Cette fougère, originaire de Nouvelle Guinée, est d’une taille relativement modeste pour une fougère arborescente, puisque dans son habitat naturel la hauteur du tronc est d’environ 1 m pour un diamètre de 7 cm, les frondes atteignant entre 1 m et 1m50 de long.
Comme l’épithète tomentosissima le suggère, ce Cyathea porte une abondante couverture de soies de teinte brune à rouille. Sur les frondes bipennées à tripennées, les pinnules assez largement espacées donnent un aspect léger et aérien.
Du fait de son introduction encore récente en Europe, on dispose de peu d’informations quant à sa résistance au froid. On estime qu’elle doit être de l’ordre de 0°. C’est ce que j’ai pu vérifier avec cette jeune plante qui a bien supporté dès son premier hiver des températures proches de 0. La culture en pot semble s’imposer en attendant d’en savoir plus quant à son seuil de rusticité.
J’ai également remarqué qu’elle était beaucoup plus sensible à la sécheresse que le sont les Dicksonia. Ses frondes moins solides se mettent alors à pendre de façon assez alarmante. Même en hiver il faut continuer à surveiller qu’elle ne manque pas d’humidité.
Faire également attention pendant l’arrosage à ne pas verser trop d’eau sur le feuillage qui en raison de sa forte pilosité possède une surprenante capacité à retenir les gouttes d’eau. Les frondes se mettent alors à ployer excessivement et le stipe peut se casser subitement comme du verre. J’ai ainsi bêtement cassé plusieurs frondes.
Mis à part ces quelques recommandations, c’est une plante qui n’est pas trop exigeante.