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Reconnaître la maturité des spores

Samedi 3 février 2018

maturité des spores

Le semis de spores est une expérience amusante à tenter et qui ne coûte pas grand chose, à part de la patience, bien sûr. Ce passe temps peut se révéler rapidement addictif car dès lors qu’on a réussi avec une espèce donnée, on a envie d’essayer avec d’autres.

A vrai dire, la principale difficulté est de réussir à se procurer des spores fraîches et pour cela le mieux est encore de les prélever soi-même. Oui mais voilà, comment reconnaître le bon moment pour le prélèvement ? Trop tôt, les spores ne sont pas mûres et trop tard, elles se sont déjà envolées.

Comme une bonne image vaut mieux que mille explications, regardons la photo ci-dessus.

On peut constater que les indusies, minces pellicules circulaires recouvrant les sores, sont toujours présentes. Si elles avaient disparu, ou si elles étaient à moitié détachées, alors il serait trop tard, les spores auraient été dispersées depuis longtemps.

Maintenant comment savoir s’il n’est pas trop tôt ? Sous les indusies les sporanges sont bien visibles et renflés et par conséquent prêts à libérer les spores. Le moment est venu de faire le prélèvement.

Pour pouvoir mieux observer les sporanges, une petite loupe grossissant de 10 fois peut s’avérer utile. Il ne reste plus qu’à semer, de préférence le plus rapidement possible.


Présentation des plantes alliées

Mercredi 19 mars 2008

Le terme de plantes alliées s’applique à plusieurs groupes de plantes, les isoëtes, les sélaginelles, les lycopodes et les prêles, qui occupent à peu près le même niveau que les fougères dans l’échelle de l’évolution du règne végétal.

Comme les fougères, les plantes alliées possèdent des vaisseaux conducteurs de sève et se reproduisent par spores. Mais, à la différence des fougères, elles ne possèdent pas, à proprement parler, de véritables feuilles. Celles ci sont minuscules, avec des nervures non ramifiées et sont pourvues de larges sporanges contenant plusieurs centaines de spores. Les sporanges, chez la plupart des plantes alliées, sont regroupés en cônes à l’extrémité des tiges. Les fougères possèdent un système vasculaire plus complexe et des sporanges plus petits contenant généralement 64 spores chacun.

Les différents groupes de plantes alliées se distinguent nettement les uns des autres et sont plus susceptibles d’être confondus avec des mousses ou avec des plantes à fleurs qu’avec des fougères.

Ces plantes sont apparues sur terre bien avant les fougères, et pour les plus anciennes d’entre elles, il y a plus de 400 millions d’années. Comme les fougères, elles ont atteint l’apogée de leur développement à l’âge du Carbonifère.

Les fougères et les plantes alliées forment un groupe appelé ptéridophytes ou plantes vasculaires inférieures. Les botanistes qui étudient les fougères travaillent souvent aussi sur les plantes alliées.

Ces plantes alliées sont réparties en 2 grands groupes.

Le premier, formé par les genres Lycopodium, Selaginella et Isoetes, rassemble des plantes dont les feuilles sont disposées en spirale le long des tiges et dont les sporanges sont disposés à la base des feuilles.

Le second, formé par le genre Equisetum, possède des feuilles minuscules, verticillées, noires ou blanches, qui sont regroupées et engainent des tiges creuses, articulées et striées. Les sporanges sont portés par des structures en forme de cône.

Les plantes alliées restent peu cultivées. Pourtant certaines d’entre elles seraient intéressantes à utiliser pour leur texture et leur structure inhabituelles.