Archive pour la catégorie ‘La fougère de la semaine’

Pteris cretica ‘ Albo-lineata ‘

Samedi 20 décembre 2008

Egalement connu sous le nom de Pteris nipponica, le Pteris cretica ‘ Albo-lineata ‘ est souvent proposé comme plante d’intérieur. Mais il peut être cultivé à l’extérieur, en zone 8 et en situation protégée.

Celui-ci est planté en pleine terre depuis 3 ans et a très bien supporté des températures de l’ordre de -6°.

Son feuillage persiste parfaitement bien tout l’hiver et apporte une touche de luminosité dans les endroits un peu sombres

Microsorum pustulatum

Samedi 13 décembre 2008

Autrefois connu sous le nom de Phymatosorus pustulatus ou Phymatosorus diversifolius, Microsorum pustulatum est originaire d’Australie et de Nouvelle Zélande où il est largement répandu.

Avec ses longs rhizomes rampants et ramifiés, il peut se comporter en épiphyte vivant sur les arbres,recouvrir les roches ou encore ramper sur le sol .

Alors que les frondes juvéniles sont entières et de forme elliptique, comme c’est le cas ici, les frondes plus âgées sont pennées, comptant 1 à 12 paires de pennes à la base adnée.

Le seuil de rusticité de cette espèce est de l’ordre de -5°.

Platycerium bifurcatum

Samedi 6 décembre 2008

Le Platycerium bifurcatum est décidément une fougère d’intérieur très facile, surtout quand on a tendance à oublier d’arroser ses plantes… Mais celle-ci ne vous en tiendra pas trop rigueur, à condition de rester dans les limites du raisonnable bien sûr.

Elle tient sa sobriété de sa nature épiphyte. Il lui faut un substrat léger et bien aéré, ainsi qu’un emplacement très lumineux, mais à l’abri des rayons directs du soleil.

Son pire ennemi : l’excès d’arrosage. Elle risque davantage de succomber à l’excès de zèle de son propriétaire trop consciencieux qui la maintiendra constamment humide, qu’à une courte période de sécheresse .

Contrairement à l’immense majorité des fougères, son substrat doit pouvoir sécher entre deux arrosages.

Arachniodes simplicior

Samedi 29 novembre 2008

L’ Arachniodes simplicior est également connu sous le nom d’ Arachniodes aristata ‘ Variegata’.

C’est une espèce résolument originale qui se distingue par une raie médiane de teinte crème, de part et d’autre du rachis.

Le feuillage, d’un vert très foncé à maturité, et comme vernissé, évoque celui du houx.

C’est une plante qui se développe lentement et dont il faut protéger les jeunes frondes des limaces et escargots.

Elle contrastera bien avec le feuillage léger d’ un Adiantum.

Dryopteris intermedia

Samedi 22 novembre 2008

Cette fougère native d’ Amérique du Nord donne une impression de grande finesse avec des frondes bipennées à tripennées et le bord des pinnules profondément denté. Impression renforcée par la texture très fine, presque transparente du limbe et la teinte vert clair du feuillage.

Bien que délicate d’aspect, cette dentelle végétale est parfaitement persistante en hiver et résiste bien aux intempéries. Elle rappelle la finesse de l’Athyrium filix-femina mais possède l’atout sur cette dernière d’un feuillage persistant.

Autre atout, sa rusticité jusqu’en zone 3, en fait un excellent choix pour les régions froides. En revanche elle ne semble pas se plaire dans les régions plus chaudes, en zone 9 ou 10.

Woodwardia unigemmata

Samedi 15 novembre 2008

Le genre Woodwardia, comme les genres Blechnum, Doodia et Sadleria, appartient à la famille des Blechnacées.

C’est une plante majestueuse aux longues frondes retombantes qui peuvent atteindre, dans de bonnes conditions, 1m80 de long.

Comme c’est souvent le cas chez les Blechnacées, les jeunes frondes sont fortement teintées de rouge, avant de passer à un vert foncé.

Le nom de l’espèce, unigemmata, que l’on pourrait traduire par joyau solitaire, fait référence à la présence, près de l’apex de la fronde, d’une ou parfois, plusieurs bulbilles, qui peuvent s’enraciner et donner une nouvelle plante.

Elle gagnera à être plantée en position surélevée de façon à mettre en valeur son port retombant qui n’est pas si courant chez les fougères.

Dryopteris pycnopteroides

Samedi 8 novembre 2008

C’est une espèce native du Japon, au feuillage persistant comme nombre de ses congénères.

Elle est assez facilement reconnaissable avec ses frondes lustrées et épaisses, d’un vert plutôt bleuté.

Mais ce qui la distingue surtout, ce sont les bords des pennes, profondément incisées, qui forment des festons très décoratifs, rappelant les bordures de certaines pièces d’orfèvrerie .

Cheilanthes sinuata

Samedi 1 novembre 2008

Le Cheilanthes sinuata a également pour synonymes Astrolepis sinuata et Notholaena sinuata, l’épithète sinuata signifiant que les marges sont ondulées.

Comme le laisse présager la présence sur les frondes de minuscules soies à la structure stellaire, il s’agit d’une espèce xérophyte.

Originaire du continent américain, on la trouve du Sud Ouest des Etats Unis au Sud Est de l’Amérique du Sud, en passant par l’Amérique centrale.

Dans son habitat naturel, elle se développe dans les fentes rocheuses et sur les talus et les éboulis, parfois en milieu calcaire.

Pyrrosia lingua

Samedi 25 octobre 2008

C’est une plante à l’apparence plutôt inhabituelle pour une fougère avec des frondes entières et épaisses.

Le revers est tapissé d’une couche de soies blanchâtres à la structure en forme étoilée.

Elle demande un emplacement lumineux, un bon drainage et résiste à la sécheresse une fois établie.

C’est une bonne candidate pour la culture en paniers suspendus.

Il existe au Japon de nombreux cultivars dont le bord des frondes est lacéré, frangé ou cresté. Ils sont très prisés mais malheureusement difficilement disponibles.

Adiantum X mairisii

Samedi 18 octobre 2008

Le X dans le nom botanique signifie qu’il s’agit d’un hybride, probablement entre l’Adiantum capillus-veneris et l’Adiantum cuneatum.

Bien que les deux parents ne soient pas très rustiques, cet hybride est plutôt résistant au froid et peut être cultivé sans problème en zone 8.

Malgré ce que pourraient laisser présager les frondes délicates de cette fougère, elle s’accommode d’un sol relativement sec. Attention, quand on parle de sol sec pour une fougère, il ne s’agit pas d’un emplacement en plein soleil dans une terre dure comme de la pierre, mais de mi-ombre avec un sol bien pourvu en humus.

C’est le cas ici en bordure de massif, où le sol est enrichi de compost maison et bénéficie d’un apport annuel de feuilles mortes.