Archive pour octobre 2010

Blechnum magellanicum

Samedi 30 octobre 2010

Blechnum magellanicum

Par le passé  il y a souvent eu confusion dans la littérature horticole  entre Blechnum magellanicum et Blechnum chilense, d’autant plus que l’aire de distribution de ces deux espèces est sensiblement la même, sud du Chili et Argentine.

Pourtant plusieurs caractéristiques permettent de les distinguer assez facilement. Alors que les pennes de Blechnum chilense sont rattachées au rachis au moyen d’un court pétiole, les pennes de Blechnum magellanicum sont sessiles et décurrentes à leur base comme on peut le voir sur ce gros plan.

Le feuillage de Blechnum chilense est plus épais, d’un vert plus sombre et mat que celui de Blechnum magellanicum qui est d’une texture plus fine, d’un vert plus clair et brillant.

Autre différence de taille, les spécimens âgés de Blechnum magellanicum tendent à prendre un port arborescent en formant une ébauche de tronc,  ce qui n’est pas le cas pour Blechnum chilense.

Polystichum neolobatum

Samedi 23 octobre 2010

Polystichum neolobatum

Polystichum neolobatum nous vient des forêts humides de la Chine, de Taïwan, et du Japon.

Comme c’est souvent le cas avec les espèces de Polystichum asiatiques, le feuillage est d’une texture très épaisse et brillant ce qui lui assure une extrême résistance face aux intempéries hivernales.

Les pinnules sont  fortement spinuleuses  et lorsque l’on touche les frondes on a l’impression qu’elles sont acérées, ce qui a valu à cette fougère son surnom de ‘Asian saber fern’.

Bien que le feuillage soit très solide, il reste néanmoins sensible aux brûlures du soleil, un emplacement à mi-ombre ou à l’ombre s’impose. C’est une plante résistante mais à la croissance plutôt lente.

Polypodium x mantoniae ‘Cornubiense’

Samedi 16 octobre 2010

Polypodium x mantoniae 'Cornubiense'

Polypodium x mantoniae est un hybride entre Polypodiumvulgare et Polypodium interjectum.

La variété ‘Cornubiense’ se distingue par ses frondes très découpées, deux à trois fois divisées, qui lui confèrent son originalité et son élégance.

C’est une fougère à rhizome rampant  et à enracinement superficiel qui se contente d’une mince couche d’humus entre les pierres.Plantée à la base d’un mur comme ici, elle bénéficie d’un excellent drainage grâce aux pierres de fondation. Elle supporte très bien un emplacement ensoleillé  à condition de bénéficier d’un minimum de fraîcheur à son pied.

Son seul défaut, si on peut le considérer comme tel, est d’avoir un cycle de végétation inversé par rapport aux autres fougères. Elle perd les frondes de l’année passée au printemps et produit de nouvelles frondes en été. En revanche elle reste belle tout l’hiver, ce qui en fait un élément précieux dans les massifs à intérêt hivernal.

Athyrium filix-femina ‘Minutissimum’

Samedi 9 octobre 2010

Athyrium filix-femina 'Minutissimum'

Le superlatif  ‘Minutissimum’  signifiant excessivement petit, on peut dire que ce cultivar nain de l’ Athyrium filix-femina qui atteint au plus 15 centimètres de hauteur porte bien son nom .

Comme on peut s’en rendre compte ici, c’est une fougère qui, grâce à sa petite taille , s’intègre parfaitement dans une rocaille.

Moyennant la modeste protection d’un galet qui tempère l’ardeur du soleil et maintient un peu d’humidité  à son pied car l’emplacement est ensoleillé, cette petite miniature démontre une résistance tout à fait honorable.

Elle serait tout aussi à sa place dans une auge en compagnie de Sempervivum  qui font partie de cette  composition mais ne sont pas visibles sur la photo.

Blechnum gibbum

Samedi 2 octobre 2010

Blechnum gibbum

Certaines fougères couramment vendues comme plantes d’intérieur dans les jardineries s’avèrent un peu plus résistantes que prévu au froid.

C’est parce que ce Blechnum se desséchait lamentablement à l’intérieur de la maison, en dépit de fréquents arrosages et brumisations, que j’ai entrepris de le cultiver à l’extérieur, en le traitant comme une espèce semi rustique que l’on n’ abrite que lorsqu’il gèle. Depuis il se porte beaucoup mieux et a vaillamment traversé deux hivers plutôt rigoureux.

Je pense que de par ses besoins importants en matière d’humidité, comme la quasi totalité des fougères à port arborescent en fait, ce Blechnum est mieux adapté à une culture en serre  plutôt qu’en intérieur. Il ne doit jamais manquer d’eau même en hiver sous peine de voir ses frondes se dessécher irrémédiablement.