de montagne se développe à une altitude de 2000 mètres, ce qui lui permet d’endurer nos hivers.
Bien que ce ne soit pas une plante très haute, ni exubérante, son feuillage attire l’attention par son vert chaleureux.
Comme les autres Dryopteris il est résistant et ne demande pas beaucoup d’entretien.

Asplenium prolongatum

Samedi 21 novembre 2009

asplenium prolongatum

Asplenium prolongatum est une fougère de petite taille originaire de l’Inde, de la Chine et du Japon.
Comme le suggère son nom d’espèce prolongatum, elle possède un rachis notablement allongé et terminé en forme de fouet, que l’on désigne par le terme botanique de cirrhe.

Ce rachis, pourvu d’un bourgeon à son extrémité, est apte à donner naissance à une nouvelle plante, pouvant ainsi former de larges colonies.

Le feuillage très découpé est presque rigide et d’un vert foncé, comme vernissé. C’est une plante qui demande une forte humidité.

Asplenium flaccidum

Samedi 14 novembre 2009

Asplenium flaccidum

Asplenium flaccidum est une fougère dont l’aire de distribution s’étend de la Nouvelle Zélande à l’Australie. Son nom d’espèce flaccidum fait référence à la flaccidité, c’est à dire à l’absence de rigidité de ses frondes. Si le terme flasque est généralement peu élogieux, dans le cas présent c’est tout de même ce qui confère à la plante son caractère insolite et gracieusement retombant !
Selon Patrick J.Brownsey et John C.Smith-Dodsworth, auteurs de  New Zealand Ferns and Allied Plants , il existe deux sous espèces : subsp haurakiense et subsp  flaccidum . Je possède la forme type qui s’appelle donc Asplenium flaccidum susp.flaccidum .

C’est une plante généralement épiphyte, plus rarement terrestre. Comme la rusticité n’est pas son fort, je la cultive en pot, mais une culture en suspension serait certainement plus appropriée pour mettre en valeur son port retombant. Des arrosages fréquents sont indispensables car elle déteste la chaleur. Par des températures caniculaires, elle ne produit plus aucune fronde, jusqu’au retour de températures plus fraiches et d’une ambiance plus humide. Ceci explique qu’elle soit au mieux de sa forme au printemps, et plus curieusement au beau milieu de l’automne quand les précipitations sont abondantes. Son développement est lent et elle ne produit que quelques frondes par an, mais qui sont incroyablement coriaces.

Pour résumer disons que c’est une plante qui se mérite.

Microgramma vaccinifolia

Samedi 7 novembre 2009

Le genre Microgramma regroupe de petites fougères épiphytes tropicales. Leur taille minuscule et leur apparence insolite en font des plantes très recherchées.

Comme elles demandent une hygrométrie élevée, elles sont généralement proposées comme plantes de terrarium. Mais il est également possible de les cultiver dans des paniers suspendus.

Les deux éléments clés pour la réussite de leur culture sont une hygrométrie comprise entre 60 et 80 % d’humidité et un excellent drainage. En effet dans la nature elles se développent sur le tronc des arbres et ne disposent donc que d’une mince couche se substrat pour vivre. En aucun cas leurs rhizomes ne doivent être enterrés sous peine de pourrir.

Microgramma vaccinifolia doit son nom d’espèce à la ressemblance de ses frondes avec les feuilles des plantes appartenant au genre Vaccinium, comme les airelles et les myrtilles, bien qu’il n’ait bien sûr aucune parenté avec elles !