Archive pour la catégorie ‘La fougère de la semaine’

Polystichum richardii

Samedi 4 décembre 2010

Polystichum richardii

Polystichum richardii est une fougère endémique de Nouvelle Zélande.
Cette espèce très variable a récemment fait l’objet d’une révision pour donner naissance à trois nouvelles espèces, Polystichum oculatum, Polystichum neozelandicum et Polystichum wawranum.

En attendant de disposer de plus d’ informations quant à ces nouvelles espèces, je continuerai à présenter la plante qui m’a été vendue sous le nom de Polystichum richardii.

Comme pour toutes les fougères de Nouvelle Zélande que je cultive, la croissance se montre assez lente, probablement à cause d’un manque d’humidité , ce à quoi il faut suppléer par des arrosages réguliers pendant l’été.  Néanmoins, je trouve cette fougère assez résistante au froid et à la sécheresse,  en tout cas plus que certaines de ses congénères.

Le feuillage brillant est d’un beau vert bleuté, d’une teinte assez peu courante chez les fougères.



Polypodium cambricum ‘Richard Kayse’

Samedi 27 novembre 2010

Polypodium cambricum 'Richard Kayse'

Découverte dans le sud du Pays de Galle en 1668, cette forme de Polypodium cambricum fut nommée par Carl Linné.  Les recherches modernes ont montré qu’il s’agissait en fait d’une variété de Polypodium australe, mais comme l’ancienne dénomination a conservé la préséance, les deux noms sous lesquels sont connus cette fougère, Polypodium cambricum ‘Richard Kayse’ et Polypodium australe ‘Richard Kayse’ sont admis.

Comme il s’agit d’une plante stérile, toutes les plantes cultivées aujourd’hui sont directement issues de la division de la plante d’origine, découverte en 1668.

Cette fougère parfaite pour une rocaille calcaire est au maximum de sa beauté pendant l’hiver. En effet son développement se fait à rebours de celui des autres fougères car elle connait une période de dormance estivale et ne commence à émettre de nouvelles frondes qu’au milieu, voire  à la fin de l’été.

Asplenium nidus ‘Fimbriatum’

Samedi 20 novembre 2010

Asplenium nidus Fimbriatum

Asplenium nidus ‘Fimbriatum’ est un cultivar assez répandu de l’espèce type Asplenium nidus.

L’épithète  fimbriatum, qui signifie que la marge des feuilles est profondément incisée et frangée, traduit bien les caractéristiques qui différencient ce cultivar.

Les exigences de culture sont les mêmes que pour l’espèce type. Il faut surtout éviter de choisir un contenant trop grand par rapport au volume racinaire et ne rempoter la plante que lorsque les racines l’occupent entièrement. Dans le cas présent il s’agit d’une noix de coco évidée et percée au fond pour le drainage. Le substrat bien drainant et composé d’écorce sera maintenu tout juste frais, un arrosage excessif pouvant être nocif à terme pour les racines . Cette plante se développe lentement et nécessite peu de soins.

Athyrium vidalii

Samedi 13 novembre 2010

Athyrium vidalii

Athyrium vidalii est une fougère originaire des forêts de conifères du Japon, de Chine, de Corée et de Taïwan.

On peut lui trouver une certaine ressemblance avec Athyrium otophorum, mais il faut bien admettre qu’elle est loin d’être aussi attractive, parce que moins colorée.

Les stipes, de teinte rougeâtre à l’émergence des frondes au printemps, tendent à verdir pendant  l’été, tandis que cette coloration est plus durable chez Athyrium otophorum. Le feuillage disparait tôt avec l’arrivée des premières gelées.

C’est une plante peu exigeante qui supporte relativement bien la sécheresse.

Pyrrosia nummularifolia

Samedi 6 novembre 2010

Pyrrosia nummularifolia

Pyrrosia nummularifolia  est une petite fougère épiphyte  native de l’ Inde, de l’Indonésie, de l’ Asie du sud est et des Philippines.

Comme c’est une espèce dimorphique, elle possède deux types de frondes. Les frondes stériles sont de forme plutôt arrondie tandis que les frondes fertiles sont plus allongées et de forme nettement linéaire.

Comme pour toutes les espèces du genre Pyrrosia, il faut prendre garde à ne pas trop arroser et choisir un substrat un peu grossier et bien drainant. Ces précautions prises c’est une fougère d ‘ intérieur facile à cultiver.

Blechnum magellanicum

Samedi 30 octobre 2010

Blechnum magellanicum

Par le passé  il y a souvent eu confusion dans la littérature horticole  entre Blechnum magellanicum et Blechnum chilense, d’autant plus que l’aire de distribution de ces deux espèces est sensiblement la même, sud du Chili et Argentine.

Pourtant plusieurs caractéristiques permettent de les distinguer assez facilement. Alors que les pennes de Blechnum chilense sont rattachées au rachis au moyen d’un court pétiole, les pennes de Blechnum magellanicum sont sessiles et décurrentes à leur base comme on peut le voir sur ce gros plan.

Le feuillage de Blechnum chilense est plus épais, d’un vert plus sombre et mat que celui de Blechnum magellanicum qui est d’une texture plus fine, d’un vert plus clair et brillant.

Autre différence de taille, les spécimens âgés de Blechnum magellanicum tendent à prendre un port arborescent en formant une ébauche de tronc,  ce qui n’est pas le cas pour Blechnum chilense.

Polystichum neolobatum

Samedi 23 octobre 2010

Polystichum neolobatum

Polystichum neolobatum nous vient des forêts humides de la Chine, de Taïwan, et du Japon.

Comme c’est souvent le cas avec les espèces de Polystichum asiatiques, le feuillage est d’une texture très épaisse et brillant ce qui lui assure une extrême résistance face aux intempéries hivernales.

Les pinnules sont  fortement spinuleuses  et lorsque l’on touche les frondes on a l’impression qu’elles sont acérées, ce qui a valu à cette fougère son surnom de ‘Asian saber fern’.

Bien que le feuillage soit très solide, il reste néanmoins sensible aux brûlures du soleil, un emplacement à mi-ombre ou à l’ombre s’impose. C’est une plante résistante mais à la croissance plutôt lente.

Polypodium x mantoniae ‘Cornubiense’

Samedi 16 octobre 2010

Polypodium x mantoniae 'Cornubiense'

Polypodium x mantoniae est un hybride entre Polypodiumvulgare et Polypodium interjectum.

La variété ‘Cornubiense’ se distingue par ses frondes très découpées, deux à trois fois divisées, qui lui confèrent son originalité et son élégance.

C’est une fougère à rhizome rampant  et à enracinement superficiel qui se contente d’une mince couche d’humus entre les pierres.Plantée à la base d’un mur comme ici, elle bénéficie d’un excellent drainage grâce aux pierres de fondation. Elle supporte très bien un emplacement ensoleillé  à condition de bénéficier d’un minimum de fraîcheur à son pied.

Son seul défaut, si on peut le considérer comme tel, est d’avoir un cycle de végétation inversé par rapport aux autres fougères. Elle perd les frondes de l’année passée au printemps et produit de nouvelles frondes en été. En revanche elle reste belle tout l’hiver, ce qui en fait un élément précieux dans les massifs à intérêt hivernal.

Athyrium filix-femina ‘Minutissimum’

Samedi 9 octobre 2010

Athyrium filix-femina 'Minutissimum'

Le superlatif  ‘Minutissimum’  signifiant excessivement petit, on peut dire que ce cultivar nain de l’ Athyrium filix-femina qui atteint au plus 15 centimètres de hauteur porte bien son nom .

Comme on peut s’en rendre compte ici, c’est une fougère qui, grâce à sa petite taille , s’intègre parfaitement dans une rocaille.

Moyennant la modeste protection d’un galet qui tempère l’ardeur du soleil et maintient un peu d’humidité  à son pied car l’emplacement est ensoleillé, cette petite miniature démontre une résistance tout à fait honorable.

Elle serait tout aussi à sa place dans une auge en compagnie de Sempervivum  qui font partie de cette  composition mais ne sont pas visibles sur la photo.

Blechnum gibbum

Samedi 2 octobre 2010

Blechnum gibbum

Certaines fougères couramment vendues comme plantes d’intérieur dans les jardineries s’avèrent un peu plus résistantes que prévu au froid.

C’est parce que ce Blechnum se desséchait lamentablement à l’intérieur de la maison, en dépit de fréquents arrosages et brumisations, que j’ai entrepris de le cultiver à l’extérieur, en le traitant comme une espèce semi rustique que l’on n’ abrite que lorsqu’il gèle. Depuis il se porte beaucoup mieux et a vaillamment traversé deux hivers plutôt rigoureux.

Je pense que de par ses besoins importants en matière d’humidité, comme la quasi totalité des fougères à port arborescent en fait, ce Blechnum est mieux adapté à une culture en serre  plutôt qu’en intérieur. Il ne doit jamais manquer d’eau même en hiver sous peine de voir ses frondes se dessécher irrémédiablement.