Archive pour la catégorie ‘La fougère de la semaine’

Pyrrosia eleagnifolia

Samedi 12 février 2011

Pyrrosia serpens

Bien que Pyrrosia eleagnifolia ait longtemps été confondu avec Pyrrosia serpens, il est à présent clairement établi qu’il s’agit là de deux espèces distinctes.

Pyrrosia eleagnifolia est une espèce endémique de Nouvelle Zélande tandis que Pyrrosia serpens n’est connu que dans les Iles du Pacifique.

Malgré sa petite taille et ses  rhizomes filiformes, cette fougère épiphyte s’avère très facile à cultiver en intérieur, où elle résiste remarquablement bien à une faible hygrométrie et à des arrosages  épisodiques. Cela n’a rien de surprenant  car dans son habitat naturel elle semble avoir une prédilection pour les emplacements ensoleillés. La forme des frondes est très variable. Les frondes stériles sont de forme arrondie et les frondes fertiles sont plus grandes et allongées. Elles ont une texture plutôt épaisse et presque succulente, ce qui témoigne de la résistance de la plante à la sécheresse.

Les points importants à respecter pour sa culture sont un substrat léger et drainant que l’on laissera sécher légèrement entre les arrosages et une lumière abondante. Les rhizomes ne doivent surtout pas être enterrés, mais libres de ramper à la surface du substrat.

Aglaomorpha coronans

Samedi 5 février 2011

Aglaomorpha coronans

Aglaomorpha coronans est une fougère épiphyte dont l’aire de distribution recouvre le Bangladesh, l’Inde, la Chine, Taïwan, l’Asie du Sud-Est, la Malaisie et les Iles Ryuku.

C’est l’espèce du genre Aglaomorpha la plus fréquemment cultivée, non sans raison car c’est une plante d’intérieur très résistante. Elle possède des frondes pennatifides érigées, coriaces et d’un beau vert foncé. Avec le temps, la base des frondes devient brune et prend une texture parcheminée. Elle sert à collecter les déchets organiques.

Cette fougère supporte bien mieux que d’autres une faible hygrométrie intérieure et des arrosages irréguliers. Il est d’ailleurs vivement conseillé de laisser le substrat sécher légèrement entre deux arrosages car elle redoute l’humidité excessive au niveau des racines. Comme il s’agit d’une espèce épiphyte, elle demande un substrat léger et une forte luminosité.

Microgramma nitida

Samedi 29 janvier 2011

Microgramma nitida

Microgramma nitida est une petite fougère épiphyte, native d’Amérique Centrale, de la Barbade et de la Jamaïque.
Elle possède de longs rhizomes rampants, densément recouverts d’écailles, et porte des frondes entières, glabres, légèrement épaisses et très brillantes.

Il lui faut une bonne luminosité, et comme pour toutes les fougères épiphytes, un substrat léger et grossier. En hiver, quans la croissance est ralentie, voire nulle, je laisse le substrat sécher entre deux arrosages car les rhizomes sont très sensibles à la pourriture.

C’est une espèce d’intérieur de culture facile qui ne craint finalement que les excès d’humidité.

Davallia fejeensis

Samedi 22 janvier 2011

Davallia fejeensis

Comme son nom d’espèce l’indique Davallia fejeensis est originaire des Iles Fidji.

C’est une espèce variable dont de nombreuses formes sont cultivées, certaines d’entre elles n’étant pas nommées. C’est pourquoi je ne suis pas en mesure d’identifier avec certitude celle-ci.

Quoi qu’il en soit, c’est une merveille de finesse au feuillage très divisé et aux frondes retombantes.

Pour compliquer encore les choses Davallia fejeensis peut s’ hybrider avec Davallia solida , raison pour laquelle il est souvent classé  comme étant une variété de ce dernier, et nommé Davallia solida var.fejeensis.

Les espèces appartenant au genre Davallia sont généralement de culture facile, et celle-ci ne fait pas exception, à condition de respecter quelques précautions, comme le choix d’un contenant pas trop profond car l’enracinement reste superficiel, un substrat léger et drainant ainsi qu’une exposition bien lumineuse.

Blechnum appendiculatum

Samedi 15 janvier 2011

Blechnum appendiculatum

Blechnum appendiculatum présente une forte ressemblance avec Blechnum occidentale avec lequel il peut aisément être confondu. Pourtant les sujets de  Blechnum appendiculatum se différencient par la présence d’ écailles au revers du rachis.

Selon le Fern Grower’s Manual il existerait deux formes différentes de Blechnum appendiculatum qui pourraient appartenir à deux espèces distinctes.

Le premier type présente des écailles pointues à la face inférieure du rachis. A maturité les stipes conservent mieux leur teinte rouge et le feuillage reste d’un vert jaune.

Les plantes du second type possèdent de minuscules écailles glanduleuses à la face inférieure du stipe, qui bien que rougeâtre quand il est jeune, vire au vert à maturité, le feuillage devenant alors d’un vert très foncé.

Ma plante possède toutes les caractéristiques du second type. Ce Blechnum qui se propage au moyen de ses stolons peut être une plante invasive en climat tropical.

Polypodium levigatum

Samedi 8 janvier 2011

Polypodium levigatum

Ce Polypodium natif de l’Amérique Centrale et de l’Amérique du Sud présente un feuillage assez atypique pour un membre du  genre.

Alors que la plupart des espèces de Polypodium possèdent des frondes pennées à pennatifides, celui-ci se démarque par des frondes simples et entières, de forme elliptique à lancéolée.

Le feuillage est d’un  curieux vert bleuté  glauque ce que traduit bien l’autre synonyme communément admis de Polypodium glaucophyllum.

Les longs rhizomes sont d’un vert plus grisé de même que le revers des frondes.

Comme pour toute espèce native de l’Amérique tropicale il lui faut de la chaleur et de l’humidité.

Adiantum capillus-veneris

Samedi 1 janvier 2011

Adiantum capillus-veneris

Adiantum capillus-veneris est l’une des espèce du genre la plus largement distribuée. Elle est présente sur tous les continents, avec une prédilection pour les régions tropicales et tempérées chaudes.

En France cet  Adiantum est essentiellement distribué dans la moitié sud du pays , se faisant plus rare dans la moitié nord, à l’exception de quelques zones du littoral breton. C’est dans les Alpes-Maritimes et en Corse qu’il est le plus répandu.

Dans la nature on le trouve  à des emplacements ombragés, là où l’eau s’écoule  sur la roche calcaire. Puits, lavoirs, grottes et falaises sont ses habitats de prédilection car il peut y trouver une fraîcheur permanente nécessaire à son développement optimal.

Le principal  problème pour le jardinier désireux de l’accueillir est de trouver un emplacement répondant à ces exigences de fraîcheur. J’ai partiellement  résolu cette difficulté en le plantant près du robinet d’arrivée d’eau, de sorte qu’il bénéficie d’une atmosphère un peu plus humide que le reste du jardin.

Tectaria zeylanica

Samedi 25 décembre 2010

Tectaria zeylanica

Tectaria zeylanica, que l’on rencontre aussi sous le nom évocateur de Quercifilix zeylanica à cause de la ressemblance de ses frondes avec les feuilles du chêne, est une petite fougère originaire de Ceylan, également présente  au Sri Lanka, en Inde, au Vietnam et à Taïwan.

Compte tenu de ses origines, c’est bien sûr une espèce à cultiver à l’intérieur, très demandeuse en humidité et une bonne candidate pour la culture en terrarium.

Le dimorphisme foliaire est fortement  prononcé. Les frondes fertiles (non présentes au moment de la photo), au port nettement érigé, se composent d’un stipe très allongé et d’un limbe contracté portant des sporanges acrostichoïdes, c’est-à-dire éparpillés  sur toute la surface du limbe.

Le semis de spores est très rapide et  facile à réussir dans une atmosphère saturée en humidité.

Vittaria stipitata

Samedi 18 décembre 2010

Vittaria stipitata

Vittaria est un genre pantropical qui rassemble environ 50 espèces.

Le nom du genre dérive du latin vitta qui signifie ruban ou lanière, en référence  à l’aspect longiligne des frondes.

Il est vrai que cette plante avec ses feuilles graminiformes  fait davantage songer à une graminée qu’à une fougère. Pourtant un examen attentif permet de révéler la présence de deux rangées de sores , disposées en marge des frondes , de chaque côté de la nervure centrale.

Si je peux garantir l’exactitude du nom de genre de cette plante, Vittaria, il me reste un doute sur la véracité du nom d’espèce, stipitata, car cette fougère est assez peu  fréquemment traitée dans la littérature horticole. Mais comme elle m’a été vendue sous le nom de Vittaria stipitata, je  continuerai à l’appeler ainsi jusqu’à preuve du contraire.

C’est une fougère épiphyte, à cultiver en intérieur, qui réclame un substrat bien drainant, composé d’écorce aux 2/3. Les arrosages seront suffisamment espacés afin de permettre au substrat de sécher légèrement. Il faut beaucoup de lumière, surtout en hiver, mais pas de soleil direct.

Lastreopsis microsora

Samedi 11 décembre 2010

Lastreopsis microsora

Lastreopsis est un genre  pantropical, présent principalement en Australasie.

Lastreopsis microsora est une espèce originaire d’ Australie et de Nouvelle Zélande.

Deux sous espèces sont connues, Lastreopsis microsora subsp. microsora qui est native d’ Australie et Lastreopsis microsora subsp. pentangularis, native de Nouvelle Zélande.

Ma plante qui appartient à la sous espèce pentangularis se distingue par une taille plus petite, des frondes moins foliacées et un feuillage d’une teinte vert grisé.

De par sa relative résistance à la sécheresse, Lastreopsis microsora apparait comme étant l’espèce du genre la plus facile à cultiver. Grâce à ses rhizomes rampants elle peut faire un bon couvre sol en zone 9.