Archive pour la catégorie ‘La fougère de la semaine’

Arachniodes davalliaeformis

Samedi 26 septembre 2009

Cette espèce originaire du Japon a récemment été introduite en culture, ce qui explique l’absence de mention dans les principaux ouvrages.

Le nom d’espèce davalliaeformis fait référence à la similitude du feuillage avec celui des Davallia, mais il s’agit bien d’un Arachniodes comme le confirme la présence de sores réniformes, associée à une forme de fronde triangulaire à pentagonale.

La rusticité semble bonne puisque cette espèce est donnée pour rustique en zone 6.

Le feuillage étonnamment coriace fait penser à du plastique, le gel et les pluies d’automne semblent ne pas avoir de prise sur lui. Par contre la reprise au printemps est assez tardive et il ne faut pas s’inquiéter de ne pas voir pointer les nouvelles frondes avant le mois de mai.

Je trouve que cette plante, par ailleurs très belle, est plutôt lente à se développer. C’est souvent là le prix à payer pour les plus belles plantes…

Blechnum hastatum

Samedi 19 septembre 2009

Ce petit Blechnum, originaire du Chili, doit son nom d’espèce à la forme effilée de la fronde dont l’apex est en forme de fer de lance.

Le feuillage persistant est d’un beau vert soutenu.

Bien que dans les livres il soit donné pour rustique jusqu’à -5°, il a  résisté cet hiver à -10°. Avec des températures aussi basses, le feuillage a naturellement disparu, mais la reprise au printemps a été excellente.

Pour un Blechnum je ne le trouve pas particulièrement exigeant sur la qualité du sol, ni sur son humidité.

Dryopteris dilatata ‘ Crispa Whiteside ‘

Samedi 12 septembre 2009

Le Dryopteris dilatata montre une préférence pour les sols acides et humides bien qu’il accepte  aussi les sols neutres.

C’est une plante peu exigeante qui saura s’accommoder d’un sol sec à un sol humide.

Les cultivars sont de loin beaucoup plus attractifs que le type qui doit son nom d’espèce, dilatata , au fait que les frondes et les pennes sont plus larges que chez nos autres espèces indigènes de Dryopteris.

Le cultivar ‘Crispa Whiteside’ possède un feuillage crispé, comme gaufré, et des frondes triangulaires.

Dryopteris remota

Samedi 5 septembre 2009

Le Dryopteris remota est un hybride fertile entre Dryopteris affinis et Dryopteris expansa. Cette fertilité est rendue possible grâce à l’apogamie qui est un mode de reproduction assexué.

De par sa relative résistance à la sécheresse et à l’ensoleillement, c’est une plante que l’on peut vivement  conseiller pour les zones du jardin  les plus hostiles aux fougères.

Le feuillage d’un vert chaleureux émerge tôt au printemps et garde une allure nette tout au long de la saison.

Il tient ses stipes fortement écailleux de son parent Dryopteris affinis, tandis que le feuillage finement divisé lui vient de Dryopteris expansa. Comme c’est souvent le cas chez les fougères, les hybrides sont plus vigoureux que les parents.

Pellaea rotundifolia

Samedi 29 août 2009

Alors que cette fougère est généralement proposée comme plante d’intérieur, pour une raison que je ne m’explique pas, je n’arrive pas à la maintenir en tant que telle.

L’année dernière, alors que cette plante montrait des signes évidents d’une mort prochaine, je l’ai replantée au jardin, en plein soleil, au milieu du gravier et des galets. Elle a repris de façon inespérée, en résistant même au froid glacial de cet hiver (- 10°), moyennant une très légère protection de paille.

Cette rusticité inattendue pour une espèce native de Nouvelle Zélande a été également constatée par Richard  Rush, auteur d’un très précieux guide édité par la British Pteridological Society et intitulé A guide to Hardy Ferns. Richard Rush dit avoir rencontré plus de succès avec des Pellaea rotundifolia cultivés à l’extérieur et ayant résisté aux hivers meurtriers de 1981 et 1982 qu’avec ceux qu’il avait traité en plantes d’intérieur.

Le feuillage brillant et d’un vert foncé , ainsi que les pennes arrondies produisent un effet très décoratif. Comme les Cheilanthes, la plupart des espèces de Pellaea apprécient les emplacements ensoleillés et les sols bien drainés.

Cheilanthes tomentosa

Samedi 22 août 2009

Cheilanthes tomentosa est une plante adaptée aux emplacements chauds et secs, dans un sol pierreux, autant de conditions généralement peu recommandables pour une fougère…

Rien d’étonnant à cela puisque cette espèce native du Sud Est des Etats Unis est xérophyte.

En réalité ce qu’elle craint surtout ce sont les sols mal drainés, les emplacements trop ombragés et l’excessive humidité hivernale. Elle sera donc à son aise dans les emplacements les plus chauds du jardin, en compagnie, pourquoi pas, de petits Sempervivum.

Pyrrosia polydactyla

Samedi 15 août 2009

Alors que la plupart des espèces de Pyrrosia présentent des frondes entières et simples, cette espèce native de Taïwan possède des frondes palmées comportant de 5 à 8 lobes profondément découpés et faisant penser aux doigts d’une main. Le revers des frondes est tapissé d’une épaisse couche de poils argentés.

Comme tous les Pyrrosia il résiste bien à la sécheresse et réussit mieux traité en épiphyte.

Comme il est un peu frileux il faudra le protéger des grands froids en zone 8.

Blechnum niponicum

Samedi 8 août 2009

A première vue Blechnum niponicum ressemble à s’y méprendre au Blechnum spicant.

Il s’en distingue par des frondes stériles plus courtes et larges, de forme oblancéolée et non pas lancéolée comme pour Blechnum spicant. Les pennes sont également plus larges, ce qui lui donne une silhouette plus trapue.

Comme Blechnum spicant, il se montre totalement intolérant au calcaire mais semble un peu plus frileux que ce dernier.

Microlepia strigosa

Samedi 1 août 2009

Bien que généralement proposée comme fougère d’intérieur, Microlepia strigosa peut être cultivée à l’extérieur où elle résistera jusqu’à -5°.

Le feuillage persiste sans problème jusqu’à -1° à -2°, au delà il faut le protéger ou bien  rentrer la plante à  l’abri.

C’est une fougère qui se développe rapidement à l’intérieur, peut-être trop  puisqu’elle atteint 1 mètre de hauteur et autant d’envergure. Le feuillage  très découpé et léger, d’un vert clair apparait presque translucide.

Compte tenu de son développement rapide, elle demande de fréquents rempotages ou divisions. En période chaude il faut beaucoup l’arroser.

Blechnum nudum

Samedi 25 juillet 2009

Le dimorphisme foliaire est l’une des caractéristiques qui définissent le genre Blechnum.

Les frondes fertiles, c’est à dire celles qui portent les spores, visibles à droite de la photo, sont plus courtes, érigées et possèdent des pennes plus étroites que les frondes stériles.

Le Blechnum nudum est une espèce endémique d’Australie. Comme tous les Blechnum il ne supporte pas les sols calcaires, préférant les sols acides riches en humus, maintenus frais à humides.

Avec les années il tend à former une ébauche de tronc et conserve son allure élégante même au coeur de l’hiver où il faut le protéger en zone 8.