Archive pour la catégorie ‘La fougère de la semaine’

Cyrtomium caryotideum

Samedi 20 février 2010

cyrtomium caryotideum

Le Cyrtomium caryotideum, de l’étymon grec caryo, doit son nom d’espèce  à la ressemblance supposée de son feuillage avec celui du noyer.

Les pennes, peu nombreuses et larges, sont brièvement pétiolées et auriculées de chaque côté de la base, et par conséquent sont dites biauriculées.Comme de plus ces pennes sont effilées et profondément dentées, cela donne une ressemblance étrange avec les feuilles d’une espèce de palmier, Caryota mitis.

Sans que cela soit pour autant une fougère difficile à cultiver, j’ai remarqué que ce Cyrtomium ne doit pas manquer d’eau pendant sa croissance, sinon il produit des frondes déformées.

C’est une espèce qui gagne à être associée avec d’autres fougères au feuillage plus découpé, comme ici, avec en arrière plan un Polystichum setiferum.

Dryopteris dickinsii ‘Incisum’

Samedi 13 février 2010

Dryopteris dickinsii 'Incisum'

Le Dryopteris dickinsii ‘Incisum’ est une forme de Dryopteris dickinsii  présentant des pennes profondément incisées.

Il est parfois considéré comme étant une espèce à part entière, et référencé sous le nom de Dryopteris kiyotensis . Attention toutefois à ne pas  confondre son nom avec celui du Dryopteris tokyoensis !

Cette fougère native des forêts humides du Japon, de la Chine et de Taïwan  s’adapte facilement au jardin, sous une ombre légère et dans un sol raisonnablement pourvu en humus.

Son feuillage d’un vert clair rafraichissant  fournira un agréable contraste avec des feuillages plus sombres, comme par exemple celui des hellébores.

Polystichum xiphophyllum

Samedi 6 février 2010

polystichum xiphophyllum

C’est une plante  que je recommande vivement pour quiconque est à la recherche d’une fougère au feuillage persistant, restant beau en hiver.

En effet celui-ci, épais et vernissé, résiste remarquablement aux épisodes hivernaux de pluie, de gel et de neige, bien mieux  que d’autres fougères à feuillage persistant qui  terminent l’hiver avec un feuillage abimé.

Cette espèce native de Chine, de Taïwan et d’Inde est rustique jusqu’en zone 7.

Son seul défaut est un développement plutôt lent, mais il est largement compensé par ses qualités ornementales et sa facilité de culture.

Asplenium polyodon

Samedi 30 janvier 2010

asplenium polyodon

Asplenium polyodon est une fougère largement répandue en Australie et en Nouvelle Zélande, et de façon générale dans les régions tropicales, de Madagascar aux îles du Pacifique.

Elle se développe le plus souvent en épiphyte, ce qui explique le port retombant des frondes.Le feuillage vernissé et épais, d’un beau vert brillant, est doublement denté.

Comme on peut s’y attendre la résistance au froid n’est pas son fort, mais cela n’est pas non plus une espèce d’ intérieur. Elle appartient à la catégorie des semi-rustiques, c’est à dire qu’elle doit être protégée du gel. C’est une plante qui doit être cultivée à l’ombre et qui demande une humidité quasi constante.

En résumé c’est une plante pour les jardiniers attentionnés.

Polystichum x dycei

Samedi 23 janvier 2010

polystichum x dycei

Polystichum x dycei est un hybride entre Polystichum proliferum et Polystichum braunii, obtenu en laboratoire à l’Université de Leeds.

De son parent, P. proliferum, espèce endémique d’Australie, Polistichum x dycei  a hérité  de la particularité de porter de 1 à 3 bulbilles situées à l’extrémité de la fronde et qui permettent une multiplication facile de la plante. Fort heureusement car cet hybride est stérile en raison de la production de sores avortés.

Comme c’est souvent le cas chez les hybrides, celui-ci pousse avec vigueur.

Davallia tasmanii

Samedi 16 janvier 2010

davallia tasmanii

Le Davallia tasmanii est une espèce endémique de Nouvelle Zélande.

Comme les autres espèces du genre Davallia il possède des rhizomes rampants et poilus qui s’étendent à la surface du sol.

Comme c’est souvent le cas pour les fougères néo-zélandaises, le feuillage est épais et coriace, détail qui permet de distinguer assez facilement ce Davallia des autres espèces qui, il faut bien le dire, ont tendance à beaucoup se ressembler.

Bien qu’il soit lent à se développer, sa culture ne pose guère de problèmes, mis à part qu’il déteste les grosses chaleurs et les emplacements ensoleillés. Il peut résister à de légères gelées.

Niphidium crassifolium

Samedi 9 janvier 2010

niphidium crassifolium

Le genre Niphidium qui est rattaché à la famille des Polypodiaceae comporte une dizaine d’espèces natives des régions tropicales d’Amérique.
Parmi celles-ci, la plus couramment rencontrée, Niphidium crassifolium, est également proposée par les horticulteurs allemands et hollandais sous le nom de Pesopteris crassifolium.
Pour une espèce tropicale  elle fait preuve d’une rusticité inattendue puisque le  Fern Grower’s Manual la donne  comme résistant à une température de l’ordre de -7° pour plusieurs jours.

A la fois par manque de place à l’intérieur et par goût pour l’expérimentation, je la cultive à l’extérieur depuis deux ans où elle endure de légers gels, jusqu’à -3°. S’il vient à faire plus froid  comme en ce moment, je préfère la rentrer provisoirement dans un local tout juste maintenu hors gel.

Comme l’indique son nom d’espèce crassifolium, elle possède un feuillage épais et coriace semblable à celui des plantes dites ‘grasses’. Il tient très longtemps, même s’il tend naturellement à s’abimer avec l’âge.  Mais comme la présence de feuilles légèrement abimées ne me dérange pas plus que ça, et dans la mesure où elles continuent à alimenter la plante, je préfère les laisser en place.

Blechnum blechnoides

Samedi 2 janvier 2010

blechnum blechnoides

Blechnum blechnoides est une fougère distribuée dans les régions côtières du Chili et de la Nouvelle Zélande.

Bien que l’espèce néo zélandaise ait longtemps été considérée comme une espèce distincte, connue sous le nom de Blechnum banksii, il est à présent établi qu’elle est identique à l’espèce chilienne, jusqu’alors connue  sous le nom de Blechnum leyboldtianum. Toutes deux doivent désormais être  désignées comme Blechnum blechnoides.

Comme de nombreuses espèces de Blechnum, celle-ci présente un dimorphisme foliaire. Les frondes stériles de forme linéaire portent des pennes plus ou moins arrondies, curieusement disposées en zigzag, qui évoquent, surtout dans la partie inférieure, un ruban de croquet.

Comme c’est souvent le cas chez les Blechnum les jeunes pousses sont joliment teintées de rouge.

Polystichum setigerum

Samedi 26 décembre 2009

polystichum setigerum

Polystichum setigerum est un hybride fertile entre Polystichum braunii et Polystichum munitum, originaire des forêts humides de la Colombie – Britannique et du sud est de l’Alaska.

De par ses origines on devine aisément que c’est une fougère qui apprécie la fraîcheur, et de fait elle se développe mal en climat chaud. Je le constate ici, pendant les périodes les plus chaudes de l’été, où elle manifeste rapidement son malaise par un début de flétrissement auquel il faut remédier par des arrosages.

Elle est donc plantée dans un recoin humide du jardin qui ne voit jamais le soleil. Bien qu’elle soit très lente à se développer, justement à cause de ce besoin constant de fraîcheur, je trouve qu’elle vaut bien quelques efforts car ce Polystichum avec ses larges pinnules spinuleuses possède une originalité certaine.

Woodwardia orientalis

Samedi 19 décembre 2009

woodwardia orientalis

Le genre Woodwardia a été nommé en hommage au botaniste anglais Thomas Woodward.

Compte tenu de ses origines ( Japon, Chine, Himalaya et Philippines) la rusticité n’est pas son fort, aussi est-il plus prudent en zone 8 de l’abriter pendant les périodes les plus froides de l’hiver.

Outre son feuillage retombant, d’un beau vert intense et brillant, ce qui fait le charme de cette fougère bulbillifère  ce sont les petites plantules qui se développent directement sur le dessus de la fronde comme chez  Asplenium bulbiferum. Une fois détachées et replantées dans un substrat léger, elles permettent de reproduire fidèlement la plante à la façon du bouturage.