Archive pour la catégorie ‘La fougère de la semaine’

Asplenium nidus ‘Crispy Wave’

Samedi 23 avril 2011

Asplenium nidus 'Crispy Wave'

Asplenium nidus ‘Crispy wave’ est un cultivar récent d’ Asplenium nidus, obtenu par semis de spore d’un cultivar plus ancien , nommé ‘Osaka’.

Asplenium nidus ‘Crispy Wave’ se distingue de son prédécesseur Asplenium nidus ‘Osaka’ par un moindre développement, des frondes plus courtes et étroites, nettement dressées, alors que chez ‘Osaka’ elles ont un port arqué et retombant. Le feuillage possède une texture plus coriace, et son vert est plus chaleureux. Enfin ‘Crispy Wave’ possède des frondes très ondulées, presque plissées.

C’est une fougère d’intérieur très facile à cultiver, à une exposition lumineuse et qui possède une bonne résistance à la sécheresse.

Athyrium niponicum ‘Burgundy Lace’

Samedi 16 avril 2011

Athyrium niponicum 'Burgundy Lace'

Parmi les nombreuses sélections de la fougère peinte, Athyrium niponicum ‘Pictum’, celle-ci nommée ‘Burgundy Lace’ est probablement l’une des plus spectaculaires.
Les frondes, d’une teinte bordeaux à leur émergence, passent progressivement à une teinte mauve  tout à fait étonnante pour une fougère. Plus tard en saison les frondes verdissent tout en conservant un rachis violacé.

C’est une merveille au début du printemps quand son feuillage tranche avec les feuillages majoritairement vert tendre. Je la trouve très belle associée à Pulmonaria saccharata ‘Majesté’ qui présente des fleurs bleues et roses en totale harmonie avec le feuillage mauve de cette fougère.

Pyrrosia lingua ‘Ogon Nishiki’

Samedi 9 avril 2011

Pyrrosia lingua 'Ogon Nishiki'

Pensant avoir acquis une plante de l’espèce type Pyrrosia lingua, j’ai eu la bonne surprise de découvrir que  cette fougère en grandissant présentait  toutes les caractéristiques d’un cultivar japonais assez recherché, dénommé ‘Ogon Nishiki’.

Par rapport à l’espèce type , les frondes sont nettement plus larges avec des marges ondulées et parfois curieusement chantournées, mais son originalité tient surtout à ses frondes qui sont plus ou moins striées de bandes jaunes.

Une exposition ensoleillée semble favoriser la coloration du feuillage comme c’est généralement le cas pour les plantes à feuillage panaché. La résistance à la sécheresse est bonne, le principal ennemi  des espèces du genre Pyrrosia étant l’excès d’humidité et un mauvais drainage. C’est pour cette raison que si l’on choisit de cultiver cette fougère en pleine terre, la plantation devra se faire en position surélevée afin que l’humidité excédentaire soit rapidement entrainée. La plantation en panier permet de résoudre ce problème et de mettre en valeur l’originalité  de cette fougère.

Nephrolepis exaltata ‘Marisa’

Samedi 2 avril 2011

Nephrolepis exaltata 'Marisa'

Nephrolepis exaltata est l’une des fougères les plus faciles à cultiver en intérieur. Il existe de nombreux cultivars commercialisés.

Parmi ceux ci Nephrolepis exaltata ‘Marisa’ est l’un des plus couramment disponibles. Il se distingue par des frondes de relativement petite taille, étroites et atteignant une trentaine de centimètres de longueur  au plus.

Cette fougère accepte de voir son substrat légèrement sécher entre les arrosages. Elle supporte les ambiances un peu sèches et demande une bonne luminosité. Il ne faut pas mouiller le feuillage sous peine de le voir s’abimer.

Coniogramme emeiensis

Samedi 26 mars 2011

Coniogramme emeiensis

Coniogramme emeiensis est une fougère endémique chinoise, originaire du Mont Emei, dans le Yunnan. Elle a été décrite pour la première fois en 1981.

Elle se distingue par des frondes bipennées dont les nervures  sont délicatement ourlées par une bande plus claire, ce qui donne l’apparence  de stries.

Comme c’est souvent le cas avec les espèces du genre Coniogramme, la croissance semble assez lente, la plante se propageant au moyen  d’un rhizome rampant.

Il faudra prendre garde aux gastéropodes qui constituent une réelle menace pour  les espèces du genre. Une terre riche en humus maintenue fraîche et une exposition à  mi ombre feront son bonheur.

Microgramma tecta var. nana

Samedi 19 mars 2011

Microgramma tecta var. nana

Microgramma tecta var. nana appartient à la famille Polypodiaceae.

C’est une toute petite fougère épiphyte native d’Amérique Centrale et d’ Amérique du Sud. Elle possède de minuscules frondes entières, pas plus grosses qu’un ongle, portées par de longs rhizomes  filiformes dont le diamètre ne doit guère excéder 1 millimètre.

Comme on pourrait s’y attendre avec de telles origines, ses besoins en matière de température et d’hygrométrie sont importants. Pour bien la cultiver il lui faudrait un taux d’humidité de l’air compris entre 80 et 90 %, ce qui est difficilement réalisable en intérieur !

La culture en terrarium semble donc incontournable pour sa réussite, sans quoi les rhizomes tendent à se dessécher comme c’est malheureusement le cas pour ma plante.

Microsorum thailandicum

Samedi 12 mars 2011

Microsorum thailandicum

Il règne une certaine confusion à propos de l’identité de cette fougère, souvent présentée à tort sous le synonyme de Microsorum steerei, y compris par le Fern Grower’s Manual.

Or Microsorum steerei et Microsorum thailandicum ne sont pas synonymes, mais au contraire deux espèces distinctes.

Microsorum steerei (Harrington) Ching est une fougère originaire du Vietnam, du Sud de la Chine et de Taïwan. Elle a été décrite en 1933, et donc connue depuis longtemps.

Découverte beaucoup plus récente, puisque décrite en 2001, Microsorum thailandicum  T. Boonkerd & Noot est, comme son nom l’indique, une espèce native de Thaïlande, possiblement présente au Cambodge.

Il est très difficile de trouver une représentation fiable de Microsorum steerei. Mais c’est chose faite depuis que j’ai fait l’acquisition de Ferns of Taïwan, volumes 1 et 2, parus chez Yuan-Liou Publishing, qui présente quantité de fougères merveilleuses quasiment inconnues en Europe pour la plupart d’entre elles.

Dans cet ouvrage on peut voir que Microsorum steerei possède des frondes de forme oblancéolée,  alors qu’elles sont  de forme linéaire à lancéolée chez Microsorum thailandicum.  Mais le détail décisif qui distingue les deux espèces est la disposition des sores. Alors que chez Microsorum  thailandicum ils sont éparpillés au revers de la fronde, chez Microsorum steerei ils sont disposés régulièrement en rangées obliques. Enfin Microsorum steerei ne présente pas les merveilleux reflets irisés, d’un bleu métallisé qui font l’apanage de Microsorum thailandicum.

Microsorum thailandicum est une splendeur. On pourrait craindre  qu’elle ne soit aussi difficile à cultiver qu’elle n’est belle mais il n’en est rien. Au contraire c’est même l’une des fougères les plus faciles à maintenir en intérieur que je connaisse. Ses besoins en luminosité, en hygrométrie et en arrosage sont moyens. Elle supporte très bien de sécher légèrement entre les arrosages qui ne seront pas excessifs, comme pour toutes les espèces de Microsorum sinon les frondes tombent. Même si elle se développe lentement,  elle fructifie régulièrement, preuve de sa bonne volonté à vivre en intérieur.
Si vous la rencontrez, achetez-la, elle est si belle et si facile à vivre !

Davallia fejeensis ‘Major’

Samedi 5 mars 2011

Davallia fejeensis 'Major'

Voici encore une variante de Davallia fejeensis dont je ne suis pas sûre de détenir la véritable identité.

Mais à la lecture du Fern Grower’s Manual, je pense qu’il pourrait s’agir du cultivar Major, reconnaissable à ses rhizomes plus gros qui tendent à se développer loin du substrat. Le feuillage plus coriace et  lustré ,d’un vert plus soutenu est également moins finement divisé.

C’est une fougère très facile à vivre qui supporte bien les arrosages irréguliers. Il lui faut une bonne luminosité.

Campyloneurum angustifolium

Samedi 26 février 2011

Campyloneurum angustifolium

Cette espèce largement répandue à travers l’Amérique tropicale et subtropicale se développe souvent en épiphyte sur le tronc des arbres.

Sa culture en intérieur ne pose aucun problème, et c’est même l’une des fougères les plus robustes qui soient, puisuqu’elle accepte de sécher légèrement entre les arrosages et ne demande pas une hygrométrie élevée. Par contre il lui faut beaucoup de lumière.
C’est une espèce assez variable dont plusieurs formes non nommées sont connues en horticulture. Certaines formes possèdent des frondes très étroites, moins de 4 millimètres de large, tandis que d’autres possèdent des frondes nettement plus larges avec une marge légèrement ondulée. Ma plante ressemble beaucoup à ce second type qui provient du Costa Rica.

Doodia aspera

Samedi 19 février 2011

Doodia aspera

Doodia aspera doit son nom d’espèce, aspera, au caractère rugueux au toucher de ses frondes.

Cette fougère native d’Australie a été introduite en Nouvelle Zélande sans parvenir à réellement s’y établir. Le dimorphisme foliaire, souvent très prononcé chez les Blechnacées, n’est pas ici flagrant puisque frondes fertiles et frondes stériles sont d’apparence  similaire.

Son principal attrait tient à l’extraordinaire palette de teintes prise par les jeunes frondes au cours de leur croissance. D’ une teinte vermeille à leur émergence, elles évoluent progressivement vers une teinte abricot, avant de virer à un vert tendre,  pour finir à maturité en un vert foncé. Et tout cela sur une même plante !

C’est à un emplacement légèrement ensoleillé que les frondes se coloreront le plus.  D’ailleurs cette  blechnacée  réclame des conditions un peu plus sèches que les autres membres de sa famille qui sont plutôt demandeuses en humidité. Elle ne s’avère rustique qu’en zones 9 et 10.