Archive pour la catégorie ‘La fougère de la semaine’

Adiantum raddianum ‘Variegatum’

Samedi 1 mai 2010

Adiantum raddianum'Variegatum'

Ce cultivar d’ Adiantum raddianum se distingue par son feuillage légèrement éclaboussé de blanc.

Par rapport à l’espèce, les frondes ont un port plus vertical et la plante est un peu moins vigoureuse et de croissance plus lente.

Cette moindre vigueur que l’on observe chez tous les végétaux panachés est due à un manque de chlorophylle, mais dans le cas de notre Adiantum cela n’en fait pas pour autant une plante particulièrement fragile.

C’est une fougère d’intérieur qui demande un substrat bien drainant et une bonne luminosité. L’air ambiant ne doit pas être trop sec, mais je rappelle qu’il faut résister à la tentation de compenser une hygrométrie trop basse (inférieure à 60%) en pulvérisant le feuillage qui risque alors de s’abimer s’il reste humide trop longtemps.

Pyrrosia piloselloides

Samedi 24 avril 2010

Pyrrosia piloselloides

Je l’appelle ma fougère succulente. C’est vrai qu’avec ses frondes charnues et entières, elle fait davantage penser à une plante succulente qu’à une fougère.

Je dois avouer que les débuts de notre vie commune ont été quelque peu difficiles. Si on l’arrose un peu trop, la sanction est immédiate, et dans les jours suivants des frondes pourrissent à la base et tombent. Si à l’inverse on attend trop entre deux arrosages, les rhizomes se dessèchent.

Bref, trouver le bon dosage dans les arrosages relève de l’exercice d’équilibriste. Mais après un an d’observation  nous avons trouvé un terrain d’entente.

Comme c’est une fougère épiphyte tropicale, il lui faut un substrat léger, une forte luminosité, de l’humidité et de la chaleur. Une salle de bains très lumineuse lui convient parfaitement.

Polystichum retrosopaleaceum

Samedi 17 avril 2010

Polystichum retrosopaleaceum

Cette fougère originaire du Japon est l’une des premières à dérouler ses nouvelles frondes au printemps.

Bien que son feuillage soit donné pour persistant dans les livres, je le trouve peu résistant aux intempéries hivernales.

Mais qu’à cela ne tienne, on lui pardonnera volontiers tant le nouveau feuillage au printemps est d’une grande délicatesse et d’un vert chaleureux.

C’est une espèce facile à cultiver à mi-ombre et sans exigences particulières.
Compte tenu de sa précocité elle pourra être associée à la floraison de bulbes printaniers pour les mettre en valeur.

Dryopteris pulcherrima

Samedi 10 avril 2010

Dryopteris pulcherrima

Si l’on considère que l’épithète pulcherrima peut se traduire par magnifique, alors on peut dire que ce Dryopteris porte vraiment bien son nom.

Magnifique, il l’est à plus d’un titre.

Son feuillage parfaitement persistant, les frondes du bas sont celles de l’année dernière, est d’un beau vert soutenu.

Les stipes courts confèrent à ce Dryopteris un port bien compact et net, ce qui en fait un bon candidat pour les bordures où il faut des plantes à la silhouette ramassée et qui ne s’avachissent pas lamentablement sur le sol.

Encore une fougère très facile à vivre qui mériterait une plus large diffusion.

Polypodium fallax

Samedi 3 avril 2010

Polypodium fallax

Je n’ai trouvé aucune mention chez les principaux auteurs  de cette espèce tropicale dont la commercialisation est relativement récente.

Avec ses frondes unipennées et multifurquées, c’est assurément une fougère originale et de haute qualité ornementale.

Si on ajoute à ces précédentes qualités, la rapidité de croissance et la résistance à une relative sécheresse, elle possède tous les atouts pour une large diffusion commerciale. Malheureusement elle reste encore très difficile à trouver.

Dryopteris cristata

Samedi 27 mars 2010

dryopteris cristata

Si le nom botanique exprime généralement un trait caractéristique  d’une plante, il peut parfois porter à confusion comme avec ce Dryopteris cristata.

Bien que l’épithète cristata fasse  référence au caractère multifurqué , comme par exemple chez le Dryopteris affinis ‘cristata’, ce n’est pas le cas ici.

Le polystic à crêtes doit son nom à ses pinnules dont le sommet est fortement denté, et donc en forme de crête.

C’est une plante que l’on peut recommander dans les zones humides puisque son habitat naturel est celui des marécages, des tourbières et des roselières.

Dans mon jardin il doit se contenter d’un sol ordinaire et de quelques arrosages.

Microsorum scolopendrium ‘Green Wave’

Samedi 20 mars 2010

microsorum scolopendrium green wave

J’ai mis un peu de temps avant d’identifier avec certitude cette étonnante variété dénichée par hasard dans une jardinerie. Et pourtant elle ne payait pas de mine dans son minuscule godet de 2 centimètres de diamètre.

Son appartenance à la famille des Polypodiacées et au genre Microsorum ne faisaient aucun doute à cause des longs rhizomes ramifiés . Mais il me restait un doute quant à l’espèce. J’avais bien reconnu l’ odeur caractéristique du feuillage du Microsorum  scolopendrium, due à la présence de coumarine et évocatrice du parfum irrésistible de la fève tonka, mais ma plante était tellement différente du type, que je doutais qu’elle appartienne à la  même espèce.

J’ai découvert qu’il s’agissait bel et bien d’un cultivar de Microsorum scolopendrium nommé Green Wave qui se démarque du type par un feuillage plus clair, très coriace et curieusement ondulé.

C’est une fougère d’intérieur très facile à cultiver, résistant plutôt bien à l’air sec et aux oublis d’arrosages, bien que cette pratique ne soit pas très recommandée avec les fougères !

Davallia pentaphylla

Samedi 13 mars 2010

Davallia pentaphylla

Voici un Davallia dont le feuillage se démarque nettement de celui des autres espèces du genre qui possèdent généralement un feuillage finement divisé.

Son nom d’espèce pentaphylla , qui signifie ‘possédant 5 feuilles’,  exprime bien la particularité de ses frondes pennées composées de 5 folioles.

Cette espèce également connue sous le nom de Scyphularia pentaphylla est originaire de Malaisie, d’Indonésie et de Nouvelle Guinée.

C’est une fougère épiphyte qui possède de longs rhizomes recouverts d’écailles pointues, semblables à des aiguilles, ce qui lui a valu son surnom de black caterpillar fern.

Comme pour tous les Davallia il faut lui assurer un excellent drainage et ne surtout pas enterrer les rhizomes sous peine de les voir pourrir.

Polystichum setiferum

Samedi 6 mars 2010

Polystichum setiferum

Le Polystichum setiferum, ici dans sa forme type, doit son nom d’espèce setiferum au fait que les dents des  pinnules soient porteuses d’une sorte d’épine soyeuse à leur extrémité.

C’est une espèce très variable, au point qu’en Grande Bretagne, E.J. Lowe dans un ouvrage paru en 1890 et intitulé British Ferns and Where Found, en a recensé 366 variétés, toutes nommées, mais aujourd’hui cette liste se trouve considérablement réduite . De fait, il s’est avéré que nombre de ces variétés étaient des doublons car les amateurs, tout à la joie de découvrir une variante intéressante par rapport à l’espèce type s’empressaient  de la baptiser de leur nom.

Quoi qu’il en soit toutes les variétés qui sont parvenues jusqu’à nous sont belles et dignes de l’intérêt du collectionneur  même s’il fut un temps où elles étaient traitées de monstruosités par les botanistes !

Dicksonia squarrosa

Samedi 27 février 2010

dicksonia squarrosa

Voilà une fougère qui m’a été vendue comme étant Dicksonia fibrosa et qui s’est avérée être Dicksonia squarrosa.

L’épiphète  squarrosa fait référence à l’aspect rugueux des stipes. C’est une espèce très commune en Nouvelle Zélande.

A la différence d’autres espèces de Dicksonia comme D. antartica et D. fibrosa, celle-ci  produit des stolons souterrains, donnant naissance à de nouvelles couronnes à distance de la plante mère. Des bourgeons peuvent aussi se développer à même le stipe, en formant des couronnes latérales.

Avec sont stipe mince et élancé, ses frondes élégamment arquées, c’est peut être la plus belle des fougères arborescentes.

Néanmoins sa rusticité est moins bonne que celle des autres espèces de Dicksonia et elle est plus sensible au manque d’humidité.

Comme sa culture en zone 8 reste assez aléatoire ( c’est une plante de zone 9 à 10) ,je la cultive dans un grand container  de façon à pouvoir l’abriter à partir de -3°. En période de canicule elle apprécie quelques aspersions d’eau sur le stipe et les frondes aux heures les plus chaudes de la journée. Elle ne doit jamais manquer d’humidité, même en hiver.