Archive pour la catégorie ‘La fougère de la semaine’

Microgramma squamulosa

Samedi 25 septembre 2010

Microgramma squamulosa

Microgramma squamulosa est une fougère épiphyte native des régions tropicales de l’Amérique du Sud.

Elle se distingue par de longs rhizomes rampants recouverts d’écailles blanchâtres. Les frondes entières d’un vert moyen sont marquées par des veines sombres.

Cette fougère qui appartient à la famille des Polypodiacées est facile à maintenir en intérieur à condition de lui fournir une bonne luminosité et un substrat bien drainant maintenu frais, mais sans excès. Lors de la plantation, les rhizomes ne seront pas enterrés, et devront pouvoir ramper librement à la surface du substrat. Une plantation en panier comme ici est recommandée.

Araiostegia parvipinnata

Samedi 18 septembre 2010

Araiostegia parvipinnata

Araiostegia parvipinnata est une fougère native du sud ouest de la Chine  et de Taïwan. Elle appartient à la famille des Davalliacées.

Comme les autres espèces du genre Davallia elle possède des rhizomes rampants,  abondamment recouverts d’écailles  qui leur donnent un aspect velu.

Son feuillage exceptionnellement fin et divisé n’est pas sans faire penser à celui de la carotte. Mais cette finesse n’est pas pour autant synonyme de fragilité car cette fougère accepte bien une relative sécheresse.

Il ne faut pas enterrer les rhizomes aériens qui doivent pouvoir ramper librement à la surface du substrat maintenu pas trop humide.

Compte tenu de ses origines il faut la protéger des fortes gelées.

Pityrogramma austroamericana

Samedi 11 septembre 2010

Pityrogramma autroamericana

Pityrogramma  austroamericana est également désigné selon les auteurs par le synonyme de Pityrogramma calomelanos var. austroamericana ou encore Pityrogramma calomelanos var. aureoflava.

Sa particularité est de présenter un revêtement poudreux jaune soufre le long des stipes et au revers des frondes.

Cette fougère  native des régions tropicales d’Amérique est considérée comme une espèce invasive qui s’est naturalisée dans de nombreux pays tropicaux où elle colonise les sites les plus inhospitaliers.

Malheureusement ce caractère invasif n’en fait pas pour autant une espèce facile à cultiver en intérieur, bien au contraire .

Comme pour les autres fougères, et plus encore dans le cas présent, un excellent drainage est indispensable. Le substrat ne devra jamais être détrempé  et il est préférable de le laisser légèrement sécher entre les arrosages, sans aller non plus jusqu’à laisser la plante mourir de soif !

Un bon éclairage est vital pour cette fougère qui demande une forte luminosité. Pendant l’hiver qui est la période critique pour nombre de plantes d’intérieur à cause du raccourcissement des jours, il ne faut pas hésiter à la rapprocher le plus possible d’une fenêtre recevant si possible le soleil car cette chaleur lui est bénéfique.

Elle se reproduit facilement par semis de spores.

Dryopteris scottii

Samedi 4 septembre 2010

Dryopteris scottii

Dryopteris scottii présente une particularité  singulière au sein du genre Dryopteris qui est d’ avoir des sores dépourvus d’indusie.

Il est assez semblable à Dryopteris cycadina, mais possède des pennes un peu plus larges, lobées et non pas dentées.

D’ une moindre résistance au froid que ce dernier, il n’est pas recommandé de le planter dans les zones plus froides qu’en zone 8, les nouvelles frondes n’émergent que tardivement au printemps. Il faut alors les protéger de la voracité des limaces et escargots qui sont très friands du jeune feuillage.

Cette fougère est donc à garder sous surveillance, raison pour laquelle je l’ai plantée en bordure.

Lastreopsis hispida

Samedi 28 août 2010

lastreopsis hispida

Comme mes lecteurs l’auront peut-être remarqué, j’éprouve une forte attirance pour les fougères natives de Nouvelle Zélande et ce Lastreopsis hispida ne fait pas exception.

C’est une plante absolument magnifique, au feuillage très découpé et d’une surprenante teinte d’un vert qu’on dirait presque bleuté.

Il  s’ agit d’ une espèce semi rustique, il faut donc  l’abriter au plus fort de l’ hiver. La mi ombre et une humidité constante lui sont absolument nécessaires.

Comme j’ai pu en faire l’expérience avec plusieurs autres  espèces de fougères natives de Nouvelle Zélande, la croissance est plutôt lente .  Elle ne semble pas apprécier les températures caniculaires, car alors elle entre  en léthargie, pour ne se réveiller que lorsque les températures sont redevenues plus fraiches et l’ humidité de retour. C’est la raison pour laquelle elle émet souvent de nouvelles frondes à l’automne quand les températures sont clémentes, mais alors, gare aux gelées précoces !

Polystichum braunii

Samedi 21 août 2010

Polystichum braunii

Ce Polystichum est à recommander pour les jardins situés en zone froide, en climat de montagne, car il présente une bonne rusticité, jusqu’en zone 3.

C’est une fougère qui apprécie les sols acides et riches, l’ombre dense et une atmosphère humide. Dans les régions où les étés sont secs et chauds, il faudra veiller à prodiguer des arrosages réguliers.

Le développement printanier des frondes  recouvertes d’écailles duveteuses et argentées est un régal. Les pinnules sont bordées de minuscules aiguillons.

Il est à noter qu’il s’agit d’une espèce rare, et donc protégée en France.

Tectaria gemmifera

Samedi 7 août 2010

Tectaria gemmifera

Tectaria gemmifera est une espèce native des régions tropicales d’Afrique.

Son nom d’espèce, gemmifera, que l’on peut traduire par gemmifère, signifie que cette fougère porte des bourgeons.

Nés sur la face supérieure de la fronde, ceux ci se développent en une minuscule fougère porteuse de plusieurs frondes, avant même que la plantule ne se soit détachée de la plante mère.

Lorsque ces plantules sont devenues assez grosses, elles peuvent être détachées de la plante mère et mises à raciner à la surface d’un substrat léger. Maintenues dans une ambiance humide, elles ne tardent pas à s’enraciner.

C’est une espèce qui demande de l’ombre, de l’humidité, et que je trouve vraiment frileuse. Il faut obligatoirement l’abriter pour l’hiver.

Blechnum tabulare

Samedi 31 juillet 2010

Blechnum tabulare

Ce superbe Blechnum est originaire d’Afrique du Sud, de la montagne de la table, d’où il tient son nom d’espèce, tabulare.

Pendant longtemps  une certaine confusion a régné dans la littérature horticole quant à l’identification des différentes espèces de Blechnum de l’hémisphère sud. En particulier Blechnum tabulare a souvent été confondu avec Blechnum chilense.

La texture très rigide du feuillage, les pennes linéaires des frondes érigées et regroupées en rosette, le développement d’un tronc épais chez les plantes âgées, font que ce blechnum n’est pas sans évoquer une espèce de cycas.

C’est assurément une plante très originale qui mérite une plantation isolée pour être mise en valeur. Pour un Blechnum, je trouve qu’elle résiste plutôt bien à la sécheresse et à l’ensoleillement, mais il faudra bien sûr la protéger des gelées pendant l’hiver.


Dryopteris koidzumiana

Samedi 24 juillet 2010

Dryopteris koidzumiana

Dryopteris koidzumiana est une espèce proche de  Dyopteris erythrosora. On le trouve parfois sous le synonyme de Dryopteris erythrosora var.koidzumiana. C’est une plante moins vigoureuse qui ne produit que quelques  frondes par saison.

A leur émergence au printemps, les frondes arborent une fantastique teinte rouge corail, avant de passer progressivement à un vert moyen.

La photo a été prise en avril, en compagnie de Blechnum novae-zelandiae et de Corydalis flexuosa ‘China Blue’.

Doryopteris nobilis

Samedi 17 juillet 2010

Doryopteris nobilis

Doryopteris nobilis est une espèce tropicale native de Colombie, de la Bolivie, du Brésil et du Nord de l’ Argentine.

Chez cette espèce le dimorphisme foliaire est nettement prononcé.

Les frondes stériles, portées par un stipe plus court, possèdent un limbe de forme variable, de forme lancéolée à sagittée, chez les jeunes plantes, à palmatifide  avec base pédalée chez les plantes matures.

Les frondes fertiles, portées par un stipe deux fois plus long, sont plus profondément découpées, de forme palmatiséquée avec base pédalée.

Frondes fertiles et stériles portent deux bourgeons à la base du limbe.

C’est une fougère qui demande beaucoup de lumière, de chaleur et d’humidité comme toute plante tropicale qui se respecte. Il faut la surveiller de très près pour éviter tout risque de dessèchement, mais elle est si belle et originale qu’elle mérite bien ces quelques efforts .