Blechnum niponicum

8 août 2009

A première vue Blechnum niponicum ressemble à s’y méprendre au Blechnum spicant.

Il s’en distingue par des frondes stériles plus courtes et larges, de forme oblancéolée et non pas lancéolée comme pour Blechnum spicant. Les pennes sont également plus larges, ce qui lui donne une silhouette plus trapue.

Comme Blechnum spicant, il se montre totalement intolérant au calcaire mais semble un peu plus frileux que ce dernier.

Microlepia strigosa

1 août 2009

Bien que généralement proposée comme fougère d’intérieur, Microlepia strigosa peut être cultivée à l’extérieur où elle résistera jusqu’à -5°.

Le feuillage persiste sans problème jusqu’à -1° à -2°, au delà il faut le protéger ou bien  rentrer la plante à  l’abri.

C’est une fougère qui se développe rapidement à l’intérieur, peut-être trop  puisqu’elle atteint 1 mètre de hauteur et autant d’envergure. Le feuillage  très découpé et léger, d’un vert clair apparait presque translucide.

Compte tenu de son développement rapide, elle demande de fréquents rempotages ou divisions. En période chaude il faut beaucoup l’arroser.

Blechnum nudum

25 juillet 2009

Le dimorphisme foliaire est l’une des caractéristiques qui définissent le genre Blechnum.

Les frondes fertiles, c’est à dire celles qui portent les spores, visibles à droite de la photo, sont plus courtes, érigées et possèdent des pennes plus étroites que les frondes stériles.

Le Blechnum nudum est une espèce endémique d’Australie. Comme tous les Blechnum il ne supporte pas les sols calcaires, préférant les sols acides riches en humus, maintenus frais à humides.

Avec les années il tend à former une ébauche de tronc et conserve son allure élégante même au coeur de l’hiver où il faut le protéger en zone 8.

Dryopteris formosana

18 juillet 2009

Les frondes du Dryopteris formosana , de forme pentagonale,  rappellent celles d’un Arachniodes.

Autre ressemblance frappante, la pinnule basiscopique la plus proche du rachis est très nettement plus longue que les autres pinnules, caractère assez inhabituel chez un Dryopteris.

Les segments sont dentés et aristés, c’est-à-dire munis d’une courte arête.

La couleur vert vif de son feuillage  qui se marie parfaitement avec celle d’un Carex elata ‘Aurea’ sera parfaite pour illuminer un coin un peu sombre.

Polystichum tripteron

4 juillet 2009

Si dans leur grande majorité les Polystichum sont persistants,celui-ci fait figure d’exception avec un feuillage caduc.

Rien d’étonnant à celà si on considère sa distribution qui inclut des zones  au climat continental comme la Sibérie et la Mandchourie.

La forme caractéristique de son limbe en T inversé permet de le reconnaître à coup sûr.

Il semblerait que les gastéropodes soient friands du jeune feuillage. En attendant de me faire une idée plus précise sur la question je le cultive hors sol.

Polystichum setiferum ‘congestum’

27 juin 2009

Le Polystichum setiferum ‘congestum’ est l’un des plus petits cultivars du Polystichum setiferum, il convient donc parfaitement en bordure.

L’adjectif ‘congestum’ s’applique aux pennes et aux pinnules dont l’écartement réduit provoque la superposition.

Sur cette photo on reconnait bien la façon particulière qu’ont les crosses de Polystichum à se dérouler. Lorsque elles sont arrivées à un certain stade de développement les jeunes frondes basculent curieusement vers l’arrière, avant de reprendre une croissance verticale.

Asplenium bulbiferum

20 juin 2009

L’ Asplenium bulbiferum qui est généralement proposé comme plante d’intérieur peut très bien être traité comme une espèce semi-rustique en zone 8 , où il peut résister jusqu’à -5° à condition d’être protégé.

Celui-ci a passé l’hiver dehors et n’a été rentré que lorsque les températures étaient inférieures à ce seuil.

La multiplication très facile se fait en mettant à raciner les bulbilles produites par la plante adulte sur le dessus des frondes. J’ai été agréablement surprise par la relative rusticité de ces boutures, qui bien qu’ayant à plusieurs reprises  été exposées à -2° cet hiver, sont reparties sans problème au printemps.

C’est une plante très gracieuse d’un joli vert vif, avec des frondes trois à quatre fois divisées, retombant sous le poids des bulbilles qui font penser à des breloques suspendues.

Dryopteris tokyoensis

13 juin 2009

Si beaucoup de Dryopteris se ressemblent et sont parfois difficiles à distinguer les uns des autres, celui-ci est facilement reconnaissable avec des frondes unipennées qui sont nettement auriculées à la base.

Son port étroit et ses frondes élancées le rendent parfait pour les petits espaces.

Comme le feuillage est caduc, on aura intérêt à l’entourer de plantes persistantes.

Il montre une péférence pour les sols acides.

Coniogramme intermedia

6 juin 2009

Voilà une fougère qui au premier abord ne ressemble pas… à une fougère.

Ses pennes longilignes lui ont valu son surnom de fougère bambou.

Les frondes sont d’un vert tendre tout à fait délicieux qui explique peut être la fascination qu’elles exercent sur les limaces et les escargots, surtout quand elles émergent au printemps. Le feuillage adulte est toutefois épargné par les gastéropodes.

Goniophlebium subauriculatum ‘Knightiae’

30 mai 2009

Malgré un nom compliqué voici une plante d’intérieur aussi spectaculaire que facile à vivre.

Comme la plupart des Polypodiacées elle ne demande qu’une faible maintenance, supporte quelques écarts d’arrosage (dans la limite du raisonnable quand même!) et se satisfait d’une hygrométrie moyenne, autour de 50 à 60%.

Ses frondes qui retombent élégamment en font une plante idéale pour les suspensions mais il faut la suspendre assez haut et lui donner de l’espace. Elles sont très découpées et étonnamment légères de sorte que pour un peu on les croirait faites de papier crépon !