11 octobre 2008

Ce cultivar du Polystichum polyblepharum est récemment apparu sur le marché.
Par rapport à l’espèce, le feuillage est plus coriace et plus brillant, d’un vert plus intense.
Il apportera une touche de lumière bienvenue parmi les plantes de sous bois au feuillage souvent plus sombre.
Tags: Polystichum polyblepharum 'Jade'
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4 octobre 2008

Le Doodia media est encore une très belle fougère originaire de Nouvelle Zélande et d’Australie, au feuillage fortement coloré.
Les jeunes frondes sont roses avec un rachis écarlate, passant progressivement à un vert clair à moyen.
Comme toutes les blechnacées, il possède des sores linéaires qui font penser aux maillons d’une chaîne et qui sont clairement visibles sur le dessus de la fronde.
Le nom Maori de cette fougère,pukupuku, qui signifie chair de poule, évoque bien cet aspect particulier.
Tags: Doodia media
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27 septembre 2008

Le Polystichum proliferum est une fougère originaire d’Australie,à ne pas confondre avec le Polystichum setiferum ‘Proliferum’.
Signalons au passage qu’il s’agit d’un nom tombé en désuétude, puisque la plupart des Polystichum setiferum portent des bulbilles.
Pour en revenir à notre Polystichum proliferum, les frondes portent une ou plusieurs bulbilles à leur extrémité.
Le feuillage, d’un beau vert foncé comme celui des conifères, est remarquablement épais et rigide, alors que les jeunes frondes arborent un joli camaïeu de teintes claires à foncées.
Avec le temps cette fougère au rhizome puissant peut former une ébauche de tronc.
Tags: Polystichum proliferum
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20 septembre 2008

C’est une fougère que je trouve plutôt lente à s’établir au jardin et placée à l’ombre elle végète.
Elle réclame à peu près les mêmes conditions de culture que les Cheilanthes, à savoir une exposition lumineuse et chaude et un sol bien drainant.
En zone 8, qui est sa limite de rusticité, il ne faut pas la planter dans un sol retenant l’humidité en hiver .
Pendant l’été, elle s’accommode bien d’arrosages irréguliers.
Comme le Pellaea rotundifolia, elle est originaire de Nouvelle Zélande.
Tags: Pellaea falcata
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13 septembre 2008

Cette fougère, originaire de Nouvelle Guinée, est d’une taille relativement modeste pour une fougère arborescente, puisque dans son habitat naturel la hauteur du tronc est d’environ 1 m pour un diamètre de 7 cm, les frondes atteignant entre 1 m et 1m50 de long.
Comme l’épithète tomentosissima le suggère, ce Cyathea porte une abondante couverture de soies de teinte brune à rouille. Sur les frondes bipennées à tripennées, les pinnules assez largement espacées donnent un aspect léger et aérien.
Du fait de son introduction encore récente en Europe, on dispose de peu d’informations quant à sa résistance au froid. On estime qu’elle doit être de l’ordre de 0°. C’est ce que j’ai pu vérifier avec cette jeune plante qui a bien supporté dès son premier hiver des températures proches de 0. La culture en pot semble s’imposer en attendant d’en savoir plus quant à son seuil de rusticité.
J’ai également remarqué qu’elle était beaucoup plus sensible à la sécheresse que le sont les Dicksonia. Ses frondes moins solides se mettent alors à pendre de façon assez alarmante. Même en hiver il faut continuer à surveiller qu’elle ne manque pas d’humidité.
Faire également attention pendant l’arrosage à ne pas verser trop d’eau sur le feuillage qui en raison de sa forte pilosité possède une surprenante capacité à retenir les gouttes d’eau. Les frondes se mettent alors à ployer excessivement et le stipe peut se casser subitement comme du verre. J’ai ainsi bêtement cassé plusieurs frondes.
Mis à part ces quelques recommandations, c’est une plante qui n’est pas trop exigeante.
Tags: Cyathea tomentosissima
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6 septembre 2008

Cette forme très décorative de Polypodium australe est également connue sous le synonyme de ‘Omnilacerum Superbum’.
Les frondes présentent des pennes lacérées sur toute la longueur.
Contrairement à nombre de cultivars de Polypodium australe, celui-ci est fertile.
La tenue du feuillage aux intempéries hivernales est exceptionnelle. Par contre, les nouvelles frondes ne font leur apparition que tardivement, au début de l’été.
Tags: Polypodium australe, Polypodium australe 'Omnilacerum Oxford', Polypodium australe 'Omnilacerum superbum'
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30 août 2008

Rumohra adiantiformis est l’une des rares fougères faisant l’objet d’une culture intensive .
En effet ses frondes sont très utilisées en fleuristerie pour la confection des bouquets où elle vient apporter une touche de verdure bienvenue, d’où son nom courant de fougère des fleuristes.
Même si la culture industrielle se fait sous serre, elle est cultivable en plein air au jardin en zone 8 où son feuillage persiste si l’hiver n’est pas trop froid.
Tags: Rumohra adiantiformis
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28 août 2008

La crosse de fougère est une merveille de la Nature universellement admirée et qui symbolise par excellence la fougère.
Mais saviez-vous que cette spirale induite par un mode de croissance particulier était dotée de remarquables propriétés mathématiques ?
Elle représente l’un des deux types de spirales communément rencontrés dans la Nature.
Le premier type est la spirale dite spirale d’Archimède.
Le second, celui dont nous allons parler car c’est celui que l’on retrouve dans la crosse de fougère, est la spirale équiangulaire ou spirale logarithmique, également appelée spirale de croissance ou encore spirale de Bernoulli.
La spirale équiangulaire a été décrite pour la première fois par le mathématicien et philosophe, René Descartes, en 1638. Mais c’est le mathématicien suisse, Jacob Bernoulli qui montrera ses remarquables propriétés d’invariance et la nommera en conséquence spira mirabilis (spirale admirable).
On retrouve la spira mirabilis dans la forme de certaines galaxies et coquilles de mollusques, dont le nautile.
Mais qu’est-ce qui cause la formation de cette spirale chez la fougère ? La réponse réside dans la différence de croissance entre la surface interne et la surface externe. A chaque fois qu’une surface croit plus rapidement que l’autre, l’enroulement se produit systématiquement. Cette différence de croissance s’explique par le fait que les cellules de la surface externe s’allongent davantage que celles de la surface interne. La forme en spirale de la crosse de fougère se maintient tant que persiste cette différence de croissance. La crosse se déroule seulement lorsque les cellules de la surface interne commencent à s’allonger.
Elle est complètement déroulée une fois que les cellules de la surface interne se sont autant allongées que celles de la surface externe et ont alors rattrapé leur retard de croissance. A ce moment, la face externe de la crosse devient la face inférieure de la fronde.
Cette inégalité de croissance est désignée en botanique sous le terme de courbure hyponastique, quand c’est le côté inférieur qui s’allonge le plus, et de courbure épinastique, quand c’est le côté supérieur qui croit le plus.
Source A Natural History of Ferns
Robbin C. Moran
Paru chez Timber Press
Tags: courbure épinastique, courbure hyponastique, crosse de fougère, spira mirabilis, spirale de croissance, spirale équiangulaire
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23 août 2008

Le Microsorum musifolium est surnommé la fougère crocodile et on comprend facilement pourquoi, tant la ressemblance avec la peau de crocodile est frappante.
C’est une fougère d’intérieur très facile à cultiver, ne demandant pas une hygrométrie élevée, ni des arrosages trop fréquents.
Tags: Microsorum musifolium
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16 août 2008

Devant tant de finesse, on comprend facilement pourquoi cette fougère est surnommée fougère carotte.
Patience, la mise à jour du site approche… avec plein de nouvelles fougères aussi étonnantes que celle-ci.
Tags: Onychium japonicum
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