17 octobre 2009

Cette fougère est native du Middle West et du Nord Est de l’Amérique du Nord.
C’est certainement au printemps, quand le contraste entre les stipes de teinte acajou et le feuillage vert clair est à son apogée, que la plante est au mieux de sa forme. Plus tard en saison, dès la fin de l’été, si celui ci a été sec et chaud, le feuillage commence à décliner.
Mais c’est bien le seul reproche que l’on puisse faire à cette espèce très facile à cultiver qui accepte, et même apprécie, les sols calcaires dans son habitat naturel.
Son nom d’espèce bulbifera lui a été donné à cause de son aptitude à produire au revers des frondes de minuscules bulbilles, semblables à des petits pois, qui se détachent facilement et qui en germant, donnent directement naissance à de nouvelles fougères.
On peut dire qu’entre la production de spores et celle de bulbilles cette fougère dispose d’armes de reproduction massives !
Tags: Cystopteris bulbifera
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10 octobre 2009

Le Dryopteris crassirhizoma est une fougère au développement assez imposant comme le suggère son nom d’espèce, crassirhizoma , qui s’applique à son volumineux rhizome.
Comme c’est le cas pour beaucoup d’espèces originaires d’Asie, le feuillage arbore des teintes vives au printemps, en l’occurrence un séduisant vert vif.
Le port en gerbe et l’extrémité délicatement recourbée des frondes ajoutent au charme de cette plante.
Je n’ai pas noté d’exigence particulière quant à la nature du sol, ni sur son humidité.
Tags: Dryopteris crassirhizoma
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3 octobre 2009

Le Polystichum vestitum est une espèce endémique de Nouvelle Zélande qui se distingue par un épais revêtement d’écailles mordorées le long du rachis, et des frondes persistantes d’un beau vert brillant qui donnent l’impression de refléter la lumière.
Comme presque toutes les fougères néo-zélandaises elle apprécie la fraîcheur et l’humidité, ce qui fait qu’elle devrait être parfaitement à son aise en climat océanique. A l’inverse, ce n’est pas une espèce à conseiller dans les régions à étés chauds et secs.
Quand il fait très chaud, elle demande des arrosages pour continuer à produire de nouvelles frondes, sinon elle entre en repos jusqu’au retour d’un temps plus frais.
C’est assurément une fougère que l’on remarque de loin par son originalité.
Tags: Polystichum vestitum
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26 septembre 2009

Cette espèce originaire du Japon a récemment été introduite en culture, ce qui explique l’absence de mention dans les principaux ouvrages.
Le nom d’espèce davalliaeformis fait référence à la similitude du feuillage avec celui des Davallia, mais il s’agit bien d’un Arachniodes comme le confirme la présence de sores réniformes, associée à une forme de fronde triangulaire à pentagonale.
La rusticité semble bonne puisque cette espèce est donnée pour rustique en zone 6.
Le feuillage étonnamment coriace fait penser à du plastique, le gel et les pluies d’automne semblent ne pas avoir de prise sur lui. Par contre la reprise au printemps est assez tardive et il ne faut pas s’inquiéter de ne pas voir pointer les nouvelles frondes avant le mois de mai.
Je trouve que cette plante, par ailleurs très belle, est plutôt lente à se développer. C’est souvent là le prix à payer pour les plus belles plantes…
Tags: Arachniodes davalliaeformis
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19 septembre 2009

Ce petit Blechnum, originaire du Chili, doit son nom d’espèce à la forme effilée de la fronde dont l’apex est en forme de fer de lance.
Le feuillage persistant est d’un beau vert soutenu.
Bien que dans les livres il soit donné pour rustique jusqu’à -5°, il a résisté cet hiver à -10°. Avec des températures aussi basses, le feuillage a naturellement disparu, mais la reprise au printemps a été excellente.
Pour un Blechnum je ne le trouve pas particulièrement exigeant sur la qualité du sol, ni sur son humidité.
Tags: Blechnum hastatum
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12 septembre 2009

Le Dryopteris dilatata montre une préférence pour les sols acides et humides bien qu’il accepte aussi les sols neutres.
C’est une plante peu exigeante qui saura s’accommoder d’un sol sec à un sol humide.
Les cultivars sont de loin beaucoup plus attractifs que le type qui doit son nom d’espèce, dilatata , au fait que les frondes et les pennes sont plus larges que chez nos autres espèces indigènes de Dryopteris.
Le cultivar ‘Crispa Whiteside’ possède un feuillage crispé, comme gaufré, et des frondes triangulaires.
Tags: Dryopteris dilatata 'Crispa Whiteside'
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5 septembre 2009

Le Dryopteris remota est un hybride fertile entre Dryopteris affinis et Dryopteris expansa. Cette fertilité est rendue possible grâce à l’apogamie qui est un mode de reproduction assexué.
De par sa relative résistance à la sécheresse et à l’ensoleillement, c’est une plante que l’on peut vivement conseiller pour les zones du jardin les plus hostiles aux fougères.
Le feuillage d’un vert chaleureux émerge tôt au printemps et garde une allure nette tout au long de la saison.
Il tient ses stipes fortement écailleux de son parent Dryopteris affinis, tandis que le feuillage finement divisé lui vient de Dryopteris expansa. Comme c’est souvent le cas chez les fougères, les hybrides sont plus vigoureux que les parents.
Tags: apogamie, Dryopteris affinis, Dryopteris expansa, Dryopteris remota, fougères hybrides
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29 août 2009

Alors que cette fougère est généralement proposée comme plante d’intérieur, pour une raison que je ne m’explique pas, je n’arrive pas à la maintenir en tant que telle.
L’année dernière, alors que cette plante montrait des signes évidents d’une mort prochaine, je l’ai replantée au jardin, en plein soleil, au milieu du gravier et des galets. Elle a repris de façon inespérée, en résistant même au froid glacial de cet hiver (- 10°), moyennant une très légère protection de paille.
Cette rusticité inattendue pour une espèce native de Nouvelle Zélande a été également constatée par Richard Rush, auteur d’un très précieux guide édité par la British Pteridological Society et intitulé A guide to Hardy Ferns. Richard Rush dit avoir rencontré plus de succès avec des Pellaea rotundifolia cultivés à l’extérieur et ayant résisté aux hivers meurtriers de 1981 et 1982 qu’avec ceux qu’il avait traité en plantes d’intérieur.
Le feuillage brillant et d’un vert foncé , ainsi que les pennes arrondies produisent un effet très décoratif. Comme les Cheilanthes, la plupart des espèces de Pellaea apprécient les emplacements ensoleillés et les sols bien drainés.
Tags: A guide to Hardy Ferns, british pteridological society, Pellaea rotundifolia, Richard Rush
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22 août 2009

Cheilanthes tomentosa est une plante adaptée aux emplacements chauds et secs, dans un sol pierreux, autant de conditions généralement peu recommandables pour une fougère…
Rien d’étonnant à cela puisque cette espèce native du Sud Est des Etats Unis est xérophyte.
En réalité ce qu’elle craint surtout ce sont les sols mal drainés, les emplacements trop ombragés et l’excessive humidité hivernale. Elle sera donc à son aise dans les emplacements les plus chauds du jardin, en compagnie, pourquoi pas, de petits Sempervivum.
Tags: Cheilanthes tomentosa
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15 août 2009

Alors que la plupart des espèces de Pyrrosia présentent des frondes entières et simples, cette espèce native de Taïwan possède des frondes palmées comportant de 5 à 8 lobes profondément découpés et faisant penser aux doigts d’une main. Le revers des frondes est tapissé d’une épaisse couche de poils argentés.
Comme tous les Pyrrosia il résiste bien à la sécheresse et réussit mieux traité en épiphyte.
Comme il est un peu frileux il faudra le protéger des grands froids en zone 8.
Tags: Pyrrosia polydactyla
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