Vase réalisé dans un tronc de Cyathea medullaris (artisanat Maori)

20 juin 2008

Le Cyathea medullaris, appelé Mamaku ponga par les Maoris, est la plus grande des nombreuses espèces de fougères arborescentes présentes en Nouvelle Zélande.

On le trouve également aux Iles Fidji et en Polynésie.

Sa croissance est rapide et peut atteindre une hauteur de 20 mètres avec des frondes de 6 mètres.

La partie centrale du tronc renferme une réserve d’hydrates de carbone pour la plante qui est aussi une source de nourriture pour l’homme car c’est une matière féculente. Elle est consommée par les Maoris et son goût est, parait-il, proche de celui de la noix de coco.

Le tronc est destiné à de nombreux usages utilitaires et ornementaux. Une fois l’écorce extérieure et la masse de racines fibreuses retirées, les motifs formés par le système vasculaire du tronc sont bien visibles ainsi que la marque de la base des anciennes frondes.

L’opération de tournage en objets décoratifs, tels que vases et boîtes, est rendue difficile par l’extrême dureté du bois. Afin d’assurer l’étanchéité du vase une plaque de métal est fixée dans le fond.

Athyrium filix-femina ‘ Frizelliae ‘

14 juin 2008

Cette petite variété d’Athyrium filix-femina possède des pennes réduites à l’état de lobes circulaires.

Comme son feuillage est très réduit, il perd moins d’eau par transpiration et supporte des situations plus sèches dans le jardin.

Cette  fougère sera idéalement mise en valeur dans la rocaille.

Dryopteris erythrosora

13 juin 2008

De erythro (rouge) et sora (sores)

Comme le nom botanique l’indique, le Dryopteris erythrosora possède des indusies rouges.

Mais pas toujours parce que l’espèce est variable et que différentes formes sont commercialisées.

La forme type à indusies rouges

La forme à indusies vert pâle

Quand les indusies sont blanches à vertes, il s’agit de la forme viridisora, qui à part cette singularité, est en tout point semblable à l’espèce.

Athyrium niponicum ‘ Red Beauty ‘

7 juin 2008

Il existe sur le marché de nombreuses sélections du célèbre cultivar ‘Pictum’ de l’Athyrium niponicum.

A vrai dire, ils ne sont pas toujours faciles à différencier les uns des autres.

Celui-ci porte le nom de ‘Red Beauty’.

Dryopteris filix-mas ‘ Crispa Cristata ‘

31 mai 2008

Un nom bien rébarbatif au premier abord…

Mais il nous renseigne sur les particularités de cette variété de fougère mâle.

Crispa signifie que les pinnules sont frisées ou ondulées.

Cristata indique que l’extrémité des pennes est crestée.

Au cours de la saison le feuillage évolue vers des teintes vert bleuté.

Polystichum setiferum ‘Plumoso-multilobum’

24 mai 2008

Polystichum setiferum \' Plumoso-divisilobum\'

Chez ce cultivar de Polystichum setiferum la division extrême des frondes, quadripennées, donne une apparence plumeuse.
Les pennes et les pinnules ont tendance à se chevaucher, ce qui fait que par endroits, les frondes atteignent une épaisseur de 2 cm.
Très bulbifère quand il est cultivé dans de bonnes conditions.

Fougères et décoration

24 mai 2008

La saga des fougères continue …

Une tasse à thé et sa soucoupe

Un dessous de plat en céramique de Vallauris par Roger Capron

Un plat en porcelaine de Limoges

Dryopteris erythrosora

17 mai 2008

Au printemps, les jeunes frondes arborent de magnifiques teintes rose à cuivre qui persistent assez longtemps avant de virer à un vert chaleureux.

Il est à noter que de nouvelles frondes sont régulièrement produites pendant toute la saison végétative, ce qui prolonge le spectacle printanier.

Dryopteris affinis ‘ Crispa Gracilis ‘

10 mai 2008

Ce tout petit cultivar de Dryopteris affinis atteint une vingtaine de centimètres de haut. Il est souvent proposé à la vente sous le nom de Dryopteris affinis ‘ Crispa Congesta ‘.

Ce petit bijou trouvera naturellement sa place en bordure de massif ou dans la rocaille avec son faux air de conifère miniature.

Le choix d’un contenant pour les fougères épiphytes

4 mai 2008

Le choix d’un contenant est avant tout une affaire de goût personnel.

Mais dans le cas des fougères épiphytes il doit tenir compte des conditions de vie particulières que rencontrent les plantes dans leur habitat naturel.

Le pire choix qui puisse être fait est celui d’un pot en plastique, surtout s’il s’accompagne d’un terreau de mauvaise qualité, pas assez drainant. En cas d’excès d’arrosage, les racines seront asphyxiées, conduisant à la mort rapide de la plante.

Pour comprendre pourquoi il faut d’abord se souvenir de ce qu’est une plante épiphyte.

Les épiphytes, comme certaines orchidées, broméliacées, tillandsia et certaines fougères , sont des plantes qui tirent leur subsistance d’un hôte, généralement un arbre, sans le parasiter. Elles se nourrissent des nutriments que les pluies tropicales apportent par ruissellement du sommet de l’arbre. Elles ne poussent donc pas dans la terre, mais dans une accumulation de débris de feuilles, d’écorce, de mousse et de lichen.

Ainsi le Polypodium aureum est fréquemment associé à un palmier, Butia comata.

Parmi les autres fougères épiphytes on peut citer les Platycerium, Asplenium, la plupart des variétés de Nephrolepis et les Polypodium.

Les pots en plastique présentent l’inconvénient majeur de ne pas laisser passer l’air au niveau des racines. Pour cette même raison, les pots émaillés et les caches pots sont à éviter.Un pot en terre cuite brute est préférable. Afin de permettre un meilleur apport d’oxygène aux racines, on peut percer les parois du pot sur tout son pourtour.

Les paniers ajourés en métal, garnis de mousse ou de fibre de coco conviennent particulièrement bien aux fougères qui possèdent de longs rhizomes rampants, comme les Davallia, Phlebodium, Microsorum. Disposant d’une plus large surface d’ancrage, les rhizomes vont se développer sur tout le pourtour du contenant, jusqu’à le dissimuler complètement, formant une sphère de feuillage très esthétique . Avec le temps, le métal peut finir par se corroder, mais c’est sans gravité. Par contre il ne faut pas utiliser de panier en cuivre qui est toxique pour les plantes.

Autre choix possible, les paniers ajourés en bois spécialement conçus pour les plantes épiphytes permettent une circulation optimale de l’air autour des racines ( voir photo ci-dessous). Le séquoïa résiste particulièrement bien à la pourriture.

Les contenants ajourés doivent préalablement être garnis de mousse ou de sphaigne de façon à retenir le substrat. Celui ci, très drainant, sera composé de terreau, de sphaigne, de tourbe, d’écorce et de perlite.