Blechnum blechnoides

2 janvier 2010

blechnum blechnoides

Blechnum blechnoides est une fougère distribuée dans les régions côtières du Chili et de la Nouvelle Zélande.

Bien que l’espèce néo zélandaise ait longtemps été considérée comme une espèce distincte, connue sous le nom de Blechnum banksii, il est à présent établi qu’elle est identique à l’espèce chilienne, jusqu’alors connue  sous le nom de Blechnum leyboldtianum. Toutes deux doivent désormais être  désignées comme Blechnum blechnoides.

Comme de nombreuses espèces de Blechnum, celle-ci présente un dimorphisme foliaire. Les frondes stériles de forme linéaire portent des pennes plus ou moins arrondies, curieusement disposées en zigzag, qui évoquent, surtout dans la partie inférieure, un ruban de croquet.

Comme c’est souvent le cas chez les Blechnum les jeunes pousses sont joliment teintées de rouge.

Polystichum setigerum

26 décembre 2009

polystichum setigerum

Polystichum setigerum est un hybride fertile entre Polystichum braunii et Polystichum munitum, originaire des forêts humides de la Colombie – Britannique et du sud est de l’Alaska.

De par ses origines on devine aisément que c’est une fougère qui apprécie la fraîcheur, et de fait elle se développe mal en climat chaud. Je le constate ici, pendant les périodes les plus chaudes de l’été, où elle manifeste rapidement son malaise par un début de flétrissement auquel il faut remédier par des arrosages.

Elle est donc plantée dans un recoin humide du jardin qui ne voit jamais le soleil. Bien qu’elle soit très lente à se développer, justement à cause de ce besoin constant de fraîcheur, je trouve qu’elle vaut bien quelques efforts car ce Polystichum avec ses larges pinnules spinuleuses possède une originalité certaine.

Woodwardia orientalis

19 décembre 2009

woodwardia orientalis

Le genre Woodwardia a été nommé en hommage au botaniste anglais Thomas Woodward.

Compte tenu de ses origines ( Japon, Chine, Himalaya et Philippines) la rusticité n’est pas son fort, aussi est-il plus prudent en zone 8 de l’abriter pendant les périodes les plus froides de l’hiver.

Outre son feuillage retombant, d’un beau vert intense et brillant, ce qui fait le charme de cette fougère bulbillifère  ce sont les petites plantules qui se développent directement sur le dessus de la fronde comme chez  Asplenium bulbiferum. Une fois détachées et replantées dans un substrat léger, elles permettent de reproduire fidèlement la plante à la façon du bouturage.

Pyrrosia sheareri

12 décembre 2009

pyrrosia sheareri

Pyrrosia sheareri est originaire de Taïwan, de Chine et du Vietnam.
Bien que Pyrrosia soit un genre plutôt tropical, celui-ci est assez rustique puisqu’il est donné pour résister jusqu’à -12°.
C’est une espèce qui se développe le plus souvent sur les rochers et les falaises, plus rarement sur les arbres.
De ces habitats on peut en déduire une préférence pour les substrats légers et drainants, ainsi qu’une bonne résistance à la sécheresse.
Le contraste entre le vert bouteille du dessus de la fronde et le revêtement pileux argenté du revers renforce son apparence atypique pour une fougère.
Il est à noter que Pyrrosia sheareri reste utilisé dans la médecine chinoise pour traiter l’asthme et les affections bronchiques.

Asplenium antiquum ‘Osaka’

5 décembre 2009

asplenium antiquum osaka

Asplenium antiquum ressemble beaucoup à Asplenium nidus avec lequel on peut le confondre mais il s’en distingue par des frondes plus étroites et nettement terminées en pointe à l’apex, une nervure centrale proéminente et arrondie au revers, et des sores présents seulement dans la partie supérieure des frondes.
Le cultivar ‘Osaka’ possède des frondes aux bords fortement ondulés.
Sa culture est semblable à celle de l’ Asplenium nidus, à savoir dans un pot pas trop grand, dans un substrat léger maintenu tout juste humide.
Compte tenu de ses origines qui sont la Corée, Taiwan et le Japon, on peut s’attendre à ce qu’il soit un peu plus résistant au froid que l’Asplenium nidus qui est une espèce nettement tropicale. C’est également une plante plus robuste et à la croissance plus forte.

Dryopteris munchii

28 novembre 2009

dryopteris munchii

Cette fougère est originaire de la région du Chiapas au Mexique.
Sa rusticité inattendue sous notre climat s’explique par le fait que cette plante de montagne se développe à une altitude de 2000 mètres, ce qui lui permet d’endurer nos hivers.
Bien que ce ne soit pas une plante très haute, ni exubérante, son feuillage attire l’attention par son vert chaleureux.
Comme les autres Dryopteris il est résistant et ne demande pas beaucoup d’entretien.

Asplenium prolongatum

21 novembre 2009

asplenium prolongatum

Asplenium prolongatum est une fougère de petite taille originaire de l’Inde, de la Chine et du Japon.
Comme le suggère son nom d’espèce prolongatum, elle possède un rachis notablement allongé et terminé en forme de fouet, que l’on désigne par le terme botanique de cirrhe.

Ce rachis, pourvu d’un bourgeon à son extrémité, est apte à donner naissance à une nouvelle plante, pouvant ainsi former de larges colonies.

Le feuillage très découpé est presque rigide et d’un vert foncé, comme vernissé. C’est une plante qui demande une forte humidité.

Asplenium flaccidum

14 novembre 2009

Asplenium flaccidum

Asplenium flaccidum est une fougère dont l’aire de distribution s’étend de la Nouvelle Zélande à l’Australie. Son nom d’espèce flaccidum fait référence à la flaccidité, c’est à dire à l’absence de rigidité de ses frondes. Si le terme flasque est généralement peu élogieux, dans le cas présent c’est tout de même ce qui confère à la plante son caractère insolite et gracieusement retombant !
Selon Patrick J.Brownsey et John C.Smith-Dodsworth, auteurs de  New Zealand Ferns and Allied Plants , il existe deux sous espèces : subsp haurakiense et subsp  flaccidum . Je possède la forme type qui s’appelle donc Asplenium flaccidum susp.flaccidum .

C’est une plante généralement épiphyte, plus rarement terrestre. Comme la rusticité n’est pas son fort, je la cultive en pot, mais une culture en suspension serait certainement plus appropriée pour mettre en valeur son port retombant. Des arrosages fréquents sont indispensables car elle déteste la chaleur. Par des températures caniculaires, elle ne produit plus aucune fronde, jusqu’au retour de températures plus fraiches et d’une ambiance plus humide. Ceci explique qu’elle soit au mieux de sa forme au printemps, et plus curieusement au beau milieu de l’automne quand les précipitations sont abondantes. Son développement est lent et elle ne produit que quelques frondes par an, mais qui sont incroyablement coriaces.

Pour résumer disons que c’est une plante qui se mérite.

Microgramma vaccinifolia

7 novembre 2009

Le genre Microgramma regroupe de petites fougères épiphytes tropicales. Leur taille minuscule et leur apparence insolite en font des plantes très recherchées.

Comme elles demandent une hygrométrie élevée, elles sont généralement proposées comme plantes de terrarium. Mais il est également possible de les cultiver dans des paniers suspendus.

Les deux éléments clés pour la réussite de leur culture sont une hygrométrie comprise entre 60 et 80 % d’humidité et un excellent drainage. En effet dans la nature elles se développent sur le tronc des arbres et ne disposent donc que d’une mince couche se substrat pour vivre. En aucun cas leurs rhizomes ne doivent être enterrés sous peine de pourrir.

Microgramma vaccinifolia doit son nom d’espèce à la ressemblance de ses frondes avec les feuilles des plantes appartenant au genre Vaccinium, comme les airelles et les myrtilles, bien qu’il n’ait bien sûr aucune parenté avec elles !

Arachniodes standishii

24 octobre 2009

Le nom commun de cette fougère ‘Upside down fern’, que l’on pourrait tenter de traduire par ‘fougère retournée’ , exprime bien la singularité qui la caractérise.

Comme la forme des pinnules est quelque peu convexe et que de plus elles sont orientées vers le bas, contrairement à ce que l’on observe généralement chez les autres fougères, cela donne l’impression que les frondes sont retournées, alors qu’elles sont bien dans leur position normale.

L’effet produit, bien qu’inhabituel, n’est pas déplaisant. Comme les autres Arachniodes, celui-ci ne produit que quelques frondes annuellement, ce qui donne à la touffe un aspect aéré.