Archive pour avril 2015

Veratrum nigrum

Samedi 25 avril 2015

Veratrum nigrum

Veratrum nigrum est une plante vivace appartenant à la famille Melanthiaceae. Son aire de répartition recouvre l’ Europe centrale, le sud de l’ Europe, l’ Est de l’ Asie, la Sibérie, le nord de la Chine et la Corée. Elle se fait rare en France où elle bénéficie du statut d’espèce protégée.

C’est une plante de croissance lente et de grande longévité, la mienne n’a pas encore atteint l’âge de fleurir. Elle produit en été une hampe florale ramifiée, atteignant 1 mètre de haut, portant des fleurs pédicellées, disposées en grappes lâches. Ces fleurs dont la teinte varie du brun foncé au pourpre noirâtre sont striées de vert et malodorantes. Si la floraison est spectaculaire, le feuillage mérite aussi l’attention, et plus d’un jardinier sera tenté par ses larges feuilles elliptiques, glabres et d’un vert tendre, joliment plissées. Elles rivalisent et même surpassent en beauté celles des hostas, mais ceci est un point de vue personnel.

La plante est très rustique et on ne lui connait pas de maladie. Ses seuls ennemis sont les gastéropodes qui semblent être friands du feuillage. Si elle supporte une exposition ensoleillée dans un sol frais à humide, son feuillage sera plus beau à la mi-ombre. Toutes les parties de la plante sont extrêmement toxiques.

Fronde fertile sur Davallia heterophylla

Samedi 18 avril 2015

Davallia heterophylla

Davallia heterophylla présente la particularité par rapport aux autre espèces du genre de posséder des frondes simples et entières ,et non pas divisées comme  c’est généralement le cas au sein du genre Davallia.

L’autre particularité de cette espèce est le fort dimorphisme foliaire qui existe entre les frondes stériles, larges et à la marge entière, et les frondes fertiles, étroites et profondément lobées. Les sores marginaux sont protégés par une indusie semi circulaire rattachée à la base.

Davallia pectinata

Samedi 11 avril 2015

Davallia pectinata

Davallia pectinata est une petite fougère épiphyte appartenant à la famille Davalliaceae dont la vaste répartition tropicale dans le Pacifique et l’ Asie recouvre la Malaisie, l’ Indonésie, la Polynésie, la Nouvelle Calédonie, la Nouvelle Guinée, l’ Australie, le sud de la Chine, Taïwan, les Philippines et la Thaïlande.

Davallia pectinata doit son nom d’espèce à sa fronde profondément pennatifide dont les segments étroits et rapprochés sont disposés parallèlement entre eux comme les dents d’un peigne. De texture coriace, à la forme triangulaire, elles sont portées par un long rhizome rampant et ramifié, recouvert d’écailles foncées. Les pennes basiscopiques sont parfois lobées de part et d’autre du rachis. Les nervures secondaires sont libres et ramifiées. Les sores marginaux sont protégés par une indusie en forme de coupe, attachée seulement à la base. C’est sur ce critère qu’était  autrefois fondée la séparation entre les genres Humata et Davallia, le premier ayant des indusies uniquement attachées par leur base, tandis que chez le second elles sont attachées par la base et sur les côtés. Les deux genres sont désormais réunis au sein du genre Davallia, bien que l’on trouve encore parfois Davallia pectinata sous le nom de Humata pectinata.

C’est une fougère dont la culture s’avère assez difficile car elle supporte mal la transplantation. Elle exige des conditions chaudes et humides.

Pyrrosia lingua ‘Variegata’

Samedi 4 avril 2015

Pyrrosia lingua 'Variegata'

Ce cultivar inconnu de Pyrrosia lingua possède un feuillage marqué de stries claires comme le cultivar ‘Ogon Nihiki’ mais présente la particularité supplémentaire d’avoir la marge du limbe profondément incisée formant des lobes arrondis.

Les cultivars de Pyrrosia lingua sont à juste titre réputés pour avoir une croissance plus lente que l’espèce type mais comme celle-ci, ils se montrent d’une robustesse à toute épreuve. Après avoir vainement cherché la réponse à la question, je ne sais toujours pas si le semis de spores permet de reproduire fidèlement les caractéristiques des cultivars. A priori je ne pense pas que les résultats seraient fiables, les plantes ayant toujours tendance à retourner au type.  En raison de la lenteur de la propagation à partir du semis, la propagation végétative semble être la méthode la plus souvent utilisée. Le résultat est plus rapide et la fidélité garantie. Là encore la reprise est très lente et peut demander plusieurs semaines.