Pyrrosia stigmosa

12 septembre 2015

Pyrrosia stigmosa

Pyrrosia stigmosa est une fougère appartenant à la famille Polypodiaceae. Son aire de distribution qui correspond à l’ Asie tropicale s’étend de la Birmanie jusqu’à l’ Ile Célèbe (Sulawesi), en passant par l’ Asie du Sud-Est (Thaïlande, Cambodge, Vietnam), la Malaisie, Sumatra et Java.

Le rhizome est modérément rampant et les frondes s’y développent à intervalles rapprochés. On ne note pas de dimorphisme foliaire. Les frondes sont pourvues d’un long stipe, de longueur quasiment équivalente à celle du limbe. De forme lancéolée, celui-ci atteint sa largeur maximale vers le milieu. La base du limbe est cunéée (en forme de coin) et l’apex est généralement aigu à acuminé, plus rarement rond ou obtus. Les nervures secondaires nettement visibles sont saillantes sur le revers de la fronde. Les nervures tertiaires forment des aréoles régulières peu visibles , anastomosées, très ramifiées avec nervilles incluses. Les hydathodes, bien visibles, sont disposés de façon éparse sur toute la surface du limbe. L’indumentum persistant est dimorphique. Clair et d’aspect mat, il comporte deux couches de poils. La couche supérieure est composée de poils étoilés et appressés, plus ou moins mêlés à une couche inférieure composée de  poils laineux. Les sores recouvrent généralement tout le limbe et sont légèrement espacés sans que leur disposition ne corresponde à un schéma clairement établi. Les sores âgés présentent la particularité de se montrer légèrement en saillie par rapport à l’indumentum.

Cette espèce de Pyrrosia extrêmement élégante se montre très facile à cultiver. Résistante à la chaleur et à la sécheresse, elle apprécie un séjour à l’extérieur pendant la belle saison, à un emplacement bien exposé. En hiver, il ne faut pas hésiter à la placer devant une fenêtre exposée plein sud, de façon à lui fournir le maximum de chaleur et de lumière. Les arrosages resteront modérés, l’excès chez ce type de fougères étant plus redoutable que le manque.

Sensation Jardin: le jardin comme on l’aime

5 septembre 2015

Un nouveau magazine jardin est né.  Ce web magazine Sensation Jardin se définit comme le magazine qui vous raconte des histoires. Mais entendons nous bien, pas des salades …

L’objet de ce magazine n’est pas comme celui de ses confrères plus traditionnels de nous enseigner la technique du jardinage.  Ses rubriques se proposent de nous  faire rêver, en partant à la découverte de lieux et de leurs jardiniers, ainsi que des plantes, qu’elles soient sauvageonnes ou domestiquées.

L’écriture savoureuse et les sublimes photos se dégustent avidement. On en redemande et on attend la suite avec impatience !

Fougères de la Gourgue d’ Asque

29 août 2015

Cet été je suis allée en Amazonie. Non je plaisante, je veux parler de la ‘Petite Amazonie’, celle des Pyrénées. Cette vallée située dans la forêt des Hautes Baronnies doit son surnom de Petite Amazonie à son hygrométrie exceptionnellement élevée qui a permis le développement d’une végétation luxuriante, et bien sûr très riche en fougères. L’ Arros y coule au milieu d’une vallée encaissée entre deux barrières rocheuses. Le nom occitan de Gourgue d’ Asque désigne cette gorge qui résulte de l’érosion de la roche calcaire.
Avant d’arriver à la Gourgue, un aperçu du paysage avec l’inévitable peuplement de fougère aigle, Pteridium aquilinum, qui pousse toujours comme ici à découvert.

Pteridium aquilinum

Sur le talus de la route, Asplenium ceterach pousse entre les pierres et en plein soleil, en vraie thermophile.

Asplenium ceterach

La rivière Arros avec un aperçu de la forte nébulosité du site.

rivière Arros

Sur les ruines de l’ancienne scierie, un groupe d’Asplenium scolopendrium qui semble bien apprécier le mortier et la pierre calcaire. Pour rappel Asplenium scolopendrium se développe mal dans les sols acides et préfère les substrats calcaires.

Asplenium scolopendrium

Fréquentant le même type d’habitat, Asplenium trichomanes.

Asplenium trichomanes

Les ruines de l’ancienne scierie. J’adore cette association du métal rouillé avec la végétation, symbole de l’éphémérité des constructions humaines.

scierie

Cette scierie avait la particularité de fonctionner avec la force du courant de l’ Arros.

scierie Arros

Grâce au ruissellement continu de l’eau, ce mur est entièrement végétalisé.

mur végétalisé

Encore plus fort, Asplenium scolopendrium pousse directement sur une cornière métallique ! C’est peut-être là, l’un des rares cas d’ Asplenium scolopendrium se comportant en épiphyte. Ce miracle est rendu possible par la présence de mousse, et surtout de la très forte humidité ambiante. Les fougères savent se contenter de peu.

Asplenium scolopendrium épiphyte

Asplenium scolopendrium ne dédaigne pas non plus le talus calcaire.

Asplenium scolopendrium talus

Asplenium scolopendrium et Polypodium vulgare en bord de rivière.

Asplenium scolopendrium et Polypodium vulgare

Polypodium vulgare en épiphyte sur une branche au dessus de l’eau.

Polypodium vulgare épiphyte

Mousse et lichen sont omniprésents, recouvrant entièrement la moindre branche.

mousse

Vue rapprochée de la ‘dentelle’.

Le sous-bois regorge de beaux sujets de Polystichum setiferum qui y trouvent toute l’humidité dont ils ont besoin. Polystichum setiferum est une fougère habituée des vallons et ravins encaissés ainsi que des bords de ruisseaux, recherchant l’ombre, la fraîcheur et une forte humidité atmosphérique. Il faut dire qu’ici  ces conditions sont parfaitement réunies.

Polystichum setiferum

Autre habitante du sous bois, Aconitum lycoctonum subsp. vulparia autrement dit,  aconit tue- loup.

Aconitum lycoctonum subsp; vulparia

Un sujet d’ Asplenium scolopendrium, impressionnant par sa taille, se détachant sur un tapis de mousse.

Asplenium scolopendrium

Et pour finir, le secret de cette exubérance, la vapeur d’eau qui se condense sous forme de fines gouttelettes retombant sur les troncs moussus. L’humidité était si importante que nous avions les bras moites.

eau

Enfin, j’ai oublié de le mentionner, mais la forêt abrite de nombreux buis d’âge respectable  qui donnent une ombre dense. Cette pénombre renforce le côté mystérieux du lieu aussi appelé Gourgue aux fées et aux brouches qui sont des sorcières. Un endroit magique et ensorcelant !

Un avant-goût de vacances

25 juillet 2015

Un avant-goût de vacances

Moment magique capturé dans la douce lumière du matin, cette scène qui associe Neomarica caerulea, Woodwardia orientalis et Cyathea tomentosissima donne des envies d’ évasion vers des horizons inconnus. L’ échappée des vacances est propice à la découverte de nouveaux paysages et à la visite de beaux jardins. Autant de sources d’inspiration pour son propre jardin que l’on regarde avec un oeil neuf après cette période de séparation plus ou moins longue.

Bonnes vacances à tous et à toutes.

Gérer la sécheresse et la canicule au jardin de fougères

18 juillet 2015

massif de fougères

Un sujet brulant d’actualité en ce début d’été qui fait la joie des vacanciers mais beaucoup moins celle des jardiniers. Alors comment aider au mieux les plantes à passer ce cap difficile ?

Faire les bons choix dès le départ, à la plantation, facilitera l’entretien ultérieur. Un emplacement ombragé s’impose évidemment pour deux raisons. La première est qu’à l’ombre les feuillages ne brulent pas. Si toutefois des brûlures sur le feuillage se produisent, les dommages sont avant tout de nature esthétique, et si les conditions sont favorables la plante produira de nouvelles frondes au cours de la saison. La seconde raison qui fera choisir un emplacement ombragé est que le sol y séchera moins vite.L’ombre portée d’un bâtiment comme ici est idéale car elle protège les fougères du rayonnement solaire tout en leur laissant une bonne luminosité.

Plantées dans les conditions adéquates, les fougères sont déjà plus aptes à affronter la sécheresse. Quand celle-ci s’installe durablement l’arrosage s’impose. Contrairement à nombre d’autres plantes chez lesquelles les signes de dessèchement sont faciles à reconnaitre, que ce soit parce que les feuilles se replient ou que les tiges s’affaissent, chez les fougères les signes de déshydratation  sont très discrets. Tout au plus peut-on noter une perte d’éclat du feuillage. Il est alors grand temps d’arroser car ce stade précède le stade final du dessèchement. Or les frondes fanées qui ne se réhydratent pas après l’arrosage sont définitivement perdues. Il faut alors les couper et si les conditions reviennent à la normale la plante en produira de nouvelles. Cette faculté de récupération a toutefois ses limites et si cette situation venait à se reproduire plusieurs fois, il est fort probable que la plante ne s’en remette pas.

Il faut alors arroser mais l’eau est précieuse et avant même de décider quand et comment arroser, la première question à se poser est de savoir comment retenir l’eau dans le sol, ou ce qui revient au même, comment limiter son évaporation. Nombre de jardiniers se plaignent de leur terre ‘dure comme de la pierre’ alors même qu’ils disent arroser tous les jours. Comment est-ce possible ? La seule explication à ce problème est que leur sol est nu. Un sol nu est une hérésie. Dans la nature, sauf conditions exceptionnelles, le sol n’est jamais nu. Quand il est paillé ou mulché, le sol conserve beaucoup plus longtemps son humidité, et la décomposition de la matière organique qui le recouvre produit de l’humus qui permettra à la terre de mieux retenir l’eau. On entretient ainsi un cercle vertueux.

A quelle fréquence faut-il arroser ? Il est difficile de répondre à cette question tant la réponse dépend de la nature du sol et du climat. Les fougères du massif montré en photo ne bénéficient que d’un arrosage hebdomadaire, ce qui reste de l’ordre du raisonnable. Malgré les fortes chaleurs, elles continuent d’émettre quelques nouvelles frondes. Contrairement à une idée reçue, les fougères ne demandent pas un sol maintenu constamment humide, mais restant frais, sans s’assécher complètement. J’ai eu l’occasion de visiter un jardin au sol argileux où l’arrosage automatisé était quotidien. Les fougères ne semblaient pas particulièrement apprécier ce régime et le sol détrempé. On a trop souvent tendance à oublier que les fougères ont besoin d’un sol drainé.

Comment arroser ? Pour les raisons abordées ci-dessus, je ne suis pas favorable à un système d’arrosage goutte-à-goutte qui maintient le sol dans un état d’humidité constant. Je soupçonne même qu’il incite les plantes à une certaine paresse en ne les obligeant plus à développer davantage de racines pour aller chercher l’eau en profondeur dans le sol. Pourquoi le feraient-elles d’ailleurs puisque l’eau se trouve en surface ? Les fougères semblent apprécier l’arrosage par aspersion très bénéfique pour le feuillage, mais il ne doit pas être brutal, une pression trop forte pouvant casser les frondes.

De manière générale les fougères ne demandent pas plus d’eau que d’autres types de plantes. Comme elles ne fleurissent pas, elles n’ont pas à déployer une énergie considérable pour assurer leur reproduction, ce qui constitue un atout en période de sécheresse. Les plantations récentes demandent une plus grande attention mais avec le temps la résistance s’accroit.

Asplenium aethiopicum

11 juillet 2015

Asplenium aethiopicum

Asplenium aethiopicum est une fougère appartenant à la famille Aspleniaceae. Son nom d’espèce aethiopicum peut induire en erreur car il ne fait pas référence à l’origine éthiopienne de l’espèce mais à son appartenance au continent africain. Largement répandue dans les régions tropicales de l’ Afrique, à La Réunion, en Macaronésie mais aussi en Inde et en Australie, Asplenium aethiopicum est une espèce très variable, car polyploïde, et regroupant un complexe de sous espèces.

Asplenium aethiopicum subsp. aethiopicum

Asplenium aethiopicum subsp. tripinnatum

Asplenium aethiopicum subsp. dodecaploideum ayant pour synonyme  Asplenium aethiopicum subsp. braithwaitii

Asplenium aethiopicum subsp. filare

Dès lors la description ne pourra être que générale, tant il existe de variations. Le rhizome, généralement court et rampant ou sub-érigé, est recouvert d’écailles sombres filiformes. Les frondes, de forme étroite et lancéolée, sont portées par des stipes plutôt longs et entièrement recouverts d’écailles. Le limbe est très découpé, de bi-penné à tri-penné, avec des pinnules cunéiformes, c’est-à-dire s’élargissant de la base vers le sommet. Elles sont profondément et irrégulièrement incisées, ces incisions formant des lobes arrondis à leur sommet. Les sores linéaires sont protégés par une étroite indusie à marge entière. Le détail le plus frappant, et qui fait reconnaitre Asplenium aethiopicum au premier coup d’oeil, est le revêtement de poils qui recouvre les deux faces du limbe. On devine que la fonction de cette sorte de feutrage doit être de protéger la plante contre le rayonnement solaire et de limiter la transpiration du feuillage. On l’aperçoit ici à contre jour.

En dépit de son origine tropicale Asplenium aethiopicum ferait preuve d’une certaine résistance aux basses températures, mais il ne faut pas s’attendre à une rusticité supérieure à quelques degrés en dessous de 0°. Cette fougère se montre très résistante à la chaleur et à l’ensoleillement.


Neomarica caerulea

4 juillet 2015

Neomarica caerulea

Neomarica est un genre appartenant à la famille des Iridaceae comportant une vingtaine d’espèces originaires de l’ Amérique tropicale. Ces vivaces rhizomateuses au feuillage persistant portent des fleurs qui ne durent que l’espace d’une journée, mais se renouvelant sur une longue période.

Neomarica caerulea est une espèce originaire du sud du Brésil. Les sépales des fleurs sont mauves et rayés de brun à la base tandis que les pétales, plus petits, sont violets et également striés de blanc et de brun. Neomarica caerulea doit son surnom d’iris marcheur à son mode de propagation particulier. En effet après que la fleur ait été fécondée, une plantule se développe à son niveau, croît pour ensuite fleurir à son tour, tant et si bien qu’en fin de saison la tige finit par ployer jusqu’au sol, permettant ainsi aux plantules de s’enraciner. Il est alors facile de détacher ces  ‘keikis’ qui bien souvent se détachent d’eux mêmes, pour les mettre  dans un verre d’eau où ils ne tarderont pas à émettre des racines.

Bien qu’étant une plante tropicale  rustique seulement en zone 10 et 11, il est possible de cultiver Neomarica caerulea en zone 8, à condition de le protéger du gel. Je maintiens cette plante depuis 3 ans en pot, et elle refleurit tous les ans, sans soins particuliers. Elle peut ainsi être utilisée comme plante d’accent et déplacée au gré de ses envies. Comme les fougères elle apprécie les emplacements un peu ombragés et des arrosages suivis.

Iris confusa

27 juin 2015

Iris confusa

Iris confusa est une iridacée originaire de l’Ouest de la Chine. C’est un iris rhizomateux qui se propage au moyen de ses longs stolons rampants. Il présente la particularité de porter des feuilles regroupées en éventail, disposées au sommet de longues tiges, ce qui lui a valu son surnom d’ iris bambou. Le feuillage, épais et persistant, est brillant sur le dessus et glauque sur l’envers. L’inflorescence apparait au milieu des feuilles et les fleurs sont portées par de courts pédicelles. La teinte varie du blanc au bleu, avec une tache orangée. Les fleurs sont éphémères mais la floraison s’étale sur une longue période d’avril à mai.

Iris confusa se montre raisonnablement rustique en zone 8, tant que le froid reste modéré. Les fortes gelées et la neige peuvent abimer le feuillage, et par là compromettre la floraison printanière, puisque l’inflorescence se développe au coeur même du feuillage. Ce fut le cas en 2012 mais la souche s’est montrée bien rustique. Bien qu’appréciant la mi-ombre et les sols frais, Iris confusa accepte une exposition ensoleillée et résiste assez bien à la sécheresse. Bien plus que pour sa floraison, je le cultive d’abord pour son superbe feuillage insolite.

Le collectionneur de l’ombre

20 juin 2015

Le Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire a décidé pour cette édition 2015 de mettre en avant la diversité végétale en choisissant pour thème “Jardins extraordinaires, jardins de collection”. Pour me rendre régulièrement à Chaumont depuis quelques années, je peux dire que le cru 2015 est une vraie réussite, dans le sens où cette année le végétal est particulièrement mis à l’honneur, ce qui n’a pas toujours été le cas. Mais avec un jury présidé par Patrick Blanc, la botanique était bien défendue !
De la diversité végétale il y en a pour tous les goûts. Certains visiteurs seront attirés par les couleurs flamboyantes des collections de bougainvillées et de pélargoniums, d’autres par l’exotisme des palmiers, d’autres encore par l’étrangeté du monde des plantes carnivores. Mais à côté de ces collections de plantes spectaculaires, il y en a d’autres consacrées à des plantes plus modestes, si modestes que nous passons souvent à côté d’elles, sans même leur prêter attention, quand nous ne les traitons pas d’indésirables. Parmi ces illustres inconnues, j’ai particulièrement apprécié les collections de trèfles, de mousses et bien sûr de fougères. Car oui en effet, les fougères bien représentées sur l’ensemble des jardins, sont les vedettes de l’un d’entre eux. Ce jardin qui porte le numéro 24 s’intitule Le Collectionneur de l’ Ombre.

L’histoire de ce jardin est celle d’une cargaison de fougères, en provenance des quatre coins de la planète, qui ne sera jamais récupérée par son destinataire. Le personnel de l’aéroport pensant avoir à faire à une précieuse collection de plantes rares,commandée par un collectionneur ou un botaniste, va stocker les caisses sur des rails métalliques, en attendant que le destinataire vienne récupérer la marchandise. Mais le temps passe, et peu à peu, la nature reprenant ses droits, les plantes vont chercher à s’échapper des caisses malmenées pendant le transport.
Dès l’entrée du jardin, le visiteur est prévenu, il pénètre dans le royaume des fougères, accueilli par sa majesté Dicksonia antarctica


Dicksonia antarctica

Un peu plus loin Cyathea cooperi


Cyathea cooperi

La zone de marécage avec dans le fond une grosse souche d’ Osmunda regalis


Osmunda regalis

Gros plan sur un gros sujet de Blechnum tabulare, qui au vu de la taille du stipe doit être bien âgé. Noter le système d’irrigation retenu pour la maintenance du jardin.


Blechnum tabulare

Un magnifique sujet de Cibotium glaucum dont le revers des frondes à l’étonnante teinte bleutée ressemble à s’y méprendre à celui de Lophosoria quadripinnata. D’ailleurs je me suis laissée prendre au piège !


Cibotium glaucum

Clair obscur sur fronde de Niphidium crassifolium



Niphidium crassifolium

Gros plan sur une épiphyte, Aglaomorpha coronans



Aglaomorpha coronans

Structure métallique et caisses éventrées, la nature reprend ses droits dans ce milieu hostile qu’est le tarmac d’un aéroport


Jeune fronde de Woodwardia orientalis. Noter le soin minutieux apporté à l’étiquetage, joliment réalisé.


Woodwardia orientalis

Exemple de variégation chez les fougères, Coniogramme emeiensis


Coniogramme emeiensis

Jeux d’ombre et de lumière obtenus par les ombrières, les toiles tendues et ultime raffinement, la tôle perforée avec un motif de fronde de fougère


Un grand merci aux créateurs de ce jardin, Yves Philippot et Antoine Ruellan, ainsi qu’à toute l’équipe de bénévoles qui a oeuvré à sa réalisation.



Niphidium crassifolium

13 juin 2015

Niphidium crassifolium

Niphidium est un genre appartenant à la famille Polypodiaceae. Il regroupe une dizaine d’espèces originaires d’ Amérique tropicale et subtropicale. Le genre tire son nom du grec nipha qui signifie neige, en référence à l’espèce qui est le type pour le genre, Niphidium longifolium, et dont le revers de la fronde est abondamment recouvert de poils. Mis à part Niphidium longifolium toutes les autres espèces du genre possèdent des frondes glabres.

Les espèces du genre Niphidium possèdent un rhizome court à rampant. Les frondes simples et entières sont de forme elliptique-lancéolée à oblongues, de texture très épaisse. Les nervures secondaires sont proéminentes et obliques au rachis. Les sores ronds, dépourvus d’indusies, sont disposés entre ces nervures, en une seule rangée. Ce critère permet de distinguer le genre Niphidium du genre proche Campyloneuron, chez ce dernier les sores étant disposés en 2 rangées ou plus entre les nervures secondaires.