Archive pour la catégorie ‘La fougère de la semaine’

Dryopteris formosana

Samedi 18 juillet 2009

Les frondes du Dryopteris formosana , de forme pentagonale,  rappellent celles d’un Arachniodes.

Autre ressemblance frappante, la pinnule basiscopique la plus proche du rachis est très nettement plus longue que les autres pinnules, caractère assez inhabituel chez un Dryopteris.

Les segments sont dentés et aristés, c’est-à-dire munis d’une courte arête.

La couleur vert vif de son feuillage  qui se marie parfaitement avec celle d’un Carex elata ‘Aurea’ sera parfaite pour illuminer un coin un peu sombre.

Polystichum tripteron

Samedi 4 juillet 2009

Si dans leur grande majorité les Polystichum sont persistants,celui-ci fait figure d’exception avec un feuillage caduc.

Rien d’étonnant à celà si on considère sa distribution qui inclut des zones  au climat continental comme la Sibérie et la Mandchourie.

La forme caractéristique de son limbe en T inversé permet de le reconnaître à coup sûr.

Il semblerait que les gastéropodes soient friands du jeune feuillage. En attendant de me faire une idée plus précise sur la question je le cultive hors sol.

Polystichum setiferum ‘congestum’

Samedi 27 juin 2009

Le Polystichum setiferum ‘congestum’ est l’un des plus petits cultivars du Polystichum setiferum, il convient donc parfaitement en bordure.

L’adjectif ‘congestum’ s’applique aux pennes et aux pinnules dont l’écartement réduit provoque la superposition.

Sur cette photo on reconnait bien la façon particulière qu’ont les crosses de Polystichum à se dérouler. Lorsque elles sont arrivées à un certain stade de développement les jeunes frondes basculent curieusement vers l’arrière, avant de reprendre une croissance verticale.

Asplenium bulbiferum

Samedi 20 juin 2009

L’ Asplenium bulbiferum qui est généralement proposé comme plante d’intérieur peut très bien être traité comme une espèce semi-rustique en zone 8 , où il peut résister jusqu’à -5° à condition d’être protégé.

Celui-ci a passé l’hiver dehors et n’a été rentré que lorsque les températures étaient inférieures à ce seuil.

La multiplication très facile se fait en mettant à raciner les bulbilles produites par la plante adulte sur le dessus des frondes. J’ai été agréablement surprise par la relative rusticité de ces boutures, qui bien qu’ayant à plusieurs reprises  été exposées à -2° cet hiver, sont reparties sans problème au printemps.

C’est une plante très gracieuse d’un joli vert vif, avec des frondes trois à quatre fois divisées, retombant sous le poids des bulbilles qui font penser à des breloques suspendues.

Dryopteris tokyoensis

Samedi 13 juin 2009

Si beaucoup de Dryopteris se ressemblent et sont parfois difficiles à distinguer les uns des autres, celui-ci est facilement reconnaissable avec des frondes unipennées qui sont nettement auriculées à la base.

Son port étroit et ses frondes élancées le rendent parfait pour les petits espaces.

Comme le feuillage est caduc, on aura intérêt à l’entourer de plantes persistantes.

Il montre une péférence pour les sols acides.

Coniogramme intermedia

Samedi 6 juin 2009

Voilà une fougère qui au premier abord ne ressemble pas… à une fougère.

Ses pennes longilignes lui ont valu son surnom de fougère bambou.

Les frondes sont d’un vert tendre tout à fait délicieux qui explique peut être la fascination qu’elles exercent sur les limaces et les escargots, surtout quand elles émergent au printemps. Le feuillage adulte est toutefois épargné par les gastéropodes.

Goniophlebium subauriculatum ‘Knightiae’

Samedi 30 mai 2009

Malgré un nom compliqué voici une plante d’intérieur aussi spectaculaire que facile à vivre.

Comme la plupart des Polypodiacées elle ne demande qu’une faible maintenance, supporte quelques écarts d’arrosage (dans la limite du raisonnable quand même!) et se satisfait d’une hygrométrie moyenne, autour de 50 à 60%.

Ses frondes qui retombent élégamment en font une plante idéale pour les suspensions mais il faut la suspendre assez haut et lui donner de l’espace. Elles sont très découpées et étonnamment légères de sorte que pour un peu on les croirait faites de papier crépon !

Asplenium oblongifolium

Samedi 23 mai 2009

Cette native de Nouvelle Zélande avec ses frondes très épaisses, rigides et vernissées donne presque l’impression d’être faite en plastique ! D’autant plus que ses écailles noires et luisantes font penser à du fil de nylon. Mais c’est une plante superbe et très originale.

Elle fait partie de ce que j’appelle les semi-rustiques, c’est à dire des plantes qui peuvent endurer avec une protection des températures  de l’ordre de -5°. Le plus étonnant est qu’elle ait continué à émettre de nouvelles frondes cet hiver pendant les périodes de redoux relatif. Peut-être cela est-il dû au décalage de saison par rapport à l’hémisphère sud parce que ce redoux était vraiment très relatif avec l’hiver que nous avons eu.

Blechnum spicant

Samedi 16 mai 2009

Blechnum spicant dans sa tenue printanière.

Les jeunes frondes vermeilles contrastent fortement avec le feuillage émergent d’un vert vif.

Ce blechnum est malheureusement totalement allergique au calaire et préfère les sols acides et bien pourvus en humus. Mais il peut se contenter d’un sol neutre à légèrement acide, comme ici au pied d’un  camélia.

Il a parfois du mal à s’établir dans certains jardins, probablement à cause de la présence ponctuelle de calcaire. Avant la plantation on pourra en vérifier  l’absence à l’aide d’un PH mètre.

Dryopteris lepidopoda

Samedi 9 mai 2009

Le Dryopteris lepidopoda a un port érigé en gerbe assez semblable à celui du Dryopteris wallichiana.

Tout comme chez le Dryopteris erythrosora le jeune feuillage est coloré, mais encore plus intensément, puisque ces teintes vont jusqu’au rouge cuivre avant de passer progressivement à un vert soutenu.

Comme la plante produit régulièrement de nouvelles frondes pendant la saison, cela donne un joli camaïeu de teintes.

L’heuchère que l’on aperçoit en bas de la photo est ‘Beauty Color’.