Archive pour la catégorie ‘La fougère de la semaine’

Pyrrosia sheareri

Samedi 12 décembre 2009

pyrrosia sheareri

Pyrrosia sheareri est originaire de Taïwan, de Chine et du Vietnam.
Bien que Pyrrosia soit un genre plutôt tropical, celui-ci est assez rustique puisqu’il est donné pour résister jusqu’à -12°.
C’est une espèce qui se développe le plus souvent sur les rochers et les falaises, plus rarement sur les arbres.
De ces habitats on peut en déduire une préférence pour les substrats légers et drainants, ainsi qu’une bonne résistance à la sécheresse.
Le contraste entre le vert bouteille du dessus de la fronde et le revêtement pileux argenté du revers renforce son apparence atypique pour une fougère.
Il est à noter que Pyrrosia sheareri reste utilisé dans la médecine chinoise pour traiter l’asthme et les affections bronchiques.

Asplenium antiquum ‘Osaka’

Samedi 5 décembre 2009

asplenium antiquum osaka

Asplenium antiquum ressemble beaucoup à Asplenium nidus avec lequel on peut le confondre mais il s’en distingue par des frondes plus étroites et nettement terminées en pointe à l’apex, une nervure centrale proéminente et arrondie au revers, et des sores présents seulement dans la partie supérieure des frondes.
Le cultivar ‘Osaka’ possède des frondes aux bords fortement ondulés.
Sa culture est semblable à celle de l’ Asplenium nidus, à savoir dans un pot pas trop grand, dans un substrat léger maintenu tout juste humide.
Compte tenu de ses origines qui sont la Corée, Taiwan et le Japon, on peut s’attendre à ce qu’il soit un peu plus résistant au froid que l’Asplenium nidus qui est une espèce nettement tropicale. C’est également une plante plus robuste et à la croissance plus forte.

Dryopteris munchii

Samedi 28 novembre 2009

dryopteris munchii

Cette fougère est originaire de la région du Chiapas au Mexique.
Sa rusticité inattendue sous notre climat s’explique par le fait que cette plante de montagne se développe à une altitude de 2000 mètres, ce qui lui permet d’endurer nos hivers.
Bien que ce ne soit pas une plante très haute, ni exubérante, son feuillage attire l’attention par son vert chaleureux.
Comme les autres Dryopteris il est résistant et ne demande pas beaucoup d’entretien.

Asplenium prolongatum

Samedi 21 novembre 2009

asplenium prolongatum

Asplenium prolongatum est une fougère de petite taille originaire de l’Inde, de la Chine et du Japon.
Comme le suggère son nom d’espèce prolongatum, elle possède un rachis notablement allongé et terminé en forme de fouet, que l’on désigne par le terme botanique de cirrhe.

Ce rachis, pourvu d’un bourgeon à son extrémité, est apte à donner naissance à une nouvelle plante, pouvant ainsi former de larges colonies.

Le feuillage très découpé est presque rigide et d’un vert foncé, comme vernissé. C’est une plante qui demande une forte humidité.

Asplenium flaccidum

Samedi 14 novembre 2009

Asplenium flaccidum

Asplenium flaccidum est une fougère dont l’aire de distribution s’étend de la Nouvelle Zélande à l’Australie. Son nom d’espèce flaccidum fait référence à la flaccidité, c’est à dire à l’absence de rigidité de ses frondes. Si le terme flasque est généralement peu élogieux, dans le cas présent c’est tout de même ce qui confère à la plante son caractère insolite et gracieusement retombant !
Selon Patrick J.Brownsey et John C.Smith-Dodsworth, auteurs de  New Zealand Ferns and Allied Plants , il existe deux sous espèces : subsp haurakiense et subsp  flaccidum . Je possède la forme type qui s’appelle donc Asplenium flaccidum susp.flaccidum .

C’est une plante généralement épiphyte, plus rarement terrestre. Comme la rusticité n’est pas son fort, je la cultive en pot, mais une culture en suspension serait certainement plus appropriée pour mettre en valeur son port retombant. Des arrosages fréquents sont indispensables car elle déteste la chaleur. Par des températures caniculaires, elle ne produit plus aucune fronde, jusqu’au retour de températures plus fraiches et d’une ambiance plus humide. Ceci explique qu’elle soit au mieux de sa forme au printemps, et plus curieusement au beau milieu de l’automne quand les précipitations sont abondantes. Son développement est lent et elle ne produit que quelques frondes par an, mais qui sont incroyablement coriaces.

Pour résumer disons que c’est une plante qui se mérite.

Microgramma vaccinifolia

Samedi 7 novembre 2009

Le genre Microgramma regroupe de petites fougères épiphytes tropicales. Leur taille minuscule et leur apparence insolite en font des plantes très recherchées.

Comme elles demandent une hygrométrie élevée, elles sont généralement proposées comme plantes de terrarium. Mais il est également possible de les cultiver dans des paniers suspendus.

Les deux éléments clés pour la réussite de leur culture sont une hygrométrie comprise entre 60 et 80 % d’humidité et un excellent drainage. En effet dans la nature elles se développent sur le tronc des arbres et ne disposent donc que d’une mince couche se substrat pour vivre. En aucun cas leurs rhizomes ne doivent être enterrés sous peine de pourrir.

Microgramma vaccinifolia doit son nom d’espèce à la ressemblance de ses frondes avec les feuilles des plantes appartenant au genre Vaccinium, comme les airelles et les myrtilles, bien qu’il n’ait bien sûr aucune parenté avec elles !

Arachniodes standishii

Samedi 24 octobre 2009

Le nom commun de cette fougère ‘Upside down fern’, que l’on pourrait tenter de traduire par ‘fougère retournée’ , exprime bien la singularité qui la caractérise.

Comme la forme des pinnules est quelque peu convexe et que de plus elles sont orientées vers le bas, contrairement à ce que l’on observe généralement chez les autres fougères, cela donne l’impression que les frondes sont retournées, alors qu’elles sont bien dans leur position normale.

L’effet produit, bien qu’inhabituel, n’est pas déplaisant. Comme les autres Arachniodes, celui-ci ne produit que quelques frondes annuellement, ce qui donne à la touffe un aspect aéré.

Cystopteris bulbifera

Samedi 17 octobre 2009

Cette fougère est native du Middle West et du Nord Est de l’Amérique du Nord.

C’est certainement au printemps, quand le contraste entre les stipes de teinte acajou et le feuillage vert clair est à son apogée, que la plante est au mieux de sa forme. Plus tard en saison, dès la fin de l’été, si celui ci a été sec et chaud, le feuillage commence à décliner.

Mais c’est bien le seul reproche que l’on puisse faire à cette espèce très facile à cultiver qui accepte, et même apprécie, les sols calcaires dans son habitat naturel.

Son nom d’espèce bulbifera lui a été donné à cause de son aptitude à produire au revers des frondes de minuscules bulbilles, semblables à des petits pois, qui se détachent facilement et qui en germant, donnent directement naissance à de nouvelles fougères.

On peut dire qu’entre la production de spores et celle de bulbilles cette fougère dispose d’armes de reproduction massives !

Dryopteris crassirhizoma

Samedi 10 octobre 2009

Le Dryopteris crassirhizoma est une fougère au développement assez imposant comme le suggère son nom d’espèce, crassirhizoma , qui s’applique à son volumineux rhizome.

Comme c’est le cas pour beaucoup d’espèces originaires d’Asie, le feuillage arbore des teintes vives au printemps, en l’occurrence un séduisant vert vif.

Le port en gerbe et l’extrémité délicatement recourbée des frondes ajoutent au charme de cette plante.

Je n’ai pas noté d’exigence particulière quant à la nature du sol, ni sur son humidité.

Polystichum vestitum

Samedi 3 octobre 2009

Le Polystichum vestitum est une espèce endémique de Nouvelle Zélande qui se distingue par un épais revêtement d’écailles mordorées le long du rachis, et des frondes  persistantes d’un beau vert brillant qui donnent l’impression de refléter la lumière.

Comme presque toutes les fougères néo-zélandaises elle apprécie la fraîcheur et l’humidité, ce qui fait qu’elle devrait être parfaitement à son aise en climat océanique. A l’inverse, ce n’est pas une espèce à conseiller dans les régions à étés chauds et secs.

Quand il fait très chaud, elle demande des arrosages pour continuer à produire de nouvelles frondes, sinon elle entre en repos jusqu’au retour d’un temps plus frais.

C’est assurément une fougère que l’on remarque de loin par son originalité.