Archive pour la catégorie ‘La fougère de la semaine’

Dryopteris sublacera

Samedi 2 juillet 2011

Dryopteris sublacera

Dryopteris sublacera est une fougère native des forêts situées en altitude en Chine, à Taïwan et dans l’Himalaya.

Elle possède un feuillage persistant assez épais et son petit développement, de 30 à 60 cm de haut, associé à un port de frondes plutôt horizontal, en font une excellente plante de bordure.

La teinte du feuillage est une combinaison de vert pomme, plus grisé sur l’envers de la fronde.

Elle est associée ici à  Saxifraga stolonifera couramment vendu comme plante d’intérieur alors que c’est une plante qui se montre parfaitement rustique et qui apprécie la mi-ombre et un sol humifère.

Woodwardia fimbriata

Samedi 25 juin 2011

Woodwardia fimbriata

Le genre Woodwardia regroupe quelques unes des fougères au plus grand développement qui puissent se cultiver dans les jardins,  à l’exception bien sûr des fougères arborescentes.

Cette espèce, native du Nord Ouest de l’Amérique et qui peut atteindre dans son habitat d’origine 2 mètres, est à juste titre surnommée ‘Giant chain fern’.

Comme toutes les blechnacées elle est réfractaire au calcaire et demande pour atteindre tout son potentiel un sol frais à humide.

Elle constitue une excellente alternative à d’autres espèces du genre, telles que Woodwardia unigemmata, Woodwardia radicans ou encore Woodwardia orientalis, qui bien que plus spectaculaires de par la vive coloration de leurs nouvelles frondes, s’avèrent malheureusement de faible rusticité.

Woodwardia fimbriata, moyennant un paillage pour l’hiver, pourra être cultivé en pleine terre sans problème  jusqu’en zone 8.

Polystichum parvipinnulum

Samedi 18 juin 2011

Polystichum parvipinnulum

Il n’existe malheureusement que peu d’informations concernant Polystichum parvipinnulum, une fougère native de Taïwan, cette espèce peu courante ne figurant pas dans les ouvrages à l’intention du grand public.

En revanche, elle figure dans le volume 1 de Ferns of Taiwan et c’est bien là l’une des seules sources d’information fiables concernant cette plante, mais hélas  cet ouvrage n’est pas traduit en anglais.

Ce que je peux en dire après deux ans de culture dans mon jardin, c’est que cette fougère fait preuve d’une rusticité assez inattendue pour une espèce originaire de Taïwan. Certes elle a bénéficié de la protection d’une couche de feuilles mortes en hiver, mais son feuillage  s’est montré assez résistant  face aux intempéries hivernales. Au printemps de nouvelles frondes sont apparues rapidement. Les frondes, bipennées et de forme lancéolée, sont portées par des stipes plutôt longs et largement revêtus d’écailles beiges à ocres. Le feuillage d’une teinte vert clair à son apparition vire à un vert plus soutenu et très brillant à maturité. Comme la plante est encore jeune, elle n’a pas produit de fronde fertile. Sa culture est facile et elle semble bien supporter la mi ombre.

Gymnocarpium dryopteris ‘Plumosum’

Samedi 11 juin 2011

Gymnocarpium dryopteris 'Plumosum'

Gymnocarpium dryopteris , plus connue sous le nom de fougère du chêne, possède une aire de distribution assez large dans les régions tempérées et froides de l’hémisphère  Nord ,incluant l’ Europe, l’ Amérique et l ‘Asie.

C’est une espèce des sols acides qui se développe bien dans l’humus des sous bois, bien qu’elle puisse également s’implanter dans les murs pour peu qu’elle dispose d’une mince couche d’humus.

Grâce à des rhizomes traçants elle peut coloniser de vastes étendues et constitue donc un excellent couvre sol en situation ombragée, là où nombre d’autres plantes refuseront de s’implanter. Mais comme son enracinement reste superficiel, il est facile de la contrôler.

Les frondes présentent  la particularité d’ avoir le limbe disposé horizontalement par rapport au stipe. L’aspect général de cette fougère est très gracile mais elle n’en n’est pas moins résistante. La variété  ‘Plumosum’ se distingue de l’espèce type par ses pinnules profondément lobées dont les bords ont tendance à se recourber vers le bas. Elle est ici associée à Acorus gramineus ‘Ogon’ avec qui elle partage des besoins similaires et dont le développement en hauteur est comparable.

Dryopteris australis

Samedi 4 juin 2011

Dryopteris australis

Dryopteris australis est un hybride stérile entre Dryopteris celsa et Dryopteris ludoviciana. Très souvent chez les fougères,  les hybrides sont des plantes vigoureuses et en cela Dryopteris australis ne déroge pas à la règle.

De part sa haute stature qui peut atteindre 1m50 dans de bonnes conditions et de son port vertical bien ordonné, cette fougère s’intègre très bien dans des massifs de plantes vivaces hautes. Elle accepte un emplacement mi ensoleillé et se montre assez  résistante en sol sec, en tout cas bien mieux que ses géniteurs.

Elle tient ici compagnie à des hémérocalles et à un Hedychium  ‘Tara’ qu’elle accompagne avec beaucoup d’élégance.

Les fougères n’ont pas leur pareil pour à la fois mettre en valeur et tempérer l’excentricité des plantes à l’apparence exotique.

Asplenium scolopendrium ‘Golden Queen’

Samedi 28 mai 2011

Asplenium scolopendrium'Golden Queen'

Asplenium scolopendrium ‘Golden Queen’  est  également connu sous le synonyme de Asplenium scolopendrium (Crispum goup) ‘ Golden Queen’.

Ce cultivar appartient au groupe Crispum qui rassemble  des formes de l’espèce ayant en commun des frondes dont les marges sont  ondulées.

‘Golden Queen’ possède en plus la particularité d’avoir des frondes marquées de stries d’une teinte plus claire. Lorsque la plante est cultivée totalement à l’ombre, ces stries sont peu visibles, mais si la plante est trop exposée aux rayons du soleil, le feuillage risque de brûler.

Malheureusement comme tous les membres du groupe Crispum ‘Golden Queen’ est une forme stérile ne produisant pas de spores, par conséquent la multiplication végétative est le seul moyen de propagation.

Adiantum raddianum ( cultivar inconnu )

Samedi 21 mai 2011

Adiantum raddianum (cultivar inconnu)

Le célébrissime  Adiantum raddianum a donné naissance à de nombreux cultivars, pour lesquels il n’existe malheureusement pas  de documentation très fiable.

Ce cultivar non étiqueté, trouvé dans une jardinerie présente des pinnules profondément échancrées, en forme de goutte d’eau.

Pour réussir sa culture il faut pouvoir lui procurer une atmosphère pas trop sèche et éviter de laisser de l’eau stagner dans le fond de la soucoupe car ses racines sont très sensibles à l’excès d’humidité. C’est la raison pour laquelle il faut éviter de le planter dans un pot trop grand, car alors les racines ne disposent pas d’une aération suffisante.

Il faut également éviter de mouiller le feuillage, surtout s’il ne peut pas sécher rapidement, comme ce serait le cas si la plante était cultivée à l’extérieur, car alors il y a risque de moisissures, d’où la nécessité d’une ventilation suffisante.

En résumé pour réussir sa culture il faut un substrat bien drainant, maintenu pas trop humide, une bonne aération et un air pas trop sec. Il faut bien reconnaitre que toutes ces conditions à réunir n’en font pas une plante d’intérieur des plus faciles. Or il s’agit de la fougère d’intérieur la plus largement proposée, cherchez l’erreur …

Arachniodes miqueliana

Samedi 14 mai 2011

Arachniodes miqueliana

Arachniodes miqueliana est une espèce native de la Chine, du Japon et de la Corée.

Bien que ma plante soit encore jeune, il me semble que ce soit une fougère de culture facile, avec un rhizome rampant qui produit des frondes avec parcimonie.

Contrairement à la majorité des espèces de Arachniodes qui possèdent des frondes à la texture plutôt coriace et d’aspect brillant, les frondes de cette espèce sont plus fines et souples et sont recouvertes d’un léger duvet qui leur confère un aspect plus mat.

Le feuillage est très découpé, tripenné à quadripenné, et sa teinte vert clair est réjouissante. Pour un contraste optimal avec d’autres fougères, il gagnera à être associé avec des feuillages plus sombres et moins découpés, comme ceux des différentes espèces de Cyrtomium, par exemple Cyrtomium falcatum ou encore Cyrtomium fortunei.

Polystichum microchlamys

Samedi 7 mai 2011

Polystichum microchlamys

Polystichum microchlamys est une fougère dont l’aire de distribution s’étend de l’Alaska au Japon, incluant l’archipel des Aléoutiennes.

Compte tenu de ces origines, je ne la conseillerai pas pour les jardins situés dans les parties les plus chaudes de notre pays, mais elle devrait bien se plaire le long du littoral atlantique.

A défaut il faudra la placer dans la partie la plus fraiche du jardin où elle sera à l’abri des grosses chaleurs et de la sécheresse.

Comme le feuillage est bien persistant et le développement modéré, c’est une candidate parfaite pour les bordures, associée avec d’autres plantes amatrices de fraicheur, par exemple des heuchères ou encore des saxifrages stolonifères qu’elle ne risquera pas de concurrencer.

Platycerium grande

Samedi 30 avril 2011

Platycerium grande

Si Platycerium bifurcatum est l’espèce la plus largement commercialisée du genre , on peut avoir la chance de dénicher d’autres espèces moins courantes, comme ce Platycerium grande.

Platycerium grande possède des frondes stériles qui sont  larges, dressées et profondément lobées.

Tandis que chez Platycerium bifurcatum les sporanges sont répartis en aplats à l’extrémité de chaque segment des frondes fertiles, Platycerium grande ne possède que deux amas de sporanges par fronde fertile, de forme semi circulaire, disposé au creux du sinus formé au niveau de la seconde ramification des frondes.

Pour l’instant ma plante ne possède pas de fronde fertile, mais je patiente car elle est encore toute jeune. Elle est cultivée dans un panier en bois ajouré qui assure une bonne aération aux racines ainsi qu’un substrat très léger, composé pour partie d’écorce. C’est une plante qui demande de la chaleur et beaucoup de luminosité, c’est pourquoi je la cultive en suspension dans une pièce très lumineuse où elle se trouve à moins d’un mètre de la fenêtre.

Son principal ennemi est l’excès d’humidité, surtout en période hivernale où elle entre en repos végétatif. A cette saison un arrosage mensuel, effectué en laissant tremper la plante un bon quart d’heure dans une bassine d’eau, suffit à la maintenir en bonne santé. A la belle saison, la fréquence des arrosages pourra être ramenée à une dizaine de jours, en fonction bien sûr des températures. Plus celle-ci seront élevées et plus les arrosages seront fréquents.