Archive pour septembre 2008

Polystichum proliferum

Samedi 27 septembre 2008

Le Polystichum proliferum est une fougère originaire d’Australie,à ne pas confondre avec le Polystichum setiferum ‘Proliferum’.

Signalons au passage qu’il s’agit d’un nom tombé en désuétude, puisque la plupart des Polystichum setiferum portent des bulbilles.

Pour en revenir à notre Polystichum proliferum, les frondes portent une ou plusieurs bulbilles à leur extrémité.

Le feuillage, d’un beau vert foncé comme celui des conifères, est remarquablement épais et rigide, alors que les jeunes frondes arborent un joli camaïeu de teintes claires à foncées.

Avec le temps cette fougère au rhizome puissant peut former une ébauche de tronc.

Pellaea falcata

Samedi 20 septembre 2008

C’est une fougère que je trouve plutôt lente à s’établir au jardin et placée à l’ombre elle végète.

Elle réclame à peu près les mêmes conditions de culture que les Cheilanthes, à savoir une exposition lumineuse et chaude et un sol bien drainant.

En zone 8, qui est sa limite de rusticité, il ne faut pas la planter dans un sol retenant l’humidité en hiver .

Pendant l’été, elle s’accommode bien d’arrosages irréguliers.

Comme le Pellaea rotundifolia, elle est originaire de Nouvelle Zélande.

Cyathea tomentosissima

Samedi 13 septembre 2008

Cette fougère, originaire de Nouvelle Guinée, est d’une taille relativement modeste pour une fougère arborescente, puisque dans son habitat naturel la hauteur du tronc est d’environ 1 m pour un diamètre de 7 cm, les frondes atteignant entre 1 m et 1m50 de long.

Comme l’épithète tomentosissima le suggère, ce Cyathea porte une abondante couverture de soies de teinte brune à rouille. Sur les frondes bipennées à tripennées, les pinnules assez largement espacées donnent un aspect léger et aérien.

Du fait de son introduction encore récente en Europe, on dispose de peu d’informations quant à sa résistance au froid. On estime qu’elle doit être de l’ordre de 0°. C’est ce que j’ai pu vérifier avec cette jeune plante qui a bien supporté dès son premier hiver des températures proches de 0. La culture en pot semble s’imposer en attendant d’en savoir plus quant à son seuil de rusticité.

J’ai également remarqué qu’elle était beaucoup plus sensible à la sécheresse que le sont les Dicksonia. Ses frondes moins solides se mettent alors à pendre de façon assez alarmante. Même en hiver il faut continuer à surveiller qu’elle ne manque pas d’humidité.

Faire également attention pendant l’arrosage à ne pas verser trop d’eau sur le feuillage qui en raison de sa forte pilosité possède une surprenante capacité à retenir les gouttes d’eau. Les frondes se mettent alors à ployer excessivement et le stipe peut se casser subitement comme du verre. J’ai ainsi bêtement cassé plusieurs frondes.

Mis à part ces quelques recommandations, c’est une plante qui n’est pas trop exigeante.

Polypodium australe ‘Omnilacerum Oxford’

Samedi 6 septembre 2008

Cette forme très décorative de Polypodium australe est également connue sous le synonyme de ‘Omnilacerum Superbum’.

Les frondes présentent des pennes lacérées sur toute la longueur.

Contrairement à nombre de cultivars de Polypodium australe, celui-ci est fertile.

La tenue du feuillage aux intempéries hivernales est exceptionnelle. Par contre, les nouvelles frondes ne font leur apparition que tardivement, au début de l’été.